Collectif Cent Cibles

Le collectif Cent Cibles se compose de trois artistes et intervenantes plasticiennes :
Sarah Monnier, Delphine Gatinois et Noémie Flageul.
Les 3 plasticiennes de Cent Cibles développent des pratiques artistiques qui leurs sont
propres : photographie, sculpture, écriture, image imprimée et vidéo. Leur rencontre, au C.F.P.I * en 2011,
les amène à mettre en commun leurs réflexions. Ensemble, elles cherchent à tisser des liens entre une
démarche artistique, une recherche esthétique et des ateliers proposés à des publics variés.
En restant itinérant, le collectif souhaite élargir les échanges et les projets, à la ville comme à la campagne,
en France comme à l’étranger afin de favoriser un partage culturel concret. Le Collectif s’engage dans
différents domaines : interventions en milieux scolaire et dans le tissu associatif, proposition d’ateliers dans
des quartiers en manque de
sensibilisation artistique,
proposition d’expositions,
recherche esthétiques et théoriques.

Clara Cornu

Durant sa formation à la Haute école des arts du Rhin (Hear), Clara Cornu découvre la peinture sous verre au contact dupeintre Daniel Schlier. Dès lors, cette technique devient l’un des principaux médiums de sa création.La peinture sous verre consiste à appliquer de la peinture à l’huile à froid, au dos d’une surface de verre, tandis que del’autre côté se découvre l’oeuvre. L’image est inversée, l’ordre pour poser des couches de peinture aussi : d’abord leséléments en surface ; ensuite, le fond. Le verre joue ainsi le rôle de support et de vernis de l’oeuvre. Dans son travail,Clara Cornu présente la peinture sous verre dans des formats atypiques, sur mesure.Dans ses oeuvres récentes , l’action se déroule à un moment précis de la journée, à la brunante.Entre chien et loup, l’artiste provoque la rencontrent de la lumière artificielle et d’un paysage en arrière-plan, encore visiblepour un court instant, alors que la nuit tombe. Comme dans un acte rituel, les modèles sont costumés. Ils paradententre les coulisses et la scène. Les frontières sont troubles : ces étranges mises en scène évoquent un théâtre de plein air,une fête que l’on aurait abandonnée…

Clémence Choquet

Comma
Clémence Choquet, Mickaël Gamio

Comma ; la virgule est espacement, articulation. Investie du souffle dans la phrase, elle témoigne de la présence muette du corps. La virgule c’est aussi le premier aspect notable que prend le corps humain, bien avant l’embryon, un « peu » extrêmement dense.
Comma représente en métrologie une quantité faible, définie par le degré de précision atteint, qui se rapproche de « l’unité » à partir de laquelle on prend la mesure des choses.

La sculpture appelle un retranchement, un vide qui la cerne et la rend visible. A l’instar de l’architecture, elle est génératrice d’espaces. Mais elle diffère de l’architecture par son abstraction, son extraction, son isolement.

Sculpter est un moyen pour nous de donner à éprouver ce que des verbes comme persister, maintenir, résister, contenir ont de concentration active malgré une apparente immobilité ;
de rendre sensible à la tension de la fixité. Nos pièces oscillent entre apparition et disparition, entre amenuisement et étirement. Le mode d’apparaître est au centre de nos recherches et nous tentons d’en amplifier le surgissement à l’instant où elles sont appréhendées par le regardeur.

Nous abordons les matériaux dans leur persistance : le savon, millénaire, est pourtant voué à la déliquescence, à l’effacement quotidien quand le métal charrie un univers plus brut de charpentes et cuirasses.

L’effet que nous attendons d’une pièce serait de l’ordre de celui que nous procurent certains mots trop brefs : une plasticité brute, interrompue, laconique ; une manière équivoque d’aborder une question.

Sabine Clochey

«… dans ses petites compositions, à peine ébauchées, [elle] traite des « paysages devant la porte », comme si la quête du monde se traduisait par la volonté d’absorber les choses infinies que l’on a toujours devant soi, chaque matin quand on ouvre ses volets, quand on sort de sa maison pour faire quelques pas dans le jardin. » Alexandre Rolla
 » Mon temps d’observation est souvent plus long que le temps de réalisation d’un dessin. La trace que je dépose sur le papier, que ce soit au pinceau, avec du pastel ou un crayon, est plus l’empreinte d’un objet que l’objet lui-même. » S. Clochey

Chez Lolo et Nathyi

Nathyi et Lolo Wagner vivent et travaillent ensemble depuis une quinzaine d’années.
Croquis et carnets de voyages, illustration et gravure sont leurs médias de prédilection.

Cette année, parcourez les derniers carnets de croquis (Bordeaux, Liège, Montauban, Strasbourg, Liège…).
Les originaux et notre dernier livre, « Manchester en croquis » seront également visibles.

