Nathalie Savey

A la cime des yeux

Nathalie Savey est une promeneuse. En préalable à ses photographies, elle
choisit un itinéraire sur une carte, marche, observe, attend puis déclenche.
Dans son viseur, la nature est ramenée à ses éléments primaires : l¹eau,
l¹air, le végétal, le minéral. Ce ne sont pas des photographies de paysages
qu¹elle propose : le pittoresque, le sublime sont absents de ses images dans
lesquelles la réunion d¹une nature objective et d¹une intime sensation joue
sur la part d¹illusion que génère parfois le réel. Ainsi le rocher se
transmute en montagne, la photographe se fait alchimiste(..)

Héloïse Conesa
Conservatrice de la photographie contemporaine de la Bibliothèque Nationale
de France (BNF)
Extrait du texte publié du livre Nathalie Savey édition l’Atelier
Contemporain

Florence Kiss

Après avoir vécu une quinzaine d’années à l’étranger, je voyage désormais dans la musique, l’écriture et la peinture. Je peins au gré de mes impulsions de l’ethnique à l’ésotérique, du figuratif à l’abstrait. J’utilise l’huile ou l’acrylique, parfois les deux. Je n’ai pas de style particulier et me prête à toutes les expériences picturales en suivant mes inspirations du moment.

Laurent Hunzinger

Mon activité de mosaïste Représente un travail de recherche sur la matière minérale, principalement : Galets, cailloux, pierres semi-précieuses et précieuses, pierres de taille, moellons, marbres et dalles de calcaires plus divers. Représente un espèce de tissage minéral dont la trame serait le mortier. Recherche sur la juxtaposition ou côtoiement des matières minérales mais aussi sur les teintes et les différentes formes de fragmentation. Il faut casser pour reconstruire. La matière est heurtée, malmenée, jusqu’à nous faire découvrir son intérieur, l’âme de la roche. Le morceau polyédrique s’appelle la tesselle, sa multiplication à volonté en constitue la mosaïque. Celle-ci peut être perçue comme une société et chaque tesselle comme un individu. Chaque individu est unique et, de par sa multiplication, contribue à la collectivité.

Geneviève Morin

Geneviève Morin travaille surtout avec les médiums de la peinture,du Dessinde l’aquarelle et dernièrement aussi de nouveaux avec la gravure, eaux forte. Ses toiles souvent deGrands formats, peins avec des traits de peinture parfois énergique mais aussi fin, donne des tableaux qui ont quelque chose de brut, sauvage etaussi ouvert et libre.

Elle s’inspire de photographie qu’elle collectionne dans un archive personnel, depuis des années, des photos prise par elle-même ou dejournaux. aussi desvidéo Stillet de plus en plus de rêves et d’images qui flotte et tourne dans sa tête.

Les thème des Œuvres de Geneviève Morin sont pris dans la vie.Le contenu de ses tableaux est un amalgame de plusieurs monde qui se superpose, se tissent, se mélange  une mixture de ;rêve / réalité, conscient/ inconscient, du vécu, du vue, de la littérature, le personnel /le sociale, la politique sont tous des éléments qui entre dans la construction de ses tableaux.

Geneviève Morin peins aussi ses rêves. L’impalpable, le flou, l’inconnu,l’insolite, l’inexpliqué qui sont propre au rêve, ne sont que prétextes et une occasion pour trouver denouvelles formes de figuration, de métaphores avec aussi un certain détachement, créer des endroits où on ne reconnais pas très clairement où on est… il y a aussi souvent dans ses tableaux un sentiment mélangé de bien-être et de dérangement.

Le noyau, l’essence de son œuvre est caractérisée par un amalgame entre la représentation du réel, et de visions avec une dimension archaïque, émotive, empreinte d’instinct et d’intuitions.

Une recherche pour trouver les métaphores intérieures, une invitation au rêve éveillé

 

Poésie: FlaviaGhisalberti sur mon travail

 

Je rêve les yeux ouverts

Je rêve de toi

Toi qui me surveille

Je ne te vois pas

Parce que je reve

Je me cache derrière le voile de tes ténèbres

Et je te vois

clair

Comme une star dans la nuit noire

Et je te comprends

sombre

Comme quand un animal chuchote un conte de fées des temps anciens à mon oreille

Et je te sens

doucement

Comme le vent qui caresse ma peau

Clair obscur

Entre deux mondes

Je me glisse dans ta fourrure sauvage

impétueux

Et je ne fais qu’un avec toi et toutes les couleurs de l’univers

Jean-Claude Mathieu

Jean claude Mathieu
Est né en 1951 à Beuvardes dans le bas de l’Aisne en Picardie, le pays de Jean de la Fontaine.
Un territoire et une pensée qui vont nourrir un caractère ancré dans un désir d’Absolu.

