Chez Lolo et Nathyi

Nathyi et Lolo Wagner vivent et travaillent ensemble depuis une quinzaine d’années.
Croquis et carnets de voyages, illustration et gravure sont leurs médias de prédilection.

Cette année, parcourez les derniers carnets de croquis (Bordeaux, Liège, Montauban, Strasbourg, Liège…).
Les originaux et notre dernier livre, « Manchester en croquis » seront également visibles.

Lors des ateliers Ouverts 2017, vous pourrez vous renseigner sur le mouvement « Urban SKetchers » (USK).
Vous pourrez aussi vous renseigner sur le rendez-vous trimestriel de croquis – Sketchcrawl – organisé à Strasbourg (et ailleurs dans le monde).
Un rendez-vous croquis est également donné à Strasbourg, tous les premiers samedis du mois (depuis 2016).

chantier interdit au public

Une suite perpétuellement différée
Mon travail actuel à l’atelier multiplie les médiums (encre, gouache, craies, fusain, pigments…) mais que ce soit par le dessin ou par la peinture, ma recherche reste la même : celle de mettre en rupture la surface du papier et de transformer ainsi son étendue en espace, un espace à la fois dense, resserré et un espace éclaté, fissuré – il y a des passages, des fentes, des scissions dans mon travail. L’espace pictural que je recherche est avant tout un espace à percevoir plutôt qu’à lire.
Les derniers papiers travaillés au fusain et à l’encre ont toujours été réalisés face au motif (arbre, végétal). J’ai un atelier dans les Vosges (la vallée de la plaine) qui me permet un contact direct avec la nature avec de nombreuses pérégrinations. Mes dessins sont ensuite repris à l’atelier et travaillés dans leur mise en tension les uns par rapport aux autres et dans l’espace que je dispose (installation murale). Ce n’est pas l’arbre qui retient mon regard mais l’espace qui y est insufflé, la lumière, le vide, le souffle qui émane de cette osmose. Ainsi dans l’atelier, je privilégie le travail en série plutôt que l’élaboration de pièces uniques et cela dans la tentative de maintenir l’espace ouvert, en suspens, en dilatation… Les séries ou suites intitulées « Effeuillages » et « J’ai perdu mes feuilles » 2012 et visibles sur mon site (asmussen.fr) en sont un bel exemple.
Gasiorowski parlait du fleuve de la peinture qui transporte. Et au fond ce qui m’intéresse ce n’est pas de peindre, de dessiner des pièces uniques, mais d’être dans un travail en constant mouvement. C’est ce qui m’a conduit peu à peu à laisser de côté le travail sur toile et investir surtout le travail sur papier qui permet des découpes des replis, des reports, de créer des rythmes qui s’enchaînent et s’entraînent dans l’espace.
Mes derniers travaux qui se situent à la suite de « Job » 2012 m’ont conduit ainsi à inciser dans le papier (cutter) en créant des vides et des rythmes que je retravaille ensuite et que je dispose comme un écran directement sur le mur, superposé à d’autres champs visuels où la couleur s’entremêle et se déploie…rappelant les multiples interstices et jeux de lumières de l’espace végétal.
Mon travail invite ainsi à la déambulation et au déplacement du regard lequel, pris dans la trame des entre-deux, est sans cesse reconduit : il y a des déports, des relais, des renvois.
C’est aussi un travail méditatif sur l’épuisement du regard : sur le temps que la peinture nécessite pour se tendre dans l’espace, sur le temps qu’elle demande pour être regardée, le temps que met une oeuvre à ne pas s’épuiser. Epuiser le regard c’est aussi épuiser le geste de peindre, insister sur sa relance et refuser l’arrêt sur image, s’inscrire dans son extension, son devenir… Chaque suite dessinée ou peinte dénonce l’illusion de celle qui précède, tout en annonçant la suivante. C’est là, peut-être, viser autre chose que la peinture elle-même. L’œuvre qui se fait, avant d’être l’effet d’un acte, devient elle-même acte : une suite perpétuellement différée.

Caroline Keller

Installés depuis 2006 à Reitwiller dans le Kochersberg, en Alsace, Caroline Keller a investi un corps de ferme pour y installer son atelier. Situé au-dessus de l’ancienne étable, cet espace s’ouvre sur une haute charpente. Aménagé au fil du temps, l’atelier permet un travail de peinture sur de grands formats. La lumière éclaire ce qui était à l’origine un hangar à tabac et maintenant un lieu propice à la création.

Ciandrini

C’est dans cet atelier que je monte mes châssis, mes toiles. Je travaille la peinture acrylique au couteau du de la toile de lin. J’ai aussi un espace où je travaille le dessin et mes encre de Chine…

La COOP – Basse Cour des Miracles

L’atelier sera ouvert uniquement les 13  et 14 mai 2023.

 

Daniel Depoutot ouvrira son atelier en extérieur , donnera des explications sur le fonctionnement de ses horloges monumentales à moteurs à poids , fera des démonstrations de machine à botter les culs, mettra en route sa sarabande d’automates .

Il fait partie de l’association » La Basse-cour des Miracles  » qui regroupe des talents multiples ( plasticiens, céramiste, architectes, chercheurs, illustrateurs, musiciens…) autour de la gestion collective d’un lieu.

Elle s’inscrit dans la démarche d’appropriation d’une friche par des artistes en inventant un espace de production / diffusion adapté à leur travail : (construction de sculptures monumentales, utilisation de machines, espaces pédagogiques et de monstration).

Aujourd’hui, l’association veut garantir la pérennité d’un lieu qui soit à la fois un espace individuel de travail, un endroit de création à plusieurs et un jardin ouvert sur le quartier COOP.

 

 

 

Christoff Baron atelier

Situé à proximité du tribunal, en rez-de-chaussée, le vaste atelier du 6 rue du fossé des treize accueille l’illustrateur et auteur de livres jeunesse Valentin Michaut, ainsi que l’artiste, romancier et bédéiste Christoff Baron. Ils dédicaceront leurs récentes publications et présenteront leurs dernières œuvres.

Caroline Grimal

Mon atelier 5 rue Alfred Engel à Mulhouse Situé au quatrième étage avec une terrasse dominant le parc Steinbach, l’ atelier de Caroline Grimal est un charmant tohu-bohu riche en couleur : des toiles, des collages inspirés, de la terre cuite ainsi que de charmantes nonnes en résine multicolore sauront vous divertir et vous faire entrer dans un univers joyeux ! Ici  » l’ art ne se prend pas au sérieux pour traiter parfois de sujets qui le sont… » Une belle échappée en plein centre de Mulhouse Historique.

Célina [Céline Anheim]

Dans son atelier de Bollwiller/Feldkirch (Cité Alex, sortie Ecomusée) Céline Anheim, alias Célina expose ses toiles abstraites ou figuratives, dont une série très colorée sur l’Afrique. Les couleurs chaudes, les femmes, l’émotion et le rêve sont, pour cette artiste, une source constante d’inspiration. Sa technique de prédilection est l’acrylique avec le rajout de matière (sable, papier de soie, carton…) qui renforce davantage son plaisir de créer.
L’artiste passionnée donne également des cours de dessin et de peinture acrylique à la carte.