NIACK

« Artiste mulhousien,  Niack, 34 ans, passionné de culture Hip-Hop et influencé par les scènes de Bâle et New York,

 le graffeur s’est d’abord forgé une identité singulière par son intense pratique du lettrage sous de multiples aspects.

Oeuvrant depuis plus de 15 ans au développement de sa production artistique sous ce pseudonyme,

 il travaille à la réalisation d’une œuvre résolument plus contemporaine où le figuratif se mêle au post graffiti.

Les ensembles typographiques et les combinaisons de couleurs soigneusement choisies répondent à un univers graphique influencé par la musique et les voyages. « 

Jean-Baptiste Blocquaux

Peintre et dessinateur autodidacte, le premier intérêt artistique de Jean-Baptiste Blocquaux lui vient du graffiti qui occupera plusieurs années de sa vie.
De l’envie d’entamer un travail plus personnel et de s’employer sur des supports différents il entre en résidence durant deux ans au sein de la friche artistique « la fileuse » à Reims.
Il travaille par thématiques qui donnent lieu à des séries de peintures et de dessins qui murissent jusqu’à l’asséchement naturel du sujet. Ces thèmes peuvent être aussi bien politiques que plus intimes et symboliques. Volontairement à la limite entre l’abstraction et la figuration, ses travaux se penchent sur la dualité de l’intérieur et de l’extérieur et tentent de figurer
l’espace intime de l’être, spirituel et dématérialisé en le traduisant plastiquement en une dimension physique, visible et palpable.
Il vit et travaille en France. (cf www.ateliersmedicis.fr)

Sherley Freudenreich

Sherley Freudenreich, peintre
Livre / Fresque / Scène

Depuis son atelier à Strasbourg, elle peint et écrit des histoires. Sortie de l’école des Beaux Arts d’Epinal en 2005, elle poursuit sa formation à Bruxelles, à l’Ecole de Recherche Graphique. Après quelques années dans l’édition et l’illustration, elle démarre une carrière dans le spectacle, en 2013 avec sa première performance dessinée.
Artiste associée aux Amuse-Musées de 2014 à 2016, elle programme des spectacles et des concerts destinés au jeune public dans les musées du Parc naturel régional des Vosges du Nord.
En 2015, elle crée sa Compagnie Directo Cinéma où les images projetées sur écran sont réalisées en temps réel. Sur sa table lumineuse, la peinture s’anime avec des marionnettes au rythme de la musique. Cette pratique de peinture en temps réel, elle la partage en travaillant avec différentes compagnies.
En parallèle à ces performances scéniques, elle crée également de grandes fresques colorées en milieu urbain, souvent en participation avec le public.

Ksenia Khmelnitskaya

Performeuse, peintre et plus encore — la pratique de Ksenia Khmelnitskaya s’articule autour de l’expérience du corps, de travail, de voyages et de migrations. Ses projets sont souvent co-construits et co-conçus à l’aide d’un vocabulaire qu’elle invente avec ses complices de différents collectifs. La dimension collective transparait également dans ses expériences d’enseignement. Ses pratiques de recherche, les créations performatives et picturales sont inséparables, contaminantes et communicantes. Elle met en jeu les souvenirs personnels, les révoltes, les contre-courants et explore les multiples facettes de l’identité de sa génération, née dans la fracture des régimes politiques.

Jules Maillot

J’entends faire usage du temps de résidence AZ – ALLER & ZURÜCK ? comme la possibilité de poursuivre l’examen des thématiques qui parcourt mon travail. Le corps occupe toujours en creux mes productions plastiques. Plus que le corps, ce sont toutes les activités somatiques et esthétiques qui me stimulent. La mode vestimentaire, notre rapport à la technologie, nos habitudes de consommations, de divertissement…
Durant mes études je me suis peu à peu rapproché des figures transgressives, de la performativité sociale des corps marginalisés. La consommation de substances psychoactives, les pratiques bdsm, les genres musicaux « extrêmes » (musique industrielle, black metal…)
Tous ces phénomènes isolés que je mets en forme s’accordent à interroger en creux le pourtour normatif de nos existences.
Que signifie la normalité ? La transgression ? L’émancipation ? La coercition sociale ?
J’accorde une grande importance à créer des transversalités entre plusieurs domaines de savoir. Ainsi mes œuvres deviennent des réceptacles rendant visible ce fourmillement des modes de vie contemporains.
Aujourd’hui, la science et le monde médical occupent une place importante dans mes recherches. Je collecte des données autour de l’histoire de la chirurgie, l’usage sociopolitique de l’opium, le·a cyborg, le bio-hacking, le parasitisme, la psychanalyse lacanienne…
La notion d’artificiel me semble est la plus à même de lier cet ensemble. J’envisage l’artificiel comme l’occasion de m’attarder à ses modes de vie «sous substitution», sous influence par l’usage de la technologie ou de certaines
substances.
Pourquoi cette œuvre est-elle advenue ? Dans quel cadre peut-elle s’exposer ? comment s’expose-t-elle ?…