Lors des ateliers Ouverts 2017, vous pourrez vous renseigner sur le mouvement « Urban SKetchers » (USK).
Vous pourrez aussi vous renseigner sur le rendez-vous trimestriel de croquis – Sketchcrawl – organisé à Strasbourg (et ailleurs dans le monde).
Un rendez-vous croquis est également donné à Strasbourg, tous les premiers samedis du mois (depuis 2016).

chantier interdit au public

Une suite perpétuellement différée
Mon travail actuel à l’atelier multiplie les médiums (encre, gouache, craies, fusain, pigments…) mais que ce soit par le dessin ou par la peinture, ma recherche reste la même : celle de mettre en rupture la surface du papier et de transformer ainsi son étendue en espace, un espace à la fois dense, resserré et un espace éclaté, fissuré – il y a des passages, des fentes, des scissions dans mon travail. L’espace pictural que je recherche est avant tout un espace à percevoir plutôt qu’à lire.
Les derniers papiers travaillés au fusain et à l’encre ont toujours été réalisés face au motif (arbre, végétal). J’ai un atelier dans les Vosges (la vallée de la plaine) qui me permet un contact direct avec la nature avec de nombreuses pérégrinations. Mes dessins sont ensuite repris à l’atelier et travaillés dans leur mise en tension les uns par rapport aux autres et dans l’espace que je dispose (installation murale). Ce n’est pas l’arbre qui retient mon regard mais l’espace qui y est insufflé, la lumière, le vide, le souffle qui émane de cette osmose. Ainsi dans l’atelier, je privilégie le travail en série plutôt que l’élaboration de pièces uniques et cela dans la tentative de maintenir l’espace ouvert, en suspens, en dilatation… Les séries ou suites intitulées « Effeuillages » et « J’ai perdu mes feuilles » 2012 et visibles sur mon site (asmussen.fr) en sont un bel exemple.
Gasiorowski parlait du fleuve de la peinture qui transporte. Et au fond ce qui m’intéresse ce n’est pas de peindre, de dessiner des pièces uniques, mais d’être dans un travail en constant mouvement. C’est ce qui m’a conduit peu à peu à laisser de côté le travail sur toile et investir surtout le travail sur papier qui permet des découpes des replis, des reports, de créer des rythmes qui s’enchaînent et s’entraînent dans l’espace.
Mes derniers travaux qui se situent à la suite de « Job » 2012 m’ont conduit ainsi à inciser dans le papier (cutter) en créant des vides et des rythmes que je retravaille ensuite et que je dispose comme un écran directement sur le mur, superposé à d’autres champs visuels où la couleur s’entremêle et se déploie…rappelant les multiples interstices et jeux de lumières de l’espace végétal.
Mon travail invite ainsi à la déambulation et au déplacement du regard lequel, pris dans la trame des entre-deux, est sans cesse reconduit : il y a des déports, des relais, des renvois.
C’est aussi un travail méditatif sur l’épuisement du regard : sur le temps que la peinture nécessite pour se tendre dans l’espace, sur le temps qu’elle demande pour être regardée, le temps que met une oeuvre à ne pas s’épuiser. Epuiser le regard c’est aussi épuiser le geste de peindre, insister sur sa relance et refuser l’arrêt sur image, s’inscrire dans son extension, son devenir… Chaque suite dessinée ou peinte dénonce l’illusion de celle qui précède, tout en annonçant la suivante. C’est là, peut-être, viser autre chose que la peinture elle-même. L’œuvre qui se fait, avant d’être l’effet d’un acte, devient elle-même acte : une suite perpétuellement différée.

Caroline Keller

Installés depuis 2006 à Reitwiller dans le Kochersberg, en Alsace, Caroline Keller a investi un corps de ferme pour y installer son atelier. Situé au-dessus de l’ancienne étable, cet espace s’ouvre sur une haute charpente. Aménagé au fil du temps, l’atelier permet un travail de peinture sur de grands formats. La lumière éclaire ce qui était à l’origine un hangar à tabac et maintenant un lieu propice à la création.

Ciandrini

C’est dans cet atelier que je monte mes châssis, mes toiles. Je travaille la peinture acrylique au couteau du de la toile de lin. J’ai aussi un espace où je travaille le dessin et mes encre de Chine…

La COOP – Basse Cour des Miracles

L’association » La Basse-cour des Miracles  » qui regroupe des talents multiples ( plasticiens, céramiste, architectes, chercheurs, illustrateurs, musiciens…) autour de la gestion collective d’un lieu.

Elle s’inscrit dans la démarche d’appropriation d’une friche par des artistes en inventant un espace de production / diffusion adapté à leur travail : (construction de sculptures monumentales, utilisation de machines, espaces pédagogiques et de monstration).

Aujourd’hui, l’association veut garantir la pérennité d’un lieu qui soit à la fois un espace individuel de travail, un endroit de création à plusieurs et un jardin ouvert sur le quartier COOP.

 

 

 

Christoff Baron atelier

Situé à proximité du tribunal, en rez-de-chaussée, le vaste atelier du 6 rue du fossé des treize accueille l’illustrateur et auteur de livres jeunesse Valentin Michaut, ainsi que l’artiste, romancier et bédéiste Christoff Baron. Ils dédicaceront leurs récentes publications et présenteront leurs dernières œuvres.