
Pratiques : Peinture


Vincent Konik
Mon champ d’activité artistique reste varié, de la peinture figurative à celle qui n’en relève pas, de l’installation en volume jusqu’à l’interaction possible entre un texte et un environnement. J’essaye de réagir de manière sensible, par le moyen de formes et de couleurs, à la succession d’évènements produits par le monde proche et lointain. La nostalgie est pour moi une puissante source d’inspiration.

Brice Faynot

Nadia B.
L’esthétique du vide Un jeu visuel entre l’espace dessiné et non-dessiné. En effet, le vide fait partie intégrante de l’œuvre. Le moindre trait change sa valeur et interroge sur les émotions que suscite une surface inoccupée ; l’absence, le manque et ou inversement l’ouverture sur d’infinies possibilités. La répétition de la ligne est la base du travail. C’est un moyen pour figurer l’écoulement du temps. Les éléments géométriques viennent stabiliser ou troubler la fréquence de ces lignes. En plus d’explorer les contrastes entre le vide et le plein, le rythme et la dissonance, il s’agit aussi de mettre en avant la contradiction entre le côté intellectuel des tracés, mesures et plans et la sensibilité d’une écriture abstraite.

Jonas
2010 2012 Visual art school (Basel) école d’art. Inspiré, par le vivant, les matières, l’histoire, l’humain…. Je souhaite que mes peintures soient une invitation, une porte ouverte à l’imagination, que le spectateur puisse être aussi Co créateur de l’œuvre. J’utilise pour cela des couleurs, et des lignes inspirantes évoquant, tantôt un personnage, un objet, qui permettent aux regards une trame vers l’imagination. Depuis deux ans je suis installé à Ribeauvillé, ou j’ai démarré des ateliers d’accompagnement vers la peinture.

Valérie Merli

Patrice Bûcher
« Les Rencontres Photographiques des Récollets projet ”Apparences” sont avant tout la rencontre de deux ou plusieurs personnes qui mettent en commun leurs humanités, leurs fragilités, leurs croyances, leurs doutes, où le modèle et le photographe questionnent les notions d’apparences en vue de produire du matériel photographique sous forme d’images saisies en studio ou en extérieur et traduisant diverses facettes de la personnalité humaine.
Qui suis-je sur cette photo : voilà le questionnement essentiel de ce travail.
Les photographies sont, dès lors, ces traces laissées par la rencontre, ces témoignages d’humanité, ces éclats de lâcher prise ou de lucidité.”

Vladimir Mitrev
Sean Silver
Vlad Mitrev’s Time Paintings: Waiting, Painting: Doing Time
The first thing that caught my eye about Vlad Mitrev’s Time Paintings was their audacity. On a purely allusive level, these little blocks of paint offer a striking answer to a basic problem of classical art. Western painting in oils has a long tradition of grappling with a sticky problem: the representation of the fourth dimension in a medium built for two. How is it possible to represent change in a form that makes everything present to the eye, all at once? Because time is essentially a metaphor anyways, various figural solutions have presented themselves. You might think of bearded father time, propped up on a scythe which is meant to remind us of growth and decay. You might think of the meditative heaps of the Dutch Golden Age, the genre pieces and still lifes which show us a clutter of vanities poised just before their decay. Maybe you are reminded of Salvador Dali’s melting clocks, or the fighting Temeraire, being towed to its last berth.
We all know that paint can be made to show time indirectly, as a figure. Mitrev’s bold plan is instead to show us that temporality is essential to the art in the first place, that slow progression is a fact of the art that was there all along. Anyone who has painted even a little bit knows that part of the process is waiting around while paint does what it does. We say that it dries, but really it’s more than this. We might say that it is transforming, irreversibly, from a sticky bulk to a pliable surface, and, like any transformation, in a way that can’t really be forced. Paint dries on its own time, and learning to wait is part of what it means to become a painter. (continuation: www.vladimirmitrev.com)
Ralph Bürgin
Ralph Bürgin (* 1980, Bâle) est peintre. Dans l’espace prétendument restreint de l’huile sur toile, il éprouve sans relâche la représentation du corps par la peinture. Quelle(s) relation(s) entre ces deux entités – la toile et le corps humain – aux dimensions, formes, matérialités, temporalités et exigences de survie si di érentes ?

Kaspar Flück
Kaspar Flück (*1989, Solothurn) opens multiple and ambiguous spatial structures in his classical oil paintings, waving between light and dark, in layers repeatedly reamed. Similar to puzzles, the paintings leave open whether one looks into spaces or at bodies. Birth cave and star birth thus overlap even more intimately than in religious painting, but at the same time without any Christian sentimentality. With Michael Biberstein (1949-2013), the baroque Solothurn has already produced an artist who catapulted himself from the aesthetically exuberant historical epoch directly into modernism. However, the latter rather docked to the light frescoes of the late Baroque, while Flück explores the dramatic Chiaroscuro painting of the altar paintings of the 17th century anew.
Katharina Holderegger, Kunstbulletin 4/2018