Cléo Garcia Leroy

“Mon désir indéniable pour la figure agit comme un tuteur à ma création : elle redresse, donne une direction. Mais ma peinture se débat pour se libérer de son autorité, et ne se laisse pas soumettre, elle lui échappe, comme elle m’échappe. La figure s’éclipse plusieurs fois pour pour revenir sous d’autres formes, elle s’adapte. Elle s’adapte à la matérialité, pour la laisser vivre. Celle-ci est, au fond, ma finalité, avec ce qu’elle propose d’inattendu.
Dans une lutte à la fois avec et contre la figure et la matière, je bute contre mes intentions et, en butant je multiplie les repentirs, accumule des couches que je recouvre, gratte, fragmente. Une rhétorique du palimpseste. Ces opérations m’ouvrent toujours de nouveaux chemins. Je les suis jusqu’à ce qu’ils me mènent à bon port”.

Née à Créteil en 1991, Cléo Garcia Leroy entre à la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg en 2015 après des études d’Histoire de l’Art en Allemagne (Leipzig) et en France. Elle se lance alors à corps perdu dans la peinture et développe une pratique d’atelier avec tout ce que cela comporte comme questionnements nouveaux liés à la création en ce lieu si singulier. Elle obtient son DNSEP en septembre 2020 avec les Félicitations du Jury.

Apolline Agard

Apolline Agard est artiste plasticienne pluridisciplinaire.  Sa pratique s’articule autour de l’écriture, du dessin, de la gravure, de la performance, de la vidéo et du théâtre.
Elle imagine des projets hybrides collaboratifs, participatifs ou itinérants entre arts-plastiques et arts vivants au côté du Collectif Même-Acabit, de la compagnie Vert d’eau et de la compagnie Métronome(s).
”J’interroge les formes que peut prendre le conte aujourd’hui dans le champ de l’art contemporain. Lorsqu’un cycle de création se termine, ces formes d’écritures variées me permettent d’envisager une nouvelle pièce permettant de circuler dans cet univers se jouant du décalage entre le réel et l’onirique : la poésie itinérante. Je me consacre alors à la mise en scène de mes pièces en l’ouvrant à la collaboration (musique, lumière, jeu, danse) et en intégrant des non professionnels”.

Franck Bonnin

Tout petit, Franck Bonnin inventait des histoires qui, inévitablement, s’achevaient couchées sur une feuille de papier. Aujourd’hui, quelques décennies plus tard, il jongle entre divers univers très variés: la bande dessinée – remplie de personnages aux courbes arrondies, qu’il aime cadrer du plan américain au très gros plan –, les peintures à l’huile ou à l’acrylique grand format, les dessins détaillés, aux traits précis. Ses sujets d’inspiration ? Les portraits, dans lesquels il met surtout en scène «la femme, la féminité, la beauté féminine», qui le touchent particulièrement. Il aime associer les bleus aux roses pour marier féminin et masculin, tout en se laissant aspirer par «le morphing, les déformations, les variations du réel». Franck est aussi fondamentalement attaché aux paysages, aux arbres, synonymes de retour aux sources. Sa paix intérieure, il la trouve dans des camaïeux de verts. Pour lui, la création est plus qu’un besoin, une passion, guidée par l’envie de léguer quelque chose à l’humanité de son passage sur terre.

Mots clés. Bande dessinée, arbres, paysage de nature, femmes, couleurs, paysages urbains, animaux, noir et blanc.

Sandrine Stahl

Sandrine Stahl est une artiste plasticienne mulhousienne. Artiste polymorphe, elle explore divers médiums : peinture, collage, encre, dessin …. Inscrite dans la lignée de l’abstraction lyrique, elle puise son inspiration chez des maîtres comme Henri Matisse, Miro ou Calder et son mentor, François Bruetschy, pour créer des œuvres vibrantes qui célèbrent le monde qui l’entoure. Ses créations traduisent ses souvenirs et ses expériences en un langage visuel singulier, où formes, couleurs et contrastes s’harmonisent dans un dialogue entre abstraction et figuratif. Cette année, elle propose un collage inédit pour la carte de vœux, symbolisant formes, équilibre, légèreté et réussite pour la nouvelle année, dans un esprit lumineux et positif. Exposée en France et à l’international (New York, Berlin, Venise), Sandrine Stahl est également curatrice et présidente fondatrice du Séchoir, jouant un rôle essentiel dans la dynamique artistique alsacienne.