
alphabet : l

Michael Ludwig

Julia Le Corre
J’interroge la surface du papier comme matériel support à un vaste champ d’exploration. Je poursuis mes recherches sur la couleur et la matière par le traitement des motifs. Je fais appel à la gomme à masquer, à la cire qui, réservant ainsi des blancs, protégeant la couleur, jouant sur la transparence, fait jaillir la lumière et éclater l’or. Les amoureuses en fleurs gravitent dans le champ de la figuration, dans un espace où nature morte, scènes intimistes, composition murale semblent les contempler. A cela s’ajoute le médium de la gravure où les teintes de noir viennent saturer et surcharger l’atmosphère, brouillant la perspective, perdant les contours de la figure humaine dans ce tissu végétal. Ainsi s’assimilant l’un à l’autre par la même manière picturale.

LiliTarentule

Nahrae Lee
Diplômé d’un DNSEP Art à la HEAR de Strasbourg, Nahrae Lee née en Corée du sud, ayant grandieen Chine et aujourd’hui vivant et travaillant en France, explore les différences et les points communsqui, aujourd’hui, lient et définissent les êtres humains. En associant plastiquement et conceptuellement des éléments autobiographiques à d’autres plusuniversels, elle interroge la notion de norme et en propose une nouvelle définition à travers un monde qu’elle s’est créé au fil de sa vie et de ses expériences familiales, professionnelles et introspectives. Sa pratique s’étend de la vidéo à l’installation en passant par la gravure monotype

Yoshikazu Goulven Le Maître
Yoshikazu Goulven Le Maître est né en 1995 à Fukuoka au Japon. Il vit et travaille à Strasbourg. Il développe un travail autour de la récupération et de la réutilisation de matériaux usagés, qu’il sculpte pour donner naissance à un bestiaire aussi étrange que poétique. Il dépeint un écosystème contemporain façonné d’artefacts, sous la forme de représentation du vivant, mais aussi de nature morte. Sa pratique cherche à concilier la dichotomie entre « nature » et « culture », en cherchant l’illusion de vie dans les objets du quotidien et en exprimant leur altérité.

Marie Lagabbe
Marie Lagabbe est une photographe française vivant à Strasbourg et originaire
d’Aubervilliers (93). C’est dans le centre d’art plastique local, au cœur de la cité de la Maladrerie, qu’elle découvre le plaisir de la photographie argentique à l’âge de 17 ans. Depuis, elle ne cesse de produire des images où elle mêle divers médias et techniques, grâce aux nombreux appareils qu’elle déniche en brocantes et en vides greniers.
Bien plus qu’un simple moyen de faire apparaître ses photographies, le tirage à l’agrandisseur qu’elle réalise dans sa chambre noire est une étape indissociable de sa démarche artistique. Ses clichés en noir et blanc prennent tout leur sens en devenant des objets physiques, palpables, qu’elle pourra déchirer, coller, ou encore utiliser comme support d’écriture.
Par sa pratique, Marie cherche à maîtriser le hasard. Elle aime le défi calculé du facteur chance et la prise de risque systématique. Sa méthode de travail est donc empirique : essayer, observer, réessayer.
Elle envisage ses shootings comme des collaborations, dans une volonté d’enrichissement réciproque : le·a modèle n’est pas muse-objet, mais co-acteurice de cette phase de travail. En somme, Marie privilégie le processus au résultat, et ce qui lui importe avant tout ce sont les heures passées à shooter, ou dans le rouge, les doigts dans les bacs.
Polysème Magazine

Vladimir Lutz

Ugo Lange
