Philippe Picard

attiré par les arts graphiques depuis toujours je me suis mis à dessiner très jeune ; ce n’est qu’en 2010 que je me suis essayé à l’acrylique ce qui me permis d’appréhender la couleur en tant que matière.
mes premières toiles, abstraites, ont doucement glissées vers le figuratif.
toujours à la recherche de nouvelles expériences artistiques mon travail est en perpétuel évolution

Emmanuelle Priss

Elle met en avant dans sa démarche le caractère créatif de la marche à pied, elle saisit un territoire d’abord par l’épreuve
physique avant de dérouler la construction mentale qui a découlé de ce cheminement.
“L’inspiration me vient de l’observation de la nature. Je ne souhaite pas la représenter dans sa forme, mais dans sa présence. Une présence généreuse, dense, inquiétante. Une sensation d’énergie, la nature a cette force. Si les thèmes abordés à travers mon oeuvre peuvent être différents, un chemin ou des corps,
mon geste est le même spontané et rapide”.

Paul HARTMANN

L’objectif de ma peinture est de jouer avec l’illusionnisme de la représentation en perspective pour le trahir en le rendant manifeste et ainsi interroger notre aptitude à confondre réalité et représentation. Représenter les objets tels que l’œil nous les fait percevoir conduit à oublier qu’il s’agit d’une représentation et surtout à oublier la surface picturale. Le traitement que je fais du tableau montre le paradoxe de la création de l’illusion de la profondeur sur une surface plane. La peinture trouve sa force dans l’expression de ce paradoxe qui s’exprime dans la disjonction des touches de peintures. La présence de la toile se trouve ainsi affirmée par ces intervalles entre les couleurs. Observés de près, les détails du tableau ne permettent pas de comprendre ce qui est représenté. Seule la distance et la perception de l’ensemble permet de reconnaître ce qui est peint dans les détails grâce à un cheminement déductif. C’est par un aller-retour permanent entre les détails et l’ensemble que l’esprit identifie les composantes de la scène. Le spectateur prend conscience de ce qu’il fait activement des distinctions pour reconnaître et étiqueter par des mots les objets peints. La peinture amène le spectateur à se demander comment des objets distincts peuvent être représentés sous des touches semblables.

Henri Heinis

Les œuvres présentées sont de facture récente aux procédés graphiques pour la plupart et mises en parallèle avec des réalisations aux reliefs plus ou moins marqués.
Certaines sont accrochées au mur, d’autres posées à même le sol et en écho aux environnements créés dans le lieu.
Mais il n’y a pas de sujets spécifiques déployés ni de représentations thématiques définies, plutôt une interrogation autour des rapports soulevés entre l’œuvre « en train de se faire » et la multiplicité des significations issues du travail.

Hervé Rioux

Photographe amateur et autodidacte, c’est dans les rues parisiennes que j’ai commencé à exercer, il y a 25 ans, à la recherche de l’émotion furtive dans des scènes de vie à priori banales. J’ai traité le sujet sous divers angles, noir et blanc humaniste, juste les pieds, les ombres…
Installé depuis 7 ans en Alsace, je me suis attaqué à la photo de spectacles et aux friches industrielles.
J’ai ensuite élargi mon champ d’exploration avec des séries sur la rouille, le feu ou encore la glace.

Aurélie Billat-Mouchon

Ma peinture est le reflet de mes émotions intérieures, bien que je m’inscris aujourd’hui dans une démarche principalement intuitive,
je garde une passion pour le portrait: animalier ou humain. Ma technique depuis 2012 est passée à l’huile ce qui permet des temps de pause et un aspect plus « en patience » dans ma démarche.
Mon art est mon chemin de vie que j’aime transmettre à tous.

severine robin gable

Passant par le simple plaisir du « faire » au plaisir de la « conceptualisation pure » pour assouvir ses fins et faims, passant du ludique au trash, trop curieuse pour se limiter ni techniquement, ni intellectuellement, l’artiste se définit comme un véritable couteau suisse, dont il ne faut pas oublier qu’il a surtout des lames. De la critique jusqu’à l’autodérision, et par soucis d’équité vis à vis des hommes, l’une de ses préoccupations principales étant la violence féminine souvent niées par les femmes elles-mêmes. Arsenic et dentelles!

Claude Braun

Artiste plasticien protéiforme et vidéaste , l’originalité de son travail réside dans l’utilisation de techniques mixtes alliant peinture, dessin, installation et vidéo.
Sensible à l’aspect écologique, il interprète et interroge la société consumériste, en utilisant et recyclant des matériaux collectés autour de son atelier situé dans un hameau des Vosges du Nord.
Questionnant l’humanité dans son fonctionnement, sa recherche de sens, sa quête spirituelle, ses œuvres font écho aux différents attentats terroristes, à la violence environnementale et religieuse.