Sophie Bassot

Artiste Auteur depuis 2009, Sophie BASSOT est une peintre née en 1970 à Obernai, en Alsace qui puise son inspiration et son énergie dans la nature. Patiemment et à l’écoute de ses intuitions de l’instant, elle se distingue par une écriture picturale aux pigments, et superpose des couches successives de nuances : l’œuvre se densifie, s’étoffe, gagne en profondeur. Son Œuvre a su séduire nombre de galeristes et de foires d’art à travers toute l’Europe. Plonger dans sa peinture, c’est aussi retrouver la quiétude du présent, traverser des passages ou des portes vers un » ailleurs «, survoler des crêtes, se remplir de l’univers…

KF

je m’appelle franck COUBARD, j’ai 53ans, je suis autodidacte, je signe KF. mon travail est largement inspiré par les arts premiers, par l’afrique, PARCEQUE, Jacques BRETON et son cabinet de curiosités PICASSO et ses demoiselles de’Avignon…… Jacques KERCHACHE et non Jacques CHIRAC à initié le projet du QUAI BRANLY…. DONC, je pense que je fais de l’Art Brut mais je dis que fais de l’art de brute… je dis que je fais de l’art singulier mais je pense que je suis singulier… je dis que je fais de l’art des fous et je pense que je le suis. ALORS l’art est maintenant, l’art est vrai, l’art est modeste…. KF Donc,

Johnny Gaitée

La découverte picturale et l’interaction virtuelle sont au coeur de mes créations présentes. Engendrées par les jeux vidéos et le deeplearning, le renouvellent de ma pratique auprès de ces territoires d’imaginaire où les pixels et l’invraisemblable se croisent, font déraisonner en moi la vision première d’une réalité virtuelle. Éclatante et inquiétante. Se faisant, l’émergeance de ces peintures hybrides nous donne à voir les images figées d’une esthétique dormante ininterrompu, en plein sommeil paradoxal et machinal. J’explore alors une technique de hacking appelé “corruption”, qui décortique les textures des jeux-vide?os et re-décompose les images au grès des variations innnombrables de l’émulateur. L’image ainsi capturé traverse les liquides colorés, relâchées contre la toile par les touches détachées de mes mains instinctives. D’autre part, les oeuvres tirées de peintures classiques fournissent un abécedaire commencé depuis ma découverte du machine learning, et d’un logiciel appelé Dreamdeeply. J’y introduis alors ces peintures, qui ressortent transformées par l’interprétation des images condensées d’un algorythme. En dernier ressort, je retouche l’image obtenue pour y laissé apparaître les formes numériques les plus criantes à mon oeil. J’en suis à la lettre C des peintres trouvé sur la toile numérique et j’ai commencé à partager quelques unes de leurs oeuvres sur les réseaux.

MG

Je suis né en 1973, en région parisienne. A la fin des années 80, je fais mes premiers pas artistiques au croisement du hip-hop et du graffiti à travers le collectif EN1/NEC. 

Après des études en Histoire contemporaine, j’exerce durant quelques année le métier de conseiller d’éducation que je quitte au début des années 2000 pour me concentrer en « autodidacte » à mes activités artistiques. Affinant ma technique d’aplats de couleurs cernés de noir, je commence alors à façonner mon propre univers en lien avec la bande dessinée, la culture urbaine tout en développant mon sens du cadrage. Ma participation au marché de la création de Bastille en 2005, me permet de rentrer en relation avec une galerie parisienne, dans laquelle j’exposerai durant trois ans. Suivront des expositions collectives et personnelles dans divers galeries en France et en Belgique, des participations à la braderie de l’art de Roubaix, ainsi qu’à divers salons artistiques…

En 2008, des obligations familiales m’obligent à mettre mes activités d’artiste entre parenthèses. Durant six ans, j’occuperai un poste de manager socio éducatif au sein d’une école de la Chambre de Commerce de Paris, avant de rencontrer une belle muse Alsacienne… 

Début 2015, je quitte mes fonctions pour m’installer à Strasbourg, et enfin, reprendre la création. Depuis, j’ai participé à diverses manifestations artistiques sur Strasbourg et sa région (salon ST’art, salon Art3F, Ateliers ouverts, Place des Arts, Marché Off de noël, Salon des arts de Wissembourg, les vitrines de Mulhouse, Les Pyramides d’argent…). Des expositions collectives et solo m’ont également permis de présenter mon travail dans les galeries Art’course et Bertrand Gillig, ainsi que chez Madame Françoise Lenotre à Khel-Goldscheuer. 

Désormais, les couleurs, le graphisme et le cadrage de mes œuvres évoluent vers d’avantage de mystère et de sensualité, tout en soulignant mon attachement à la ligne claire, aux femmes fatales des années 50 et au mouvement pop-art ainsi qu’à la pop culture. Installé depuis deux ans dans le village de Weyer en Alsace bossue, je dispose désormais d’un grand atelier me permettant de créer en toute sérénité dans un cadre bucolique. Mes dernières œuvres reflètent cette sérénité dans une série de paysage inspirés de la nature environnante. A très bientôt, MG

