Ralph Bürgin

Ralph Bürgin (* 1980, Bâle) est peintre. Dans l’espace prétendument restreint de l’huile sur toile, il éprouve sans relâche la représentation du corps par la peinture. Quelle(s) relation(s) entre ces deux entités – la toile et le corps humain – aux dimensions, formes, matérialités, temporalités et exigences de survie si di érentes ?

Kaspar Flück

Kaspar Flück (*1989, Solothurn) opens multiple and ambiguous spatial structures in his classical oil paintings, waving between light and dark, in layers repeatedly reamed. Similar to puzzles, the paintings leave open whether one looks into spaces or at bodies. Birth cave and star birth thus overlap even more intimately than in religious painting, but at the same time without any Christian sentimentality. With Michael Biberstein (1949-2013), the baroque Solothurn has already produced an artist who catapulted himself from the aesthetically exuberant historical epoch directly into modernism. However, the latter rather docked to the light frescoes of the late Baroque, while Flück explores the dramatic Chiaroscuro painting of the altar paintings of the 17th century anew.

Katharina Holderegger, Kunstbulletin 4/2018

Daniel Svaton

Ja, in den Bildern von Daniel Svaton lebt eine ganz eigene Stille. Man könnte sie auch als Poesie der Stille in sublimer Bewegung nennen. Bildmomente, die das in sich Ruhende, jene Augenblicke vergegenwärtigen, die frei sind von assoziativen Absichten. Daniel Svatons Malerei ist ungegenständlich, das heisst ganz einfach ohne festlegende Gegenstände.

Auch wenn man in manchen Arbeiten aufgrund gewisser horizontaler Strukturen Landschaftliches erahnen könnte, mit seiner feinsinnigen Acrylmalerei will Daniel Svaton bewusst keine Geschichten erzählen, nichts abbilden, darstellen oder an etwas erinnern.
Und dennoch sind seine Bilder keine Zufallsgeschehen. Sie entstehen im spannungsvollen, malerischen Prozess zwischen intuitiver Kontemplation und aktiver malerischer Konzentration, Offenheit und Ergriffenheit.
Daniel Svaton versucht in seinen Bildern jenen Augenblick zu kreieren, wenn alles zur Ruhe kommt, frei ist vom Denken, Gedankenlärm und Bilderfluten, wenn eine heitere Stille sich ausbreitet. «Ich würde es einen spirituellen Moment nennen oder auch einfach einen Glücksmoment», kann man den Künstler aus einem Interview zitieren.
Gerade in dieser – wenn auch nur vordergründigen – Einfachheit der Bildgestaltung, in den reduzierten Farben, in leicht flirrenden nuancierten Bewegungen und körperhaften, rhythmisch schwebenden Gebilden, entwickelt sich eine leichte, ja heitere Atmosphäre voller Gelassenheit und Kraft, ein schwebender und doch in sich ruhender Pol.

In lasierenden, luziden Schichten und formalen Überlagerungen lässt Daniel Svaton – auf meist dunklem Hintergrund (schwarz, dunkelblau, dunkelrot) – seine Inhalte wachsen, verdichtend, sich zu abstrakten Räumen erweiternd, in denen Bilder und Assoziationen, Worte und Geräusche abwesend, ja unnötig sind. Prägnante, fast klar umrissene Flächen stehen wolkig wirkenden Bereichen gegenüber, die eine geheimnisvolle Tiefe suggerieren, in der die Stille lautlos zu klingen scheint.

Denn es geht um den Raum und um die Stille im Raum, um das Gefühl, wenn unsere Gedanken, unsere inneren Bilderwelten, unser Bewusstsein zur Ruhe kommen. Wenn wir die Gedanken loslassen und uns die Gedanken loslassen, wie jener Moment, wenn man in einen Sonnenuntergang eintaucht, wenn diese Stille greifbar zu Farbe und Form wird.
Daniel Svatons Bilder eröffnen sich den Betrachtenden als Ort des Friedens und der Meditation, der einlädt, sich auf diesen meditativen Einklang einzulassen.

Eva Buhrfeind, Kunsthistorikerin, Oktober 2016

Diana Dodson

Die Werke von Diana Dodson oszillieren zwischen Abstraktion und Figuration, das Medium der Malerei reflektierend. Zwischen konzeptionellem Kalkül und malerischer Geste entstehen konkret-expressive Arbeiten, die den Malprozess und die physikalischen Eigenschaften der Farbe untersuchen. Naturelemente und geometrische Fragmente treffen sich in ätherischen Farb- und Lichträumen, installative Arbeiten befragen das Verhältnis zwischen Malerei und dreidimsionalem Raum.

Nargez Mirnezhad

Je suis née à Mashhad, en Iran, en 1985. Depuis 2018, je vis , étudie et travaille à Strasbourg.

C’est dans la vie quotidienne que je trouve l’inspiration. Mes dessins, peintures, gravures et vidéos y font références d’une manière ou d’une autre. Ce sont des vies empruntes d’une solitude parfois tragique, de désespoir, d’absence d’avenir, que je représente. Ces situations je les puise tant dans la culture occidentale que dans celle orientale. Solitude et désespoir sont universels !

