Christophe Noise

NOÏSE AKA N°15 a fait ses armes dans la rue au travers du graffiti, un Street Artist dans l’âme depuis plus de 20 ans.
Parcours atypique, artiste complet, entre voyages graphiques et œuvres éphémères, il vous offre son talent avec générosité.
NOïSE AKA N°15 vous propose un voyage entre graffiti, graphisme et peinture.

Germain Roesz

Atelier Germain Roesz. (avec Mina El Bakali, Mélissa Fries, Ainaz Nosrat et Haleh Zahedi).
L’atelier est habituellement et nécessairement le lieu d’une machinerie, d’une machination secrète