Hervé Le Bis

Démarche artistique: J’ai commencé à peindre en autodidacte vers l’âge de trente ans. Puis j’ai senti la nécessité de trouver une cohésion dans mon travail, ce qui m’entraîna à fréquenter l’école des Arts décoratifs de Strasbourg en cours du soir pendant quatre ans de 1982 à 1986. Fort heureusement, le professeur de couleur, Monsieur Gérard Haug me fit comprendre l’importance de toujours chercher « l’essentiel ». Pour moi qui avais une propension à la dispersion, aujourd’hui, je le remercie de m’avoir permis de réfléchir la peinture, en terme de taches colorées au-delà de toute narration. Quatre ans plus tard , il me fit comprendre que je n’avais plus besoin de soutien institutionnel et je quittais alors les Arts déco. J’eu l’occasion de partir quelques temps en Martinique, et c’est à ce moment là que ma peinture a vraiment trouvé un sens; Celui des « sens », car maintenant quand je peins, j’ai toujours ce même plaisir épicurien à savourer la couleur comme quelque chose de gustatif, qui m’entraîne dans un état de contemplation loin des turbulences de la pensée discursive. Je n’ai pas la prétention d’être affecté d’une mission particulière face à l’histoire de l’art, mais tout simplement de réconforter par l’émotion picturale, celle que l’on peux ressentir en présence des oeuvres des peintres « Fauvistes » tels « Derain, Vlaminck, Matisse…. »

Ayline Olukman

Ayline Olukman a une pratique pluri disciplinaire qui aborde la notion d’intimité et de nostalgie. Elle utilise la photographie, la peinture, l’écriture, la gravure et le dessin. « Maintenir ma quête de l’errance, c’est une quête en elle-même. J’ai fini par admettre que la question du déplacement est centrale dans ce que je fais. Un non-lieu commun à chacun. Pendant longtemps, dans ce rapport à la nostalgie, j’étais dans le désenchantement de ce temps que rien ne retient. Puis, j’ai réalisé que non. L’image n’ est qu’une image mais elle a un statut réel ; elle existe par elle-même, ce qui provoque un certain déséquilibre. D’où mon interrogation constante sur la création elle-même. »

Pascale Duanyer

Si le papier reste mon matériau de prédilection, avec toutes les techniques qui s’y accordent, je suis de plus en plus poussée à introduire dans mon travail des éléments naturels, végétaux et minéraux. Ils sont découvertes de chemins de campagne ou pépites du jardin au matin ; ils avaient accroché mon regard, suscité une curiosité, fait naître une émotion, pour ensuite être oubliés. Retrouvés dans un coin de l’atelier, ou au fond d’un tiroir entre autres trésors, je les sors de leur apparent silence. Je les regarde et les écoute me murmurer la terre, le vent, le temps et ces infimes instants de vécu.Ainsi naissent, parallèlement aux travaux sur papier et aux toiles, des volumes étranges, mélange d’insolite et de poésie qui disent la fragilité et la force de la nature, la douceur et la violence des émotions.

Thomas Rebischung

Mon travail s inspire du sacré, du symbolique. Par le dessin, la peinture ou le collage, je questionne ce qui nous anime en tant que société, ce qui nous uni en tant qu’humains, ce qui nous réuni en tant que citoyens. Les ?gures monstrueuses qui peuplent mes dessins sont souvent issues de manuscrits ou d’enluminures du moyen-âge. Ces images ancestrales se font l’écho des visions et des rêves de l’homme contemporain. Mes dessins et peintures sont des sortes d’incantations, des appels aux spectateurs à regarder différemment le monde qui nous entoure. Les Djinns ?gure le retour du religieux dans la sphère publique, les pieuvres sans tête font écho au travaux d’économistes sur les multinationales, les animaux parlent de leurs extinctions proches. Les paysages apparaissent comme des décors, voyages du regard. L’actualité écologique les transforme en paradis perdus. Le politique joue de ces signes, les religions manipulent ces symboles, les médias conforment nos regards. J’essaie de les décrypter, de les ré-encoder dans un monde nouveau.

Siam Angie

Le dessin a fini par recouvrir ma pratique. J’ai dessiné dès mon plus jeune âge mais pas comme on s’y attend. Je dessinais enfant sous ma couette des portraits de femme. Ils étaient inspirés de mes lectures d’enfant, des bandes-dessinées japonaises des enfants des années 90. J’ai toujours dessiné des femmes dans les coins de page. J’ai toujours dessiné des femmes lorsqu’un bout de papier passait sous mon crayon. Je disais que je voulais être dessinatrice. Pendant les années passées à l’école d’art, le dessin est resté caché. Mon dessin ne se montrait pas. Cela a pris du temps pour que je le regarde autrement.

Le motif de pois irrégulier qui traverse ma pratique vient des textiles de mon quotidien. Après mon DNAP, j’ai commencé à exposer une pratique d’œuvres textiles in situ. Cet univers domestique est le lieu privilégié de ma réflexion féministe. Je dessine comme on tricote, le dessin prend le pli du temps passé. Sur le papier, c’est un entrelacement de traits qui fait apparaître un motif. Mon dessin est un tissage qui résulte des mêmes gestes que ceux qui caractérisent les travaux de maison visant à protéger les corps ou à accroître leur confort. C’est aussi une pratique du repli, retournée sur elle-même, c’est ce qui reste d’une pratique invaginée.

Sol.F.Air

Sol.F.Air explore plusieurs médiums : le papier qu’il tisse, le dessin qu’il jette sur papier, la peinture qu’il lisse. Son travail oscille entre deux modes d’exécution, l’un spontané, le second composé. Leur point commun est une production sensible, précise et équilibrée.