Olivier BARRAGE

Indusdrum est un collectif de fabrication d’instruments de musique à partir de matériaux industriels et de récupération. Pour le moment c’est une phase de d’ expérimentation de sons et de résonance des différents matériaux, qui va au gré des rencontres et des différents matériaux disponibles. Puis viendra la deuxième phase d’utilisation d’un ensemble d’instruments post industriel aboutis.

Dominique Bourgois

Récupérateur, destructeur, remonteur et assembleur effréné, j’assemble … d’un rien je le transforme et le relance pour une nouvelle destination. Un dégoût profond pour l’immobilise avéré, m’oblige à me remettre en question non-prudemment. Utilisant les déchets des mammifères humains comme la pochette de Compact Disc, la bouteille en plastique, les vieilles peintures, les objets du passé, les bonbons… Je suis artiste peintre, plasticien, styliste, designer!!! Je réalise des fresques, je transforme des lieux, je crée des objets d’utilité (public :-)) et hop, je passe de la machine à coudre au rouleau de peinture avec ma perceuse et ma défonceuse dans une main et mon chalumeau de l’autre avec les pieds sur l échafaudage dans une danse sulfureuse et primitive !!!

Markus Buser

un-stet
un-stet (dis-continu, in-stable) est une grille de temps composée pour des
événements optiques et/ou acoustiques quelconques : Lumière, images,
sons, bruits.
Le principe de composition repose sur la superposition de séries de
nombres de Fibonacci croissants et décroissants.
Au cours d’un intervalle de temps, 8, 5, 3 et 2 événements se produisent
dans quatre couches. Les intervalles de temps sont également allongés et
comprimés selon le principe de Fibonacci : 8, 13, 21, 34 . . . etc. secondes.
Il doit y avoir trois versions de chacun des quatre événements : par exemple
plus haut, plus bas pour les événements sonores, plus clair, plus sombre
pour les événements d’image ou de lumière, etc.
En permutant les versions et en les combinant avec la diversité des
intervalles de temps, on obtient ainsi, avec peu de moyens, une riche
alternance dans l’ensemble du parcours temporel – la probabilité de
répétition de la même séquence est pratiquement nulle.
La durée du cycle peut être adaptée à n’importe quelle durée de
fonctionnement de l’installation.
avril ´22

Mathilde Barbey

Conteuse et récolteuse d’histoires.

Entre documentaire et fiction, je m’aventure dans la rencontre, j’invite l’autre dans ma démarche, qu’il soit lecteur, visiteur, participant à l’un de mes ateliers ou juste là. Mon attention se porte sur les détails, sur la singularité de chacun : on vit tous des aventures. Je collecte ces bribes d’histoires de vie, je les façonne, chacune d’entre elles est unique. Elles prennent la forme de livres singuliers mais aussi de vidéos, d’installations sonores, d’œuvres participatives : tous ont vocation à recueillir ou à diffuser des récits, à susciter à nouveau la rencontre.

Aller à la rencontre,
prêter attention aux détails,
faire parler le quotidien, l’infime, l’anecdote ou l’extraordinaire,
faire un livre ou bien garder la voix,
chercher la forme juste,
fabriquer,
diffuser,
permettre un tête-à-tête,
à nouveau rencontrer.

*
Céleste a tout oublié, ou presque, elle a passé son enfance sur un bateau, son père était capitaine,

**
Jade aurait bien aimé avoir le gaufrier qui lui faisait penser aux dimanches en compagnie de sa grand-mère,

***
le Madon, c’est la rivière du village de mon enfance, tous les trois ans elle est en crue et entre dans les maisons en passant par la porte,

****
Joël marche pour ne pas flancher, il a dû réapprendre à parler ; lui aussi il lui arrive de déborder,

*****
L’Henriette c’était un peu ma grand-mère. Une nuit elle est sortie de son lit pour rejoindre celui de la rivière.

Jean-Luc Boutard

Faire danser la pellicule, regarder à hauteur d’enfant, rafraîchir le débat politique avec quelques traces de colle… Autant d’expériences insolites auxquelles vous convie ce photographe.

Françoiz Breut

Françoiz Breut est surtout connue pour ses collaborations avec Dominique A
et pour ses chansons, mais c’est au dessin qu’elle se destine depuis
longtemps. Un domaine qu’elle ne lachera pas, malgré tout… » je me suis
inscrite en 1988 aux Beaux arts de Caen, ai continué à Dunkerque puis
j’ai voulu rentrer à Strasbourg aux Arts décoratifs, mais ils n’ont pas
voulu de moi, j’ai donc continué par moi même écoutant les conseils des
uns et des autres en découvrant la richesse des auteurs et des
illustrateurs de jeunesse». A l’époque ses modèles sont Bosch, Brueghel,
qui l’interpellent «pour le foisonnement des détails, ces scènes de la
vie quotidienne», et la fascinent. En illustration, elle a le béguin pour
l’oeuvre de Windsor Mc Cay et son Little Nemo, «un petit garçon qui
raconte ses rêves tous les matins ,aprés une chute de son lit».C’est
alors que madame Breut se lance dans l’illustration de jeunesse, qui offre
à ses yeux énormément de liberté.»On peut partir de n’importe quel
sujet, l’inspiration est infinie. Mes histoires sont souvent issues de
faits divers transformés, de petites histoires quotidiennes, de mon
histoire familiale personnelle». Pour ce qui est de la forme, Françoiz
travaille beaucoup sur la pièce unique, le cousu main, le collage… Il y
a un coté bricolage dans ses travaux». j’ai commencé à travailler de
cette façon lorsqu’on m’a proposé d’exposer les livres que je destinais
à l’édition. Comme je ne voulais pas séparer les illustrations des
textes et que je ne voulais pas voir mon livre derrière une vitrine, il
fallait bien trouver un moyen de les mettre en scène. On peut dire qu’il
s’agit d’une forme d’artisanat puisque c’est autant un travail sur les
images , qu’un travail de reliure ,de mises en boites…». Pour Illiko,
elle présentera sa version d’Ali Baba et les 40 voleurs, oeuvre réalisée
à l’occasion de «travelling», festival de cinéma de Rennes. Tous les ans,
une ville y est invitée, cette année ,c’était Téhéran. C’est ainsi
qu’elle est tombée sur Ali baba, le fameux conte d’origine perse» j’ai
divisé l’histoire en quatorze boites qui contenaient chacune quatorze
petits livres» françoiz a basé son travail sur la célèbre formule
«sésame ouvre toi», les boites, lorsqu’elles sont fermées, sont sobres et
nues ,puis la petite porte s’ouvre et tout se passe à l’intérieur».

Françoiz a réalisé d’autres projets de ce type, «juke Box», par exemple,
installation rassemblant sept boites qui enferment autant de livres
illustrant ses chansons». Pour une fois, j’ai eu envie d’unir les deux,
pour montrer à ceux qui connaissaient mes chansons, une interprétation en
image de celles ci…» Car Françoiz n’établit pas de lien entre son
travail de chanteuse et celui d’illustratrice. Pour elle, par exemple, il y
a plus d’humour dans ses images, moins de mélancolie que dans ses
chansons. Les personnages qu’elle crée pour ses illustrations sont «plutot
joyeux et rubiconds». Elle prétend ne pas concevoir la musique et le
dessin de la même façon, mais rêve doucement de faire une comédie
musicale en film d’animation… D’ailleurs, musique et dessins sont
intimement liés dans le clip animé qu’elle a réalisé en collaboration
avec Spéculoos (un collectif de graphistes bruxellois), pour son morceau
«si tu disais». Françoiz a pour la musique, a l’habitude de travailler
collégialement. Son premier album a été écrit par Dominique A, son
second en collaboration avec des musiciens comme Katerine, Joeys Burns de
Calexico, Jérome minière… Le dessin est pour elle un moment rare de
création solo». c’est en effet un travail très solitaire, mais qui me
permet d’écouter aussi énormément de musique, de découvrir les perles
rares tout en réfléchissant à mes disques futurs….»

Emmanuel Dosda

Claude Bouzana

Né en 1973 à Mulhouse
La peinture est devenue pour moi un véritable mode d’expression.
Peindre c’est oser vous dire qui je suis, tout entier.
C’est pendre la Beauté comme Vérité et la vaporiser avec humilité au dessus de nos têtes.
C’est avoir le courage, vous et moi de nos émotions, de nos peurs et de nos envies.
Ce lien vivant, fort et honnête n’a de sens que s’il est reçu avec Amour et Abandon.

Merci de savoir entendre, comprendre et recevoir de moi.

Claude

Marie-Odile Baldeck

Mon travail est réalisé à l’aide de PAPIER RECYCLE ou PAPIER KRAFT, voire les deux quand il s’agit d’avoir un résultat rigide.

Les différentes STRATES de papier sont collées entre elles, en épousant la forme du moule, une BOULE en général, de façon à en obtenir l’EMPREINTE.

Ces VOLUMES inspirés du monde VEGETAL et ANIMAL intriguent dans la mesure ou pour la plupart de ces derniers, le PAPIER structurel, disparaît sous une

PATINE réalisée à l’aide d’ENCRES, de BROU de NOIX, d’HUILE de LIN et, ou, de CIRE d’ABEILLE.

Par ce subterfuge, je REVISITE, l’UNIVERS NATUREL qui questionne, perturbe, émeut.

Ce traitement confère à l’ELEMENT, une dimension, un VECU qui le LIBERE de son créateur.

Dans ces CONSTRUCTIONS le BOIS, seul, est l’ELEMENT NATUREL, effectif, il provient de mes ARBRES.

L’association ARBRE/PAPIER est évidente. Ma RELATION au BOIS est directe, sans intermédiaire, ce qui n’est pas le cas pour les autres médiums.

En utilisant des PRODUITS MANUFACTURES, j’utilise à son insu, une «Main d’œuvre» précieuse qui transforme «mon TRAVAIL» en un Travail d’Equipe.

Le choix des FORMES s’est imposé dans la mesure où elles sont RECEPTACLES mais aussi GENEREUSES, elles ACCUEILLENT et LIBERENT, elles sont en

quelque sorte la MATERIALISATION du RELATIONNEL, DONNER/RECEVOIR, une forme POETICO-MANUEL, d’un QUOTIDIEN UNIVERSEL.

Les PANNEAUX, «FEUILLAGES», travaillés aux ENCRES DE COULEURS, s’illuminent sous les RAYONS du SOLEIL. Les TEINTES VIBRANTES, libèrent une grande ENERGIE.

Mes GESTES CREATIFS sont élémentaires, je DECHIRE le PAPIER, je FROISSE le PAPIER, je COLLE le PAPIER et le COLORE, c’est l’ENFANCE DE L’ART!

Ce jeu d’ASSEMBLAGE, devient ARCHITECTURE, à travers laquelle je vous INVITE pour une balade dans mon PAYSAGE INTERIEUR.

Bulle d’Ambre

Pendant sept ans, Sandrine développe des projets artistiques et accompagne des plasticiennes dans leur parcours d’artiste.
Lors d’un de ses périples en Bretagne, elle rencontre une créatrice. Elles parlent, échangent, prennent le temps de ce rapport tactile avec les pierres… moments privilégiés, sorte de chemin initiatique. De ce voyage , elle ne revient pas indemne : un projet nouveau est là qui prend forme, prend du volume et trouve son espace. Inspirée par la lithothérapie, dans ce moment de contemplation des petites pierres dont elle a fait l’acquisition, Sandrine s’approprie le matériau en créant ses propres bijoux.

L’aluminium s’impose assez vie comme le support le plus adapté. Souple, maniable, sans nickel, et d’une grande légèreté, il donne une incontestable liberté de création. Chaque modèle est unique et associe des perles céramiques, synthétiques, de verre, ou des pierres semi précieuses à de l’aluminium en 2 ou 3 mm. Bulle d’ambre était née. De la rondeur, des courbes, de la couleur et une certaine vision de la féminité, il n’y a pas d’autre message que celle d’une femme à toutes les autres.

Burstscratch

Burstscratch est un atelier/laboratoire cinématographique regroupant des artistes autour de la pratique du support argentique.
Ces artistes ont une production individuelle et collective sous forme de film, performance, installation visuelle et sonore.
L’atelier Burstscratch est un espace de travail et d’expérimentation qui mutualise les connaissances et le matériel nécessaire à la prise de vue en super8 et 16mm, noir&blanc et couleur, développement, copie 16mm, gonflage Super8, montage et projection, etc… Ce laboratoire est ouvert aux adhérents. Les usagers y sont initiés et formés de manière à ce qu’ils deviennent autonomes dans la réalisation de leurs travaux et peuvent participer aux activités de l’association.
Nous souhaitons y développer des workshops sur différentes pratiques techniques et artistiques en invitant des intervenants extérieurs.
Burstscratch organise également des séances de cinéma expérimental sur Strasbourg, ainsi que des interventions autour du film sous forme d’atelier à la demande de structures et de manifestations culturelles. L’association peut apporter à la demande un soutien logistique et matériel à toute structure souhaitant diffuser sur des supports argentiques. Burstscratch souhaite continuer à collecter le matériel cinématographique délaissé par des particuliers ou des collectivités. Il nous semble essentiel de sauver ce matériel inutilisé, lui redonner une vie afin de préserver ce patrimoine et de pouvoir l’utiliser.