L’atelier « Aéronautique Domestique »
alphabet : c
Le Cloud
Célina
Peindre, pour Célina, c’est l’expression d’une mélodie intérieure, la vibration de l’âme, une sensation, une émotion, un souvenir… Autodidacte, artiste discrète, silencieuse, elle évolue en harmonie avec ses créations qui se métamorphosent régulièrement. Sa technique de prédilection est l’acrylique avec le rajout de matière qui renforce d’avantage son plaisir de créer. Elle affectionne particulièrement les thèmes de la femme, du rêve, de l’émotion, les couleurs chaudes comme celles de l’Afrique, les courbes et les volumes. L’artiste se remet sans cesse en cause, et use des techniques les plus variées en incorporant dans ses toiles de la matière, comme le sable, le papier, le carton ou même le bois… Outre l’aspect esthétique de ses œuvres, Célina souhaite susciter chez le spectateur, une réaction, une émotion… L’artiste passionnée donne également des cours de peinture acrylique et anime des stages dans son atelier situé à Mulhouse.
Ceci n’est +
Valentine Cotte
« La pratique artistique de Valentine Cotte se compose de dessins et de sculptures mais aussi de performances et de vidéos. Par ses œuvres, elle explore différents dialogues et dualités à travers des zones interstitielles comme celle où opère le geste par lequel la main rencontre la matière.
Chercheuse de présences-limites, elle s’intéresse ainsi aux surfaces, aux « peaux ». Gravitant autour du thème du corps, de la blessure et de ses soins, l’artiste nous parle de fragilité dans une forme d’ambiguïté permanente entre corps, images, objets et actions.
A travers un répertoire de « matériaux vulnérables », de formes spécifiques et de gestes empruntés au milieu médical, l’artiste interroge la notion du « care », prendre soin, et développe une réflexion sur la fragilité et la résilience au regard des violences, des blessures et des injustices commises sur les femmes et personnes sexisé.es. »
Texte de Sandrine Wymann et Juliette Steiner pour l’exposition «Julia Armutt» à la Kunsthalle de Mulhouse.
Stéphane Clor
Les recherches de Stéphane Clor questionnent l’écoute de notre environnement proche. L’artiste en révèle les détails pour les signifier sur d’autres échelles, proposant une relecture des lieux, des interactions et des mémoires. Sa pratique croise ainsi les domaines des arts sonores, de la cartographie, du dessin, de la photographie et de l’écologie, tout en étant indissociable de son travail musical comme improvisateur, compositeur et violoncelliste.
Flore Cazalis
En effet, la gravure est par le processus, une réelle introspection et un exutoire sans faille.
Flirtant avec le dessin, le travail de la matière et les abondantes possibilités la gravure n’est pas que du multiple elle est un médium à part entière.
Grâce à l’association Papier Gâchette, j’ai pu redécouvrir la sérigraphie qui vient étoffer mes créations.
La linogravure et sa ligne graphique propre me permets de jouer avec son aspect rétro et ses applications infinies, allant de l’impression textile à l’édition.
La pop culture franco-japonaise dont je côtoie l’univers depuis mon enfance est une véritable source d’inspiration. Imprégnée de cette double culture, je navigue sans cesse entre les univers littéraires, culturels et les imageries occidentales et orientales. Ceux et celles qui nous ont abreuvé et suivi durant notre jeunesse, adolescence et encore de nos jours…
Sun Choi
Hugo Carton
La pratique de la céramique est au carrefour entre celle de l’artisan et de l’artiste, entre l’utilitaire et le sculptural. Hugo Carton prend souvent le parti de ne pas dissocier les deux. Ses sculptures-objets ne sont pas exposées ; elles habitent les lieux comme des choses vivantes, révèlent la continuité entre l’art et la vie quotidienne.
Aux antipodes de la production en série d’objets industriels, chaque objet est unique, possède son histoire et sa présence propre, voire même une personnalité. La figure humaine revient presque systématiquement dans ses productions, comme une célébration discrète de la collaboration de l’Homme aux éléments.
C’est, entre autres, l’observation du monde sur le temps long qui nourrit son travail. Aussi, le végétal occupe une place de plus en plus importante dans ses créations. En effet, il ne cherche pas à le représenter comme il le fait avec le corps humain, mais plutôt à intégrer de vraies plantes dans ses sculptures-objets.
Les végétaux, tantôt habitants, tantôt habités, composent avec l’argile des paysages miniatures, des planètes de poche évoluant au gré des saisons.
La présence quasi vivante de ces objets évoquent aussi un rapport presque animiste à la matière, ils rappellent une certaine filiation entre l’argile et la chair.
Même quand la figure humaine n’est qu’esquissée, presqu’absente, la souplesse et la mollesse est toujours évoquée.
Hugo Carton a parfois recours à la cuisson électrique ou au gaz, pour des contraintes de temps. Mais dès qu’il le peut, il prend un grand plaisir à cuire ses pièces dans un grand four à bois qu’il a construit, et qu’il modifie au gré des cuissons.
Le temps de la cuisson est un moment à part entière faisant un pont direct entre vie et travail créatif : c’est un temps de réunion à la fois tranquille et actif. Les personnes présentes s’alternent pour nourrir le feu, qui brûle souvent plus de 12h consécutives.
C’est une communion entre humains, mais aussi avec les éléments : en plus du feu, l’air, la terre et l’eau sont mis à contribution lors de cet événement.
Au plus haut de sa température, le four atteint les 1300° et reste chaud pendant encore 48h à 72h après la fin de la cuisson.
Hélène Cottet
Je suis née à Paris, là où j’ai commencé mes études et ma recherche picturale. J’ai ensuite été diplômée en 2018 des Arts Décoratifs de Strasbourg où je réside et où je crée dans les ateliers de la ville de Strasbourg, au Bastion XIV. Mes toiles représentent des visages rêveurs et des corps expansifs suspendus dans des espaces vides et neutres. En m’inspirant des figures sociales que je rencontre, à travers mon art, je m’engage dans une exploration visuelle du corps humain et de nos rôles sociétaux, posant des questions évocatrices.
Au-dehors de mon atelier, je contribue à la scène artistique locale de Strasbourg, en co-organisant des expositions pour présenter et promouvoir mes camarades artistes.
Rejoignez-nous pour découvrir un monde enchanteur, où l’esthétique onirique se mêle à un commentaire profond sur l’existence humaine.