Jean Claude Mathieu fait ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, de Reims et de Strasbourg.
Sa rencontre avec le sculpteur Léopold Kretz, qui fut son professeur, va marquer profondément son travail.

Pour cet artiste, la sculpture n’a pas vocation à raconter ce qui peut être écrit ; pour lui la forme dans sa sculpture privilégie les perceptions visuelles .Un rapport particulier et sensible dont l’homme est une partie qui s’intègre à un ensemble, sa démarche s’inscrit dans la grande tradition occidentale.
Pour jean Claude Mathieu, la figure Humaine, le Nu en particulier et le Modèle, fonde le quotidien de son travail.
Incroyable ténacité de l’Homme qui cherche dans l’oeuvre la structure d’une vie
Son travail s’inscrit hors du temps contemporain.
Comment peut-on dans le monde d’aujourd hui, monde d’images et d’informations secondes, prendre le temps de séjourner dans ces formes, que peut-on comprendre d’une méditations,si nous ne sommes pas dans ce temps ?
Inclassable travail qui fait penser aux engagements de Lucian Freund dans sa peinture.

Après ses études et sa vie à paris, il installe ses ateliers en Vendée où il produit les grandes sculptures comme celle de Trélazé.
De son compagnonnage avec son ami le sculpteur François Cacheux, avec qui il travailla aux grandes réalisations du « Jean Moulin » d’Angers ou aux Grands Hommes de Montpellier, il garde la marque des sculpteurs confrontés aux grandes oeuvres.

Pour en revenir à la contemporanéité du travail de Jean Claude Mathieu, je laisse à Guiseppe Penone la paternité de ce qu’il résume lors d’un colloque en 2002 : « …dans un musée, une oeuvre de n’importe quelle époque a toujours un caractère de contemporanéité du moment qu’elle est visible par un spectateur d’aujourd’ hui. C’est uniquement la connaissance qui assigne aux oeuvres un temps spécifique : pour le regard, tout est contemporain. Cette contemporanéité du regard, l’enfant la connait très bien ; c’est le caractère unique de l’art »
Depuis 2011 ,Jean Claude Mathieu vit et travaille à Labaroche.Son nouvelle atelier en restauration « La Batteuse » va accueillir prochainement ses nouvelles sculptures .

Annie Greiner

A 63 ans, Annie Greiner poursuit ses chemins avec une singulière intensité, tout en affrontant la maladie. Peintre de combat, elle est en guerre contre elle-même.

Julien Kuntz

Julien Kuntz est dessinateur de satire et d’humour. Il « croque » ses contemporains depuis près de vingt ans. Sa démarche est une forme de réflexion sur la société d’aujourd’hui et de demain, sur nos comportements, nos contradictions et nos absurdités. Ses dessins représentent des hommes, des femmes, des couples, des squelettes, des animaux, sous une forme satirique teintée d’une pointe de poésie. Ses principales thématiques : la politique et la satire sociale, l’érotisme, la table et le vin, les danses macabres, l’art et les artistes, l’écologie, Strasbourg et sa région. Il travaille essentiellement à l’encre de chine, l’aquarelle et la pierre noire.
Son travail est exposé dans différentes galeries et manifestations publiques, en France, en Allemagne, en Italie, en Suisse et, à partir d’avril 2016, au musée Tomi Ungerer – Centre international de l’illustration à Strasbourg.
Il est auteur de plusieurs livres d’illustration, dont l’un est préfacé par Tomi Ungerer. Son travail se retrouve aussi sur des supports de communication : étiquettes de vins, dessins de presse, affiches, faire-part, cartes de voeux, etc. Certains de ses dessins font partie des fonds d’acquisition publique de l’artothèque et du cabinet d’estampe de la bibliothèque de la Ville de Colmar.

Johannes BlonK

La création est une des plus belles aventures de ma vie.

Avec les années qui passent je vois le superflu qui m’entoure. Parfois l’essentiel est caché par l’inutile d’où l’idée de me diriger vers le basique, le pur, le sobre.
En combinant de simples formes géométriques en trois dimensions, des couleurs et différents matériaux je m’offre une palette infinie de possibilités. Mon plus grand défi est d’aller vers le moins et d’oser m’arrêter.

Bienvenue dans l’abstraction géométrique, un mouvement artistique qui dure depuis plus de 100 ans. J’essaie de le faire perdurer à ma façon en créant des tableaux 3D, sculptures, suspensions et installations.