Alix Videlier est né dans le Jura en 1987. Il part faire ses études en Alsace à Strasbourg. Titulaire d’un DEUG en Arts visuels ainsi que d’une Licence design, il s’engage dans le Master design au sein de l’Université de Strasbourg. En 2012, il s’installe en tant que designer produit indépendant. Spécialisé dans le design d’objets, de mobiliers, sans pour autant délaisser une certaine culture graphique et spatiale, Alix œuvre pour différentes entreprises du grand Est de la France. C’est en questionnant ces dernières sur leurs savoir-faire, leur histoire, leur culture ainsi que leur environnement qu’Alix envisage la création. Il possède également une véritable volonté de valoriser le patrimoine local, de favoriser les échanges entre les différents acteurs de la création, de mettre en exergue les forces créatrices locales afin de donner une légitimité narratrice au processus de conception. À coté de cela, il expérimente de nouvelles technologies avec l’émergence de l’impression 3D. Il questionne alors la confrontation de la tradition avec la modernité. Chacune de ces notions entrant en résonance l’une avec l’autre, elles sont un reflet direct du monde actuel. A la fois tourné vers l’avenir tout en prenant en compte l’histoire du passé.
Les masses et les lignes d’horizon sont un thème récurrent dans le travail de Marie Lallemand.
Elle expérimente en peinture et en gravure, le jeu des rapport d’échelles, des contrastes marqués et des couleurs saturées…
L’espace d’une feuille est comme une aire de jeux. C’est un endroit où je m’amuse, où je doute, où je réussis, où j’échoue, où j’essaie, où je réfléchis, où j’explore.
PS: Ne pas sous-estimer le pouvoir distrayant du toboggan.
Pierre Fædi est un illustrateur et un imprimeur. Il a fondé la maison d’édition « Gargarismes » en 2014, et produit et imprime des livres, des affiches et des cartes en sérigraphie et au Risographe. « Urin Gargarism » est le pendant musical de son projet, un micro label sur lequel il édite des vinyles et des cassettes.
Il créée l’atelier d’impression « Garage Print » en 2019 au sein du regroupement de structures et d’indépendants Garage COOP, dans le quartier du Port du Rhin à Strasbourg. Il adore dessiner des structures et des motifs dans lesquels ses personnages semblent se mouvoir (ou non). Il boit de la tisane ou du café (selon l’envie), il se complaît à laisser en fond des documentaires sordides glanés sur les internet.
« Oh ! Mais c’est de toute beauté ! » Eric Judor, la Tour Montparnasse infernale
Les Editions 2024 ont emménagé au Garage COOP en septembre 2019. Pour les Ateliers Ouverts 2020, elles proposent l’exposition « Vu, lu », une célébration de la lettre dessinée. Du Moyen Âge à aujourd’hui, des typographes ainsi que des illustrateurs, ont produit d’étonnants alphabets, chics, étranges ou parfois monstrueux. Entre calligrammes, pangrammes et autres réjouissances typographiques, Vu, lu! est une invitation à la redécouverte de la lettre en tant qu’image.
David Allart est spécialisé dans l’impression traditionnelle d’estampes, le graphisme et l’édition d’art en série limitée.
Autonome du concept à la réalisation, son atelier répond à une variété de demandes allant de la création d’image ou d’identité, jusqu’à l’impression.
Son atelier accompagne les artistes dans leurs réalisations. C’est un lieu d’expérimentation artistique et graphique où plasticiens, dessinateurs, photographes, graphistes… travaillent via les techniques de la sérigraphie, de la lithographie et de la typographie–gravure artisanale.
Chaque projet est pensé, dessiné et imprimé en ce lieu, en collaboration avec l’artiste, et faisant l’objet d’une édition originale et limitée.
Des formations aux techniques de l’estampe et du livre sont proposées régulièrement dans l’année sous la forme de stages ou de workshops.
Son travail d’illustration quant à lui s’articule autour de thèmes variés tels que la nature, le voyage ou l’épopée. On peut dire que la contemplation fait partie intégrante de son univers qui s’exprime au travers d’un travail de dessin épurée et simple, et par le biais de l’image imprimée (estampes et tirages limités).
Il se nourrit de l’image populaire, des mythes et légendes, de la science fiction ou de simples moments de vie sur lesquels on pose un regard.
David aime compter des histoires et faire voyager le spectateur pour susciter une émotion, rappeler un souvenir. Au travers de ses images, il invite le regardeur à participer au récit qu’il invente.
Passionnée de coulisses, Hélène Bléhaut s’attache à témoigner de réalités diverses à travers un prisme sensible et situé.
Travail de terrain, formes courtes, poétiques et quotidiennes entre bande dessinée du réel et photojournalisme sont ses outils de prédilection pour saisir portraits, paroles et contextes. Elle prend le parti de croiser les sources, de confronter la théorie et les archives aux expériences, de trouver de nouvelles formes de vulgarisation et de transmission.
Un travail de plusieurs années à la suite de musiciens haïtiens a donné naissance en 2016 au documentaire transmédia www.alloayiti.fr, réalisé en binôme avec le développeur Titouan Mathis (Studio Meta). En 2019, elle réalise un webcomic sur la perception du handicap publié par ERC Comics, en collaboration avec l’équipe de Monika Baár, chercheuse en Histoire à l’université de Leiden (Pays-Bas).
En 2023, elle participe au collectif @experiences_militantes initié par Adèle Mesones, un compte instagram où l’on cherche à comprendre et raconter en BD les raisons de l’engagement de divers·e·s bénévoles.
Que raconter ? Pourquoi ? Qui parle et d’où ? Que disent de nous nos représentations ? Des interrogations fondatrices qui l’amènent à travailler autour des questions décoloniales et féministes, dans une perspective intersectionnelle.
Loïc Urbaniak fait bondir avec ardeur le trait et la littérature hors de la page.
Pluridisciplinaire, son travail chemine à la fois entre des constructions en volume, avec des mises en scène qu’il envisage comme ces tableaux qui finissent par bouger quand on les fixe trop longtemps, comme ces livres d’images que l’on voudrait mouvant, et sa pratique du dessin, nécessité complémentaire.
Ces deux mondes se rejoignent lors d’interventions artistiques, où Loïc Urbaniak rencontre public et praticiens, et où les imbrications et implications de recherches font face au pragmatisme.
Au cœur de tout, pour lui : raconter, sans répit.