Alice Rochette

Alice Rochette est invitée par Nicolas Couturier et Cécile Tonizzo pour les ateliers ouverts. Depuis l’an dernier, elle travaille sur des techniques d’assemblage en bambou pour réaliser une cuisine mobile, mêlant en même temps conception, construction et expériences. Cet objet répond à l’envie de créer des événements culinaires itinérants, des points de ralliement dans des lieux isolés. En chemin, la rencontre de paysages et la récolte de plantes sauvages serviront à composer des sauces chaque fois différentes.

Till Brockmeier

Ma vision est de toucher et d’inspirer les gens avec mon art à la fois dynamique et réduit à l’essentiel. Je m’intéresse aussi bien aux thèmes abstraits et géométriques « intemporels » qu’à l’abstraction de thèmes actuels. Pour ce faire, j’associe des contraires comme l’immobilité & le mouvement et je combine des formes avec des couleurs et des lignes dans un esprit ludique et vivant.
En outre, je travaille actuellement sur le lien entre l’écriture et l’image écrite. C’est ainsi que des structures d’écriture deviennent des formes géométriques d’écriture. J’associe souvent des poèmes à des structures circulaires, qui sont liées à la polarité entre condensation et dissolution, entre concentration de la forme et de l’espace.

Jacques Herrmann

Jacques Herrmann entend susciter une expérience sensible de la peinture. Tantôt abstrait ou minimal, optique ou haptique, il varie ses approches de la peinture afin d’en cultiver la diversité et d’en renouveler ou revisiter les mouvements. Entre savoir expert et profane, la curiosité qu’il entretient pour la peinture, son histoire et ses particularités, agrémentent son travail d’anecdotes qui imprègnent sa pratique. Les propriétés et les périphériques de la peinture sont pour lui autant de facettes à explorer qui lui permettent d’en redéfinir le statut et de parfois établir des compromis avec la sculpture et l’installation.

Attentif à la place de la peinture dans son quotidien, son utilisation esthétique et son esprit pratique, il cherche à en approfondir ses connaissances et à s’emparer de ses spécificités. L’abstraction est pour lui un espace de liberté et d’expérimentation qui l'entraîne en terra incognita à la recherche des possibilités picturales.

Crepuscule.studio

Les luminaires de Yoann Favre sous le nom crepuscule.studio allient la légèreté du bois aux qualités optiques du verre pour proposer des produits uniques créant une atmosphère des plus chaleureuses. Une délicate harmonie de reflets est créée par l’utilisation détournée de nuages de… pipettes pasteur !

Les créations crepuscule.studio vont de la simple lampe de chevet jusqu’aux compositions majestueuses taillées sur mesure pour un lieu. Les créations sont fabriquées à la main, en ayant toujours à l’esprit une sobriété quant à leur impact sur l’environnement. Les couleurs et matières sont travaillées pour s’accorder dans chaque intérieur avec élégance, en lui ajoutant une note unique.

Les réalisations sont manufacturées avec soin dans les ateliers de la Fabrique, à Strasbourg. Les dessins et l’assemblage des lampes sont effectués dans les locaux de la Maison Rose, tiers-lieu artistique et culturel de Strasbourg. Les échanges de savoirs dans ces lieux sont une composante cruciale pour crepuscule.studio afin garder un style toujours plus unique.

La qualité d’Artisan d’Art de crepuscule.studio est reconnue depuis 2017 par la Chambre de Métiers et d’Artisanat. La région s’est aussi engagée pour soutenir ce projet en 2021 avec l’attribution de la bourse « Entrepreneuriat des Jeunes » par la région Grand-Est.

Venez découvrir les créations crepuscule.studio de Yoann Favre lors des ateliers ouverts à la Maison Rose. Une animation autour des couleurs et matières d’un luminaire dans un espace avec le rendu réaliste sera proposée lors des ateliers ouverts.

SueHo

Susanne s’est spécialisée dans la conception et la fabrication de produits upcycling minimalistes et intemporels. Sa marque SueHo représente une gamme de produits écologiques et durables.

Son approche unique consiste à recycler chaque pièce textile dans son intégralité. Pour ses créations, elle utilise principalement du denim et du cuir de seconde main.
Il s’agit de matériaux robustes et intemporels qui deviennent des éléments de patchwork contemporain. Un jean se transforme ainsi en sac, chausson,
coussin et autres accessoires uniques. Tous les produits SueHo sont des pièces uniques ou en petites séries fabriquées à Strasbourg dans son atelier à la Maison Rose.

Pétrole édition

Pétrole Éditions a pour perspective d’éditer des livres et des objets multiples. Pétrole Éditions fabrique et publie des livres, dont la forme et le contenu sont intimement liés, des livres dits « publications d’artistes». Aussi, nous cherchons à montrer ce qui se fait aujourd’hui dans le champ artistique, ce que nous rencontrons. Nous revendiquons une pratique de l’édition expérimentale, libre et collective.

La structure éditoriale mène une action régulière un périodique nommé Talweg – les six numéros de la transrevue sont édités à 500 exemplaires ainsi que des publications d’artistes ; Tablette de Joséphine Kappelin, Lisières de Vincent Chevillon, etc. Revendiquant les frontières, s’installant à mi-chemin entre diverses disciplines artistiques et différents genres éditoriaux, TALWEG fait tenir ensemble des idées et des images. Menée à la façon d’un laboratoire de recherche au sein duquel se côtoient des propositions plastiques et théoriques, points de vue artistiques, littéraires et scientifiques.