Durant le confinement, reléguée dans l’espace étroit de ma chambre d’étudiante, le lit s’offrait à mon regard presque incessant, lorsqu’il n’était pas mon refuge. Il est devenu, dès lors, le sujet principal de mes toiles. Les draps défaits sculptés par la lumière, sont les arabesques de cette solitude obligée dans une architecture vide. Des nuances subtiles de gris lumineux, des couleurs douces mais froides obtenues par le mélange des bleus glacés avec leur complémentaire orangée, des contrastes, des combinaisons avec de brèves incursions de couleurs parachèvent l’atmosphère.

Le choix de la peinture à l’huile n’est pas anodin, il concourt à mon sens à un style expressif.

Symboles féminins et des allégories s’installent dans mes toiles. En 2011, j’ai réalisé des natures mortes peuplées de chaussures, tant féminines que masculines. Cette collection, fruit de mes émotions, reflétait « La société aux pieds nus », titre de la première de mes expositions personnelles.

Mon histoire de femme marquée par la culture perse reste prégnante.

Evelyne Widmaier

Pouvez-vous nous présenter son travail ?

Née à Strasbourg, Evelyne Widmaier dessine et peint dès son plus jeune âge, fréquente l’atelier de Marthe Kiehl, puis les cours de Philippe Steinmetz et de Camille Hirtz. Installée à Mulhouse, elle s’inscrit au cours de dessin de Jacky Chevaux à l’Ecole des Beaux-arts avant de découvrir la peinture à l’huile, qu’elle adoptera résolument. Evelyne Widmaier participe très régulièrement aux grands salons nationaux (Salon des Artistes Français, Salon Violet, Salon d’Automne, Salon Comparaisons, Société Nationale des Beaux Arts,…) ainsi qu’à des expositions de prestige à l’international. Ses œuvres font chaque année l’objet d’une exposition personnelle. « La peinture est mon mode d’expression, je me sens maintenant totalement libre avec les couleurs, je joue avec elles. Je peins chez moi, avec la lumière du jour venant de gauche, en écoutant Bach, Brahms, Schubert … J’oublie tout ce que je sais, et c’est le geste qui doucement s’impose. J’aime construire, déconstruire, reconstruire, poser la matière, la gratter, la triturer, l’étirer… jusqu’à ce que la toile vive soudain de sa vie propre. Peu importe le sujet. Il s’agit de faire revivre la vie et ses composantes, l’air, l’espace, la lumière, le mouvement, avec quelques couleurs et un pinceau sur une toile de lin. Dérisoire peut-être, mais tellement vivifiant ! « 

Barbara Henkes

Je suis un peintre d’observation à l’huile et au pastel. Je peins principalement de manière figurative, mais j’aime aussi abstraire le monde naturel dans mes peintures.

Gievirni

En 2009, inscription aux ateliers des Beaux-arts de la Ville de Paris pour suivre le cursus dessin (3 ans) puis peinture (4 ans) en cours du soir. 

Depuis 2017, travail sur des séries. Les sujets sont divers (animaux, architecture, personnages,…) Pour les supports, j’utilise principalement de la récupération (emballage, carton, enveloppe, plastique, papier photo, papier carbone, petits objets, etc.) qui me laissent plus de liberté et apportent à l’œuvre d’autre effets (plus ou moins de matières, tâches, reflets).

 

Wonderbabette

S’exprimer différemment, découvrir de nouveaux langages qui nous permettrons de formaliser nos pensées. L’art porte les idées, les points de vue, les univers du créateur. Il va permettre de communiquer sur d’autres modes, plus instinctifs, plus émotionnels.Mes productions allient le merveilleux avec des questionnements bien réels, en écho avec mes ressentis sur le monde, les incompréhensions que j’ai de celui-ci et la farouche volonté de l’envisager autrement. Wonderbabette agit depuis avec des publics dits sensibles, cherchant à ouvrir les yeux sur l’absurdité de nos comportements ou de nos fonctionnements au moyen de pratiques artistiques.Sensibiliser à la responsabilité que l’on a chacun de pouvoir agir sur et autour de soi, dans la société, dans son quartier, dans nos relations avec les autres… « C’est avec douceur que l’on ferme les yeux des morts, c’est avec douceur qu’il faut ouvrir les yeux des vivants. » Jean Cocteau

Kamille Plumecocq

Née en 1992 avec une volonté profonde de dessiner, Je suis passée par une école d’illustration et de bande dessinée pour perfectionner mon trait et apprendre la narration. je me passionne aujourd’hui pour ces deux domaines qui me permettent de raconter des histoires tout en m’amusant. Particulièrement portée sur l’expression graphique, j’aime peaufiner mes illustrations pour retranscrire une atmosphère précise et raconter des histoires par l’image. Faisant en sorte de ne pas m’ennuyer ni m’enfermer, j’oscille entre plusieurs styles graphiques, souvent reliés par la couleur ou la technique, et je cherche à expérimenter, renouveler en découvrant de nouvelles façons de m’exprimer comme par le collage ou encore la gravure, découverte depuis peu. Sensible à l’environnement et au monde du vivant, j’aime travailler autour de ces thèmes. Je joue avec le trait et cherche à le déformer pour le rendre plus organique et frôler l’abstraction.