Type : permanent
Silvi Simon
Céline Godié
Géraldine Bard
Géraldine Bard, artiste peintre de l’image écrite, fusionne les mots et les couleurs dans un ballet visuel envoûtant. Elle explore un univers empreint de subtilité, mettant en scène principalement des personnages, des portraits (animaux, femmes et enfants), qui évoluent dans un décor végétal fleuri de baobab.
Chaque œuvre de Géraldine est une invitation à un voyage poétique, qui transporte le spectateur des racines à la cime des arbres pour atteindre le ciel et la lumière. Son processus artistique commence par une vision initiale, suivie d’une recherche de photos pour illustrer au mieux son idée visuelle. Elle réalise ainsi un photomontage mental avant de composer sur la toile.
Au terme de la réalisation, Géraldine écoute les histoires que le tableau lui raconte, puis elle donne vie à des récits en écrivant un poème. Chaque tableau est ainsi accompagné d’une prose poétique, formant un ensemble harmonieux où l’image parle et s’écrit. Les œuvres de Géraldine font découvrir l’art d’une artiste qui peint avec les mots et écrit avec les pinceaux.
Christiane Bricka
Elle peint principalement sur toiles libres (acryliques et pigments), mais également sur des matériaux de récupération, s’inscrivant dans la lignée de l’abstraction lyrique et du colorfield. Elle s’intéresse à la matérialité de la peinture et superpose ainsi les couches sur ses toiles.
Concernant la présentation de Madame Bricka, ce texte de Germain Roez décrit très justement : « Liberté de la couleur intérieure : Inlassablement, elle caresse l’intériorité de la couleur. Elle égratigne délicatement les plissements mordorés. Les gestes du dessin raffinent la couleur. Pourtant, en certains lieux de sa peinture se joue comme un drame existentiel (rouges et épines du robinier, contrastes bruyants, collisions). Des verts, que Véronèse envie, s’immiscent dans les raies de lumière. La peinture se dévoile. Ne pas se fier à la beauté qui apparait au premier regard, mais saisir l’épaisseur même de ce que signifie le brio de la couleur, la liquidité du tracé, la rudesse du pigment. La peinture de Christiane Bricka est dans le même temps une quête intérieure de ce qu’est vivre mais aussi un témoignage de ce que la peinture engage ontologiquement. Se questionnant sur elle-même tout en interrogeant l’être qui la produit. Sorte d’aller et retour qui entraine le regardeur dans un infini fécond. Il ne faut plus avoir peur du ressenti, ni de la référence cosmique, ni d’une certaine idée du sacré, il faut simplement accepter cette chose difficile qu’on appelle la liberté. »
Mais s’il est également possible d’intégrer cet extrait de l’article de « Quand la lumière affleure – Semer la couleur de Christiane Bricka – Du 8 novembre au 19 décembre 2019 » publié dans COZE en 2019 : « La peinture de Christiane Bricka relève d’une alchimie, d’un lent processus d’élaboration des formes et des couleurs. Elle pose, elle effleure, elle attend. Puis elle scrute. L’alliance qu’elle cherche nécessite de la patience, une inscription dans la durée. Longtemps la couleur se déployait verticalement, des lignes, ascendantes et descendantes, liées entre elle par des écarts coloristiques somptueux. Une sorte de soie de couleur. Ce déploiement, aujourd’hui elle le contrarie par des gestes plus courts et plus obliques comme si le paysage était maintenant traversé par une angoisse plus existentielle. Lorsqu’elle peint, elle efface ou dilue la couleur avec la paume de sa main. Elle fait toujours ce chemin entre son jardin et son atelier, entre les objets délaissés, qui ont une vie propre et sont souvent usés. Elle se les réapproprie.«
Chantal Mura
Nadine Nette
Evgenia Kashirina
Je m’appelle Evgenia, je viens de Russie. Je donne des ateliers de dessin et de peinture pour enfants et adultes. J’essaie de trouver un équilibre entre l’art académique et expérimental
Simon Hampikian
Originaire d’un milieu rural de l’arrière-pays bordelais, j’ai vite appris à assembler, réparer, fabriquer et créer avec ce qui se présentait autour de moi. Mes grands-parents, agriculteurs, et mon père, passionné de charpente marine, avaient ces compétences pour l’agilité plastique quand il s’agissait de repenser les objets; ils m’ont transmis un héritage qui m’a mené au design.
J’ai d’abord été formé à sa version industrielle, bénéfique mais restrictive à mon goût, avant de suivre un cursus plus artistique à la Haute Ecole des Arts du Rhin pendant quatre ans, où j’ai pu trouver une approche plus personnelle, et qui m’a mené jusqu’en Alsace. J’y ai effectué des stages marquants : l’un chez Björn Steinar, représentant de PreciousPlastic en Islande et l’autre chez Bram Vanderbeke, artiste-designer belge, membre de du collectif Brut.
Je commence cette année un nouveau chapitre de ma vie professionnelle : mon installation dans mon premier atelier, à MotoCo. J’y débute mon activité. Cet espace est un élément essentiel dans ma vision du design : j’y produit principalement des projets personnels mais il me sert aussi d’espace de prototypage, d’expérimentation et agit comme un lieu d’échange.
