Mélody Seiwert

Mélody Seiwert est une photographe plasticienne née en Lorraine en 1960. Elle réalise de nombreuses expositions en France et à l’étranger. Elle célèbre les domaines photographiques par une pédagogie qui permet à de nombreux publics d’appréhender les processus de création par les médias de l’image.
Pendant une quinzaine d’années elle se consacre à une série photographique, nus, portraits et émotions. Décrypter les corps : corps nus, corps en mouvements de danseuses et de danseurs et corps absents des tombes. De l’exploration du corps est venu le désir d’appréhender le visage. Ces empreintes qu’elle prît à travers un procédé original excluant le boîtier photographique, reflètent une momification, comme si l’empreinte photographique dévoilait non pas le présent mais le futur de sa propre mort. Cette investigation autobiographique l’ouvre progressivement à l’existence de l’autre et à l’altérité.
Un voyage en Slovaquie l’amène à s’intéresser aux populations tziganes, puis en Roumanie avec les Roms. Plus tard elle vit une vraie rencontre avec l’Afrique et les visages de ses multiples générations. De ces expériences, plusieurs séries de type reportages/témoignage verront le jour. L’intérêt des instances publics pour ces épreuves photographiques lui ouvrira un champ de transmission et de partage auprès de groupes scolaires, résidence d’artiste financée par la Ville de Strasbourg ainsi que par l’Unesco au Cameroun. En 1995 la Bibliothèque Nationale acquiert un choix de dix-sept œuvres parmi cinq de ses séries pour son fonds photographique.
Une autre série, menée dans les années 2000, a permis le témoignage et l’exploration de la vie des centenaires en Alsace. Les nombreuses expositions ont donné lieu à et d’un film documentaire de 26 ‘ et à un ouvrage : « Portraits et destins de Centenaires en Alsace. » Le projet dans sa globalité a été soutenu par toutes les instances régionales : Ville, Région, Département.
Dans la cohérence de sa trajectoire de recherche, scrutant le visible, les formes de l’humain et la manifestation de la sénescence inhérente au corps, Mélody Seiwert explore à présent le micro monde végétal et ses phénomènes de putrescence infinies qui, comme en un orgasme cosmique, explose la matière vers le Tout originel.

Gérard Doutreleau

Le beau, il ne le revendique pas comme un manifeste théorique, mais comme ce qui advient dans le travail de la matière, comme l’irruption d’une émotion qui déborde devant la perfection issue du hasard dominé, quand les formes sont bien en place et que le geste maîtrisé reprend le pouvoir sur le tableau.
Il faut imaginer l’artiste au sol, courbé sur son panneau de peuplier, entouré, comme en un dispositif scénique, de tout l’attirail spécifique de son travail, celui qu’il s’est forgé au cours du temps : cales, balais, chiffons, éponges, jute, papiers froissés, couteaux, pinceaux, huiles, acryliques et pigments, et les récipients qui contiennent tous les mélanges qui vont couler lentement sur la toile, ou s’émulsionner, dans une alchimie connue de lui seul, jouant sur les contrastes ou les transparences, la dilution de la couleur et les empâtements.
Mais laissons là l’artiste pour entrer dans l’œuvre.

Nikosan

Nikosan est un illustrateur dont le travail s’inspire des traditions du Japon, en particulier du concept esthétique wabi-sabi et du rapport à la nature qu’entretiennent les japonais. Une grande partie de son travail artistique s’inspire également de la culture du thé sous toute ses formes.
Une délicate poésie tout en sobriété se dégage de ses oeuvres, qui sont pour la plupart réalisées selon la technique de la linogravure.

Emilie Philippon

Mon univers graphique se compose de formes géométriques, éléments typographiques, effets de matières propre aux techniques que j’emploie. Mon style est de tendance minimaliste avec des influences pop.

Patrick Seyller

Urushi tsugi & Kin tsugi.   Jointures de laque & jointures d’or.  La restauration de céramiques avec des préparations de laque naturelle, par des artisans Japonais, est une technique documentée depuis le XVIe siècle.  Animée par la pensée Taoïste, cette pratique est portée par un idéal esthétique, philosophique ;  le Shabi.  La pratique des “jointures de laque“ restaure  l’objet et affirme les lignes de force d’une brisure, suggère une compassion aux objets du quotidien, fêlés ou brisés. Elle introduit un nouveau cycle de vie et d’utilisation de l’objet.

Hélène Grandemange

Les Arts Domestiques ce sont des bijoux et accessoires entièrement brodés à la main.
Les modèles sont dessinés à la main puis brodés sur différents médiums, tissus, papier, feutre ou cuir.

Gros Gris

Gros Gris N°4 Duel :
À une époque où l’on se délecte de clashs en tout genre et s’écharpe à la moindre occasion sur les réseaux sociaux, Gros Gris enfonce le clou et s’attaque au thème du Duel pour son quatrième numéro. 22 contributeurs, auteurs, chercheurs, illustrateurs, plasticiens –parfois réunis en duo– ont relevé le défi et se sont confrontés au sujet avec audace dans nos pages. Au cœur de l’arène, derrière son écran ou face à un miroir, on assiste à des combats polymorphes, divertissants, déraisonnables ou nécessaires.

Beate Angeloni Baldoni

Beate Angeloni Baldoni (Artiste Textile) bevorzugt als künstlerisches Ausdrucksmittel das Textile in seiner Vielfalt. Sie widmet sich dabei vornehmlich der Textilen Collage, dem Patchwork und dem Quilt. Sie zeigt in der Ausstellung Ateliers Ouvert im Atelier 152 Textile Collagen und Siebdrucke auf textilem Untergrund. Ein zentrales Motiv ist die Wirkung und der Zusammenklang von Farben.

Isabelle Thelen

Mon travail s’articule autour de la mémoire, de ces traces infimes que je cherche,
collecte et dont j’explore les détails pour les mettre au service de ma narration. En mêlant la texture des tissus à la poésie des mots, je cherche à provoquer l’imaginaire et à questionner notre vision des choses.
Dans mes installations, je choisis délibérément de ne pas, ou peu, intervenir sur les choses, juste les (re)mettre en scène et les donner à voir.
Là est bien mon intention, simplement se laisser saisir par l’instant et la poésie des choses.