Marie Wacker

Marie Wacker est comédienne et marionnettiste (diplôme de l’ESNAM à Charleville). Elle a joué dans des spectacles pour le théâtre contemporain et la marionnette.

Elle a fondé sa compagnie de théâtre d’ombres et d’objets Art.Kaïk. Compagnie en 2002 .Elle travaille avec le Théâtre Tohu-Bohu (théâtre d’objets, de marionnettes et d’effigies) depuis 2005. Elle met en place des lectures d’archives avec les Archives d’Alsace depuis 2019 dans divers lieux. Elle enseigne de la maternelle à l’université le théâtre, la marionnette et la lecture à haute voix et les arts plastiques associés à des spectacles de marionnettes. Elle a mis en place des animations pour le Musée des Rohan ainsi que pour le Musée de l’Oeuvre Notre Dame à Strasbourg.

Marie Drea

LES CHAMPS DE MARIE DREALES UTILES pinceaux , crayons, clous, feuLES MATERIAUXpapiers, encre de Chine, graphite, couleursLES TECHNIQUES dessin, photographieLES SUJETShumains, animaux, choses, paysagesUNE IMAGE – LA SERIE

Julia Le Corre

J’interroge la surface du papier comme matériel support à un vaste champ d’exploration. Je poursuis mes recherches sur la couleur et la matière par le traitement des motifs. Mes images gravitent dans le champ de la figuration, dans un espace où nature morte, fleurs carnivores, tapisserie, semblent s’enchevêtrer et se confondre. La gravure me permet de reproduire des motifs, de les assembler, les juxtaposer. Et parfois même les découper afin de dessiner la couleur. Les contours de mes figures humaines se perdent ainsi dans ce tissu végétal. Ainsi s’assimilant l’un à l’autre par la même manière picturale

Fabienne Chanvillard

Aujourd’hui, les techniques de la gravure me permettent d’explorer desformes d’expression dans un champ plus personnel. La montagne et sonimagerie sont mes fils conducteurs.

Pauline Beck

Je me mets toujours au travail par chance.La chance est fugace mais partout, il suffit d’être alerte à sescommotions.Au détour d’un repas, au réveil d’un rêve un peu bruyant ou dansune gorgée d’eau de vie, je rencontre une chaleur particulièrequi entraine un bouillonnement.Foyer :Du latin; focarius : « de feu » (n.m.)1 Lieu où l’on fait du feu2 Par métonymie, maison, demeure familiale, pays natal3 Lieu, point qui est la source d’un rayonnement, où se concentre la chaleurLa cuisine, la céramique, le verre soufflé, la teinture, le bronzeet la distillation sont des arts du feu. Aussi hétérogènes soientelles,mes pratiques gravitent ainsi, à l’horizontale, autour dufoyer.

Keam Tallaa

Keam TALLAA est artiste plasticienne. Elle est née en 1987 à Damas, en Syrie. Elle vit et travaille à Strasbourg, en France, depuis 2017. Elle obtient son Diplôme National Supérieur d’Expression Plastiques en 2020, à la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg, suivant l’enseignement d’Anne Bertrand, Mathieu Boisadan et Emmanuelle Castellan, de l’Atelier Peinture(s), en option Art. Keam a également obtenu, en 2009, son Diplôme National Supérieur d’Art, spécialité Gravure, de l’École des Beaux-Arts de Damas. Elle a ensuite été enseignante de Gravure et d’Impression, de 2010 à 2013, au sein de la même école.Explication de mon dernier groupe des peintures ( la série de l’abattoir) et mon projet (Un itinéraire) :Mon projet a débuté à mon arrivée en France, et mes recherches plastiques et théoriques en lien avec l’art contemporain se sont développées à la Haute école des arts du Rhin à Strasbourg, de 2017 à 2020.« Un itinéraire » s’appuie sur mon parcours artistique, depuis la Syrie et ce que j’y ai vécu durant la guerre : la violence, la perte et l’exil, d’abord en Égypte, puis en Italie, et jusqu’en France.Je pense sans cesse aux animaux comme des figures pouvant exprimer le vécu des hommes et des femmes du monde arabe. Je le montre de façon indirecte. La série L’Abattoir regroupe un ensemble de peintures, comme La Cage (2019) et Sacrifice (2020), inspirées de l’élevage intensif. Elle cherche à traduire les problèmes sociaux et politiques actuellement en jeu dans cette région du monde.Mon travail s’est transformé radicalement lorsque j’ai commencé à sortir de la figuration pure, en me focalisant sur une gamme colorée plus précise. Comme si je revenais au travail de gravure, qui avait été mon premier médium, dans mon pays natal. J’ai laissé les couleurs s’exprimer à travers les différentes traces laissées par les pinceaux et autres outils que j’emploie. Je me concentre sur la technique. Par moments je m’éloigne des détails, et je travaille la forme, comme dans Corps gonflé (2020) ou dans la nouvelle série des Poches (2022). Je veux faire percevoir la sensation du tissu, je mets l’accent sur le poids qui fait naître ses plis, la lourdeur de ce qui est à l’intérieur. Je pose ici la question de ce que le corps doit porter, tant physiquement que symboliquement.Je parle des libertés qui sont bafouées tous les jours, de la répression, la corruption, mais aussi de l’effervescence, de l’envie de fuir vers un ailleurs meilleur.

Hans Jellam

Bronze et papier, contraste des matériaux. La forme imposée au bronze, travaillée directement dans le sable, est transférée sur le papier. Il faut regarder, toucher pour qu’un subtil accord apparaisse et qu’éclatent la rigueur, l’exigence et la cohérence de ce travail.

Michèle Munier

Le travail de la ligne se retrouve dans toutes mes recherches, gravure ou dessin, dans une écriture que je veux forte, libre et expressive. Cette ligne qui définit un corps, circule à l’intérieur de lui, peut parfois le démultiplier et le faire 

bouger dans des repentirs qui perturbent le regard. Cela se retrouve parfois dans mes recherches non figuratives, la gravure et les différentes techniques d’impression faisant évoluer le processus créatif. J’aime aller du dessin à la gravure, de la gravure au dessin. Ce qui me plaît le plus dans ma pratique artistique, c’est de chercher, sans savoir où mes recherches vont me mener.

Bérénice Joessel

Après avoir obtenue une licence d’Arts Plastiques à l’Université de Strasbourg en 2017, j’ai étudié à l’Académie des Beaux- Arts de la ville de Liège en Master Spécialisé en Gravure en 2020.Depuis toujours sensible à la nature, la randonnée est un moyen de se ressourcer, de revenir à ce qui est essentiel. Partir étudier à l’étranger a été un déracinement physique et psychologique. En dessinant de grands formats au graphite à partir de photographies prisent lors de randonnées, j’ai tenté de rester en lien avec les Vosges, montagnes que j’ai très souvent gravies. Dans ce processus, je cherchais un refuge mental, un espace où je puisse m’évader.Par la suite, le dessin s’est mêlé à la gravure. Ce médium suscite en moi à chaque impression la surprise de l’inattendu. Elle permet de mettre en exergue la métamorphose incessante de la nature par la multiplication des images et de leur variation. En parallèle de la pratique du dessin et de la gravure, je conçois des livres dans un désir de partager ce qui est éprouvé à la fois personnellement et collectivement. J’y réunis des textes, à mi-chemin entre la prose et la poésie, parfois accompagnés de photographies et de dessins. D’autres fois, je capture des témoignages extérieurs.

Valérie Hendrich

Valérie Hendrich est artiste plasticienne, diplômée de l‘école supérieure des Beaux-Arts HBKsaar de Saarbrücken. Depuis 2007, elle vit et travaille en France, et a mené plusieurs projets artistiques en Grande Région autour du langage. Sculptrice, elle s’essaie également à l’installation notamment à travers son projet Lettres miroir.