
Pratiques : Peinture


Régine Falbriard

Eléonora Terzis
Qu’il s’agisse de peinture ou d’écriture, les questions de l’intime et de la mémoire, des identités plurielles, des lieux, de la famille, des liens et des corps, tiennent une place essentielle dans mon travail.
Les peintures, de la gouache sur cartons grand format, dressent des auto-portraits ou des portraits qui saisissent des scènes de vie intime ou familiale en plan rapproché. L’échelle agrandie, souvent du 1 et 1/2 ainsi que le cadrage serré, donnent à voir, à regarder, l’instant ou la personne saisi.
Par ailleurs, une série de portraits représentant des personnes, encadrant.e.s du périscolaire, donne à voir ceux avec qui nous sommes étroitement (parentalement) lié.e.s et dont nous ne savons, ne voyons pas grand-chose.
L’écriture, dans mon travail, prend la forme de prose, de prose poétique ou encore d’un livre-journal. Le travail des mots, par des titres et des dates, des lieux, vient aussi renforcer ou faire dissoner les peintures, et leurs donner une signification nouvelle, plurielle ou poétique.

Miguelina Rivera

Julien Gander

Keam Tallaa

Nelson

Gaïa Fyot
« Entre dessin, peinture, motif et tissage, mon médium est la ligne. Elle me permet de dresser des portraits, de provoquer la rencontre, de lier et de métisser les histoires et de raconter les existences.
J’aime capter les singularités que je rencontre et leur permettre de se valoriser, soit à travers des ateliers que j’anime, soit en racontant des histoires dessinées et/ou peintes.
J’utilise et je transmets aussi quelques rituels d’artisanat de la laine tissée. Ils sont à la fois un médium de partage, de découverte de l’autre mais aussi un bon outil de méditation, par l’allure qu’ils convoquent. »

Sun Choi

Gashi Shqipe
Réalisé in-situ, le travail de Shqipe Gashi se caractérise par la diversité des supports et des médiums qui se répondent les uns aux autres et qu’elle met en scène en fonction des espaces/environnements d’exposition. Nourrie des codes de la scénographie, de la littérature et de l’histoire de l’art, elle emprunte aussi bien aux codes du théâtre, du consumérisme qu’à ceux de l’histoire de l’exposition pour explorer la construction de nos structures sociales. Ce qui l’intéresse ce sont les conditions particulières qu’une chose a besoin pour exister et les interactions qui se mettent en place entre l’oeuvre, son contexte et son spectateur. Les combinaisons de couleurs et d’esthétiques qu’elle associe à différentes histoires et cultures lui permettent d’annuler les normes et les hiérarchies prédéterminées dans les différentes compositions de son travail.