Victor Bethenod

Architecte de formation je m’intéresse depuis mes années d’études au montage photographique. Créées à l’origine pour la représentation architecturale, ces compositions digitales ont évolué au fil du temps ; glissant ainsi vers des images où l’architecture disparait pour laisser place au paysage, où la trace de l’Homme s’amenuise au profit d’une nature vierge, colossale, et « submersive ». Empreinte d’inspiration romantique, mes « images composites » représentent le plus souvent la nature toute puissante, mystérieuse, où l’Homme doit – dans ce siècle plus que tout autre – réapprendre à trouver sa place.

Christiane Bricka

Peinture acrylique et pigments, souvent sur toile lâche.

Différents matériaux préexistants, opposés et juxtaposés.

Denis Betsch

Je pratique un technique particulière, qui est le photogramme, dont le résultat est une photo mais sans utilisation d’un appareil. Ce n’est pas une image virtuelle issue d’un ordinateur (bien qu’un certain travail y soit effectué) parce que au départ, il y a un geste artistique : un morceau de matière plastique (transparent) est soumis à de la lumière polarisée, ce qui provoque de l’irisation et de la création de couleurs. La manipulation de la matière à la recherche de la forme et des couleurs parfaites est le geste créateur.

Jean-Louis Bringolf

Déjà tout enfant, j’étais très sensible aux couleurs. Ma langue maternelle était l’alsacien, mais les premiers mots français que j’ai appris étaient les noms des couleurs.
Dès l’école primaire, mon insatiable curiosité m’a parfois valu le surnom de « point d’interrogation ». Aussi, lorsque j’eus fait l’acquisition de mon premier appareil photo, je me suis intéressé à de nombreux sujets. J’ai porté mon regard sur l’architecture, les scènes historiées de chapiteaux romans, les paysages, la nature. Qu’il s’agisse de sculptures, de macrophotographies de fleurs ou d’insectes, de spectacles vivants, malgré la diversité de sujets, je les ai traité sérieusement et non en dilettante.
Passionné par la géométrie, les mathématiques et l’informatique, j’ai évolué vers de plus en plus d’abstraction. D’abord en photo, où j’étais fasciné par les interférences colorées et les gouttes d’encres de Chine de différentes couleurs se déplaçant dans des coupelles remplies d’huile, puis en écrivant de petits programmes en « basic » générant des images à l’écran.
A l’heure actuelle, je crée des oeuvres originales à l’aide de différents logiciels. Parfois je pars d’une photo que je retravaille, souvent aussi, je démarre d’une page blanche pour dessiner des géométries et des perspectives dans lesquelles le regard du spectateur s’égare et se perd. Sans oublier la finalité, qui est de transmettre une émotion face aux formes qui dansent et aux couleurs qui chantent.
J’imprime mes travaux sur différents supports, soit sur papier archive, soit pour les formats un peu plus grands, sur des toiles montées sur chassis, soit encore sur aluminium di-bond pour les rendre accessibles au public.

Myriam Booghs

Elle a appris les arts décoratifs dans des environnements internationaux sans jamais renoncer à  son premier “amour “, la marqueterie de paille : un art qu’elle pratique depuis son plus jeune âge et qu’elle allie aux différentes techniques mixtes, décelées dans le génie de l’art contemporain, qu’elle  a côtoyé, au gré de son parcours initiatique, dans différentes civilisations. La marqueterie de paille est l’art de former un panneau décoratif à l’aide de lamelles aplaties de paille durcie. La tige est fendue, aplatie, ramollie et raclée ou repassée dans un ruban plat. Elle est ensuite incrustée bord à bord sur du papier ou du bois jusqu’à ce que la surface soit couverte. Le processus est entièrement fait à la main. De la préparation de la paille en rubans, au processus de teinture, au choix et à l’incrustation de chaque morceau de paille sur la surface, l’art de la marqueterie de paille exige de la patience et un sens bien développé de couleur et de ton.

Alice Blot

Je construis des images intuitives, rigoureusement mises en scène. Des photographies au goût de poème, de narration enfantine. C’est le souvenir de ces jeux, où rien n’est impossible, qui me nourrit. On embarque sur une flaque-océan, on se retire dans un carton-caverne aux merveilles, on joue à faire semblant d’être mort.

L’enfance, c’est une petite scène sur laquelle on va passer sa vie à construire les fondations de notre existence. Une période d’apprentissage où l’on joue et rejoue ce que pourraient être nos vies d’adultes.

Ce sont ces grandes décisions, maniées avec innocence, que je cherche à mettre en avant, à ritualiser dans mes photographies. Un bric-à-brac fait de bougies-lucioles sacrificielles, de tapis qui n’en finissent pas de ne pas décoller, de gisants exilés aux pieds nus revenus d’un temps lointain comme un miroir de notre histoire actuelle.

Johannes BlonK

La création est une des plus belles aventures de ma vie.

Avec les années qui passent je vois le superflu qui m’entoure. Parfois l’essentiel est caché par l’inutile d’où l’idée de me diriger vers le basique, le pur, le sobre.
En combinant de simples formes géométriques en trois dimensions, des couleurs et différents matériaux je m’offre une palette infinie de possibilités. Mon plus grand défi est d’aller vers le moins et d’oser m’arrêter.

Bienvenue dans l’abstraction géométrique, un mouvement artistique qui dure depuis plus de 100 ans. J’essaie de le faire perdurer à ma façon en créant des tableaux 3D, sculptures, suspensions et installations.

Florence Bohnert

FLorence Bohnert réalise d’étranges personnages cousus, d’étoffes composites, mêlées de coquilles, d’os ou de cheveux. Corps entiers ou en morceaux. Objets détournés, ramassés assemblés en figures tantôt macabres, tantôt riantes. Formant procession ou bien solitaires.

Allan BARRAULT

Je façonne l’argile depuis une dizaine d’années. Je me suis perfectionné dans les cuissons à bois dans des fours traditionnels asiatique.
Cette procédure de cuisson apporte une dimension unique à la pièce. Les traces inscrites par les feux sont ensuite rehaussées à l’or.
Mes sculptures ont la particularité d’avoir un effet de texture qui m’est propre. Certains y voient des écorces d’arbre, d’autres des pierres usées par le temps.
J’aime me dire que le spectateur de mes créations se construit lui aussi son univers, librement.

Véronique Bader

Céramiste depuis 20 ans
J’ai commencé à pratiquer auprès d’artistes et d’artisans issus d’univers variés.
En parallèle J’ai suivi des cours et des stages à L’IEAC de Guebwiller.
J’enseigne depuis quelques années les techniques du modelage aux enfants et encadre un groupe d’adultes dans leur propre recherche.
J’exerce en institution avec une approche s’apparentant à de l’art thérapie.
J’avance au gré des découvertes, des recherches et rencontres céramiques.