Riva Sergio (1942) Seit 1972 gehören Collages und Décollages, neben Malerei, Zeichnungen, Tiefdruck und Photographie zu meinen bevorzugten Arbeitsweisen. Während der Veranstaltung « Ateliers ouverts 2016 » werde ich eine umfangreiche Palette von Colleges, Décollages, Colleges-reliefs und Objekts collés zeigen. Diese Arbeiten sind zwischen 1990 und 2015 entstanden. Ästhetische Geometrie und Zufall als Gestaltungsprinzip: das sind für mich die Referenzgrundlagen für meine Arbeit mit Leim und Papierfetzen. Dabei geht es mir nicht um politische oder sozialkritische Botschaften. Aus einer unendliche Auswahl von Papierfetzen, die per se keine Familiarität miteinander haben, werden diese Fragmente in neuen Konstellationen komponiert und zusammen gefügt. Durch Zufall und Improvisation, Rhythmus und Ordnung entsteht eine ästhetische Geometrie als eigenständiges Kunstobjekt.
Sandra Rau beschreibt ihren künstlerischen Prozess als „zeichnendes Formulieren“.?Ein wichtiger Faktor dabei ist die Neugier am Unvorhergesehenen.?Aus dem Fundus von Notizen, Fotografien und Skizzen schält sie aussagekräftige Elemente, die sie über längere Zeit hinweg bearbeitet. Fragen der technischen Umsetzung, Form und verbale Verortung stehen gleichwertig nebeneinander und beeinflussen sich gegenseitig. Es entstehen, durch Zufall und technische Mittel forciert, poetische Reflexionen.
KöpfeKöpfeKöpfen noch mehr Köpfe,
Je comprends le textile comme un lien entre l’architecture et ce que nous portons sur la peau. De ce lien, je tire des conclusions sur les comportements humains, les changements culturels et leur influence sur l’environnement.
Mes travaux naissent de photos qui témoignent d’observations anthropologiques urbaines.
Un autre aspect important dans mon travail est la création avec mes mains, de toucher la matière et inventer des textures. Le tissage est particulièrement important, il reflète l’idée profondément humaine de la construction, de l’organisation et du besoin de façonner l’environnement immédiat.
Je suis designer textile et fondatrice du studio dorothee haller à Mulhouse. Je travaille principalement avec des chutes et des surplus de l’industrie textile locale ou des produits à faible empreinte écologique. Je les comprends comme ressource de haute qualité qui mérite d’être revalorisé. Ma pratique oscille entre art, artisanat et design. Je conçois des pièces uniques, mais aussi des séries limitées de plaids, tapis et coussins.
Les ateliers de Motoco seront ouverts uniquement les 24 et 25 mai.
Nous vous remercions de votre compréhension, et nous réjouissons de vous retrouver lors de ce second week-end des Ateliers Ouverts.
Du métissage Hopi à la gueule de bois coloniale en finissant par l’exotisme noir, mon travail se lit et se raconte comme une succession d’événements à la fois intimes et collectifs, pour donner naissance à une réinvention du monde.
Mon travail prend la forme d’installations, de dessins, d’éditions ou encore de performances.
En cristallisant mes expériences sous la forme d’expositions, j’ai pour ambition de faire pénétrer le spectateur dans un instant révélateur de nos fantasmes et de nos angoisses. La réalisation d’éditions, de recueils, d’écrits et de conférences vient éclairer mes recherches sous un autre jour : j’organise ainsi le sauvetage d’une pensée en devenir, laissant mes recherches, toujours inachevées, hors de tout enfermement dogmatique.
Je construis des images intuitives, rigoureusement mises en scène. Des photographies au goût de poème, de narration enfantine. C’est le souvenir de ces jeux, où rien n’est impossible, qui me nourrit. On embarque sur une flaque-océan, on se retire dans un carton-caverne aux merveilles, on joue à faire semblant d’être mort.
L’enfance, c’est une petite scène sur laquelle on va passer sa vie à construire les fondations de notre existence. Une période d’apprentissage où l’on joue et rejoue ce que pourraient être nos vies d’adultes.
Ce sont ces grandes décisions, maniées avec innocence, que je cherche à mettre en avant, à ritualiser dans mes photographies. Un bric-à-brac fait de bougies-lucioles sacrificielles, de tapis qui n’en finissent pas de ne pas décoller, de gisants exilés aux pieds nus revenus d’un temps lointain comme un miroir de notre histoire actuelle.