Pia Gisler

Son art engage une confrontation constante avec les rejets de la consommation au quotidien des sociétés autant nanties que démunies. Avant que les mots recyclage et récupération ne soient sur toutes les lèvres, elle créait ses
premières œuvres avec des feuilles de métal et de fil de fer usés, du bois de
rebus, des fragments de textile et céramique récupérés, des 0bjets en fin de vie,
ou plus couramment, perdus ou jetés. La combinaison de ces matériaux divers et
variés, parfois ramenés de voyages ici ou ailleurs soulève des questions sur les
cycles de production et de circulation des objets, la capacité et le bien-fondé de
leur réutilisation, leur impact immédiat et à long terme sur l’environnement et
notre cadre de vie. Ses œuvres sont ainsi constituées d’objets, d’images et
vidéos de diverses compositions et installations. L’art dans l’espace public a
toujours fait partie de son intervention. En plus de son travail personnel, elle a
participé de façon continue à des projets communs avec d’autres femmes, dont
le duo gasser&gisler et le collectif Pol 5. Elle a effectué plusieurs résidences de
création sur différents continents et reçu de nombreuses bourses et récompenses
pour son travail qui est également accompagné d’une importante documentation
sous forme de catalogues, essais, articles de presse et de critique d’art. Plus
d’informations sur les sites associés à son travail.
Je travaille principalement avec des matériaux pauvres : tronc d’arbre, tôle, rouleau de fil de fer, tissu. Au fil de mes voyages, j’ai été attirée par des objets comme les moustiquaires, carreaux et parapluies que je retrouve partout, mais souvent dans des fonctions différentes. Par exemple, le fil de nylon est l’élément de base du parapluie et de la moustiquaire, tout comme la terre est la matière première de la céramique. Mais, la moustiquaire joue un rôle davantage vital en Indonésie, au Sénégal ou au Mali. Recoudre des moustiquaires pour en faire une représentation du filet de sauvetage que constitue cet objet, surtout pour les enfants et personnes vulnérables, c’est aussi engager une recherche sur ses prédécesseurs locaux, en fibre végétale ou en lamelle de feuille (de palmier), relier la création d’un espace privé et sain et la lutte contre les fléaux qui affligent encore de nombreuses communautés humaines. Raison pour laquelle, le voyage a toujours été une grande source d’inspiration pour mon travail. Il me « défamiliarise » des objets même familiers, me force à réfléchir sur leur substance et malléabilité et à penser en profondeur leur transformation.

Salon d’Art Télépathique International

Histoire de faire un StateMint!
Le SATI est un salon artistique et poétique qui donne une alternative aux problématiques actuelles de confinement des lieux culturels.
Il doit bien sûr être d’abord pris sous l’angle de l’humour.
Ce qui ne l’empêchera pas de glisser vers une dimension plus expérimentale et expérientielle. L’avenir nous dira déjà jusqu’où cette expérience nous portera, mais je ne suis pas devin.
L’espace-temps est indiqué sur l’affiche : il y a un créneau horaire et une adresse pour un courrier !
Mais, nous savons qu’il existe des trous de ver !
En cette période post-moderne, à chacun de développer, avec sa boite à outils et sa culture propre, ses compétences en matière d’extra-lucidité.
Si nous voulons rendre compte de cette expérience, il nous faudra la matérialiser par tous types de moyens : Traces mémorielles, au sens large : plastiques, photographiques, numériques, textuelles et autres…
Le tout doit tenir dans une valise.
L’art et la poésie érotique sont, bien sûr, les bienvenus, mais attention, toutes les dimensions spatio-temporelles ne sont pas interdites aux moins de 18 ans !
Pensez à régler vos montres sur le temps universel !
BON VOYAGE…
Vincent Schueller, le 30 décembre 2020

Olivier Charpentier

Autodidacte, j’ai un parcours technique, industriel, et depuis toujours je «bricole» avec des objets récupérés, avec cette idée de ne pas gaspiller, de recycler et de réutiliser. Mais dans tous ces objets destinés à la ferraille, et à être refondus, on y voit parfois des formes qui en inspirent d’autres. C’est la raison pour laquelle mes creations sont essentiellement en metal recyclé, outils abandonnés, inutilisés auxquels une nouvelle vie est donnée sans trop dénaturer leur aspect premier, ensuite une patine rouillée est appliquée ainsi qu’une finition vernie ou à la cire d’abeille. Chaque pièce faite à la main est unique, ces « déchets » vont vers une seconde vie et une nouvelle histoire.

Emmanuel Antoine

La série Terre d’Encre aborde la notion de paysage avec peu de moyens, l’eau, l’encre de chine et le papier. Il s’agit de faire naitre le paysage à partir de la trace, de l’empreinte. La lumière enfouie dans la profondeur du papier révèle la force et l’énergie du paysage.

Cette série rejoint l’approche de Shitao : « L’encre en imprégnant le pinceau le dote d’une âme, le pinceau, en utilisant l’encre la doue d’esprit »