Mon travail plastique est une convocation constante ou une invitation d’un retour perpetuel à l’enfance. Cet espace-temps où l’on se forme, avant d’être déformé ou infirmé. Cette période de la vie où une histoire racontée va nous permettre de nous construire et là où un accident peut tout détruire, nous traumatiser et marquer à vie. Quelles sont ces choses qui nous construisent pendant que d’autres nous fragilisent sur le parcours d’une vie ? Comment tient-on debout et pourquoi ? Je cherche à mieux appréhender ce qui nous rend humain en fin de compte, de quelle étoffe sommes-nous faits…nos émotions, par quoi sont-elles suscitées et comment les gérer ? La peur, l’angoisse sont des états qui font de nous à tour de rôle des héros ou des victimes. Dans mon univers artistique, l’enfance et l’univers du jeu côtoient constamment violence, danger et pièges. Ces extrêmes dichotomies me fascinent depuis toujours et sont pour moi des fondamentaux qui nous constituent. L’équilibre se trouve quelque part entre ces extrêmes. Mon travail artistique se manifeste sous différentes formes induites par le sujet traité. Sculpture textile (couture et broderie), vitrail, mosaïque, dessin, photographie, gravure ou encore installation…Je ne peux me résoudre à enfermer ma pratique dans une case ou à la limiter à un seul médium, j’ai besoin d’expérimenter que ce soit avec diverses matières et textures ou au travers de techniques artisanales revisitées. Je ne me cantonne pas à une manière de faire. Je me lance dans des projets instinctivement avec l’envie de travailler la matière, souvent de manière longue et répétitive, être dans le faire me procure bien-être et apaisement. L’art est une manière, pour moi, d’interpeller l’autre, de percuter l’esprit des gens, de se rappeler que nous sommes des êtres pensants, d’accord, mais émotionnels avant tout.
Mon travail est basé sur les recherches des corps dans leur environnement, la nature et son architecture, les modèles baroques revisités , la contemplation.
Les maîtres anciens sont à l’origine de l’interprétation des poses de modèles vivants .
Dans mon travail de gravure, les sources d’inspiration sont diverses: littérature, théâtre, architecture.
Les monotypes abstraits résultent de combinaison de couleurs et de composition.
une part importante de mon travail mêle la calligraphie aux dessins .
ERIC NIEDER – ARCHITECTE – ARTISTE AUTEUR Mon activité artistique : https://www.instagram.com/ericnieder/ Je suis architecte et artiste auteur : Mon atelier que j’ouvre volontiers aux visiteurs est situé dans une maison datant de 1925. C’est une maison centenaire ! J’ai transformé mes anciens bureaux d’architecte en atelier d’artiste. L’entrée de la maison et la cage d’escalier qui mène à l’atelier sont utilisées comme une galerie d’exposition. L’atelier est lumineux et accueillant. Il comporte : une presse à gravure, différents plans de travail, chevalets de travail et d’exposition, poste informatique, murs d’exposition… Mon activité principale est orientée vers le dessin sous toutes ses formes, aux techniques et outils variés. C’est un dessin non limitatif, sans vrais frontières, qui peut se prolonger vers la gravure, l’aquarelle et la peinture. Pourquoi je dessine ? Dessiner ? Avec le crayon, depuis longtemps et surement pour toujours, D’autres outils aussi pour le plaisir. Je vis en Alsace et dessine volontiers là où me guident mes pas. Mon métier d’architecte m’a ouvert le regard : La vie, les gens, l’espace urbain, les paysages… J’explore toutes sortes de contrées graphiques. J’ai un peu de mal à rester dans un registre. Depuis peu la couleur, l’abstraction, la gravure, … Je n’ai pas tout essayé, alors obstinément je continue. Dessiner est une activité universelle, ses raisons d’être sont aussi variées que profondes : Exprimer ses émotions et son monde intérieur Le dessin est un langage visuel qui nous permet de traduire des sentiments, des idées ou des rêves difficiles à exprimer avec des mots. Que ce soit par des couleurs, des formes abstraites ou des personnages symboliques, il offre une liberté de création sans limites. Développer ma créativité et mon imagination Dessiner stimule le cerveau. C’est un terrain de jeu pour inventer des mondes, des histoires ou des concepts innovants, que ce soit en art, design, sciences ou technologie. Apprendre à observer le monde Le dessin oblige à regarder les détails, les proportions, les ombres et les textures. Cette pratique affine notre capacité à *voir* au-delà des apparences, Se détendre et se reconnecter à soi-même C’est une forme de méditation active : se concentrer sur le mouvement du crayon ou les nuances de couleurs apaise l’esprit et réduit le stress. Partager des messages et des histoires… Cultiver la patience et la persévérance Apprendre à dessiner demande de la pratique, des erreurs et des ajustements. C’est une école d’humilité et de persévérance, où chaque progrès apporte une grande satisfaction personnelle. Créer un lien avec les autres … Laisser une trace de soi Un dessin est une empreinte unique de votre perspective, de votre style et de votre époque. Des carnets de croquis aux œuvres murales, il témoigne de notre existence et de notre vision du monde.
Travail de l’artiste : Le sens, que Minarro cherche et propose, va d’un Trait. Il traverse sans aboutir, impulse sans répulser. C’est une ligne qui s’inscrit dans l’œil, dans le regard, une ligne qui, arrachée de son contexte, ne sert à rien mais suggère beaucoup lorsque le résultat interroge. Si les mots sont parfois inventés pour cacher se que l’on pense, la peinture, elle, réinvente la pensée que les mots ne savent expliquer. Surtout ne lui cherchez aucun paradis, le fruit se trouve en celui qui veut bien le prendre. Né le 21 juin 1955 à Saint-Eugène, près d’Alger, Guy Minarro est arrivé en France à l’âge de 7 ans. Installé à Colmar (Haut-Rhin), il a exploité plusieurs techniques avant d’opter pour l’abstraction. Peintre autodidacte, Guy Minarro a conservé de ses racines pieds-noires d’origines espagnoles une force de caractère qui se lit comme un livre ouvert à travers ses toiles. De ses périodes picturales successives, on retiendra la fin des années 1990 qui marque l’avènement de sa palette noire, qui l’a révélé à lui-même. L’artiste a toujours prouvé une forte indépendance picturale. Il a su créer sa propre technique, née de l’expression composée, de ses impressions décomposées Opacité et transparence; Ses toiles, monotypes sur cuivre, sur verre et gravures, oscillent entre continuité et rupture, opacité et transparence. Ses œuvres se présentent comme une révolte parfaitement maîtrisée, à telle enseigne qu’on peut aisément parler d’une peinture percutante, d’une peinture de mouvement, très gestuelle, verticale et physique. La toile s’offre là comme l’amplitude du bras pour un artiste qui s’épanouit dans les grands formats, les reliefs et glacis accentuent cette impression de mouvement. La palette, elle, reste méditerranéenne. Toujours associés aux noirs (sa couleur de prédilection), les jaune-orangé, brun-rouge et ocres qui se superposent apportent aux ténèbres l’incandescence qui fait basculer l’œuvre dans la lumière.
Né à Strasbourg, FR en 1964
Vit et travaille entre Strasbourg et Marsal, FR
Nicolas Schneider pratique la sculpture, l’aquarelle et le dessin. Il est responsable de l’atelier moulage de la HEAR de Strasbourg.
Regarder ses sculptures, c’est contempler un horizon où les rivières et les flaques d’eau se transforment en une transparence du temps, un miroir où passé et futur se confondent. Les fleurs de l’autre rive, celles qui semblent hors de portée, évoquent le mystère et la beauté des choses difficiles à atteindre, symboles d’un monde qu’on ne peut saisir que par la connaissance des ponts invisibles qui unissent le présent à l’éternité. À travers son art, Nicolas Schneider nous invite à traverser ces passages secrets, à explorer les chemins subtils qui mènent à une compréhension plus profonde de la nature, où chaque instant figé par le bronze est à la fois une mémoire et une promesse.
Illustratrice et graveuse, j’aime me perdre pendant des heures dans mes dessins, tentant de donner à chaque trait une vie particulière.
Cet été, j’ai étudié les légendes du pays de Salm, dans les Hautes Vosges : recueils de témoignages, ateliers participatifs, lectures d’ouvrages dédiés. Immergée depuis un an dans ces forêts épaisses et parfois primaires, terreau fertile pour les histoires fantastiques, j’ai pu puiser dans cet imaginaire bien particulier. Je l’ai associé à mon univers personnel mon univers personnel, empreint d’étrange, de formes végétales foisonnantes et de personnages loufoques ou inquiétants. La série de gravure illustre ainsi plusieurs légendes locales, recueillies dans des livres, auprès de personnes âgées, ou imaginées à partir de dessins d’enfants.
Graveuse, illustratrice et designer graphique freelance. Passionnée de gravure et de techniques d’impression traditionnelles. J’accorde un intérêt particulier aux matériaux et aux détails qui rendent chaque pièce unique. Diplômée d’un DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) en Communication Visuelle aux Beaux-Arts de Besançon depuis 2023.
Amandine Meyer est dessinatrice et plasticienne, elle aime les nouvelles aventures, comme dessiner pour des concerts symphoniques, avec des bébés, faire bouger de la céramique…Elle crée et illustre des livres pour adultes et pour enfants.
Diplomee de la haute ecole des arts du rhin en 2017 en peinture et gravure, mon travail s’articule autour des notions et contraste et surtout de mouvement ; il prend forme grace à plusieurs mediums : le dessin, la gravure, la vidéo, l’installation. Originaire de bretagne, la mer et le littoral ont toujours une place centrale dans mon travail – comment chaque forme est emprunte de son environnement. egalement comédienne, je me suis formée aux cours florent paris en 2020/2021 et travaille notamment avec la compagnie nox à strasbourg. J’enseigne le dessin dans plusieurs écoles d’art à strasbourg avec une spécialité portrait et y aborde le dessin comme le théatre : par le corps et le mouvement.
Né en 1993, Mathias Martinez grandit en banlieue parisienne à Cergy-Pontoise entre les ruines du parc Mirapolis, à quelques encablures de Disneyland Paris et non loin du Parc Astérix, d’où sa fascination pour les parcs d’attractions. Il découvre le dessin avec les cartoons de Betty Boop et la bande dessinée en lisant Crumb, Calvo, Tezuka et Winsor McCay. Il apprend la gravure à l’école Estienne de Paris puis rejoint l’atelier d’illustration de la HEAR à Strasbourg d’où il sort diplômé en 2019. Depuis il vit et travaille à Strasbourg et expose ses dessins à la Galerie Arts Factory de Paris ou à la galerie E 2 sterput de Bruxelles. Il a été remarqué par la maison Jean-Paul Gaultier qui lui a demandé de réaliser des visuels illustrés pour leur campagne de prêt-à-porter « Les Marins » et de dessiner ensuite leur carte de vœux 2022. Il publie son premier album de bande dessinée Clocki aux éditions Misma en 2023, qui remporte le prix Mention Spéciale catégorie livre jeune adulte à la Foire Internationale du Livre Jeunesse de Bologne en 2024. En parallèle, il travaille aussi comme illustrateurs pour divers revues telles que Télérama, Kiblind, Topo, Fluide Glacial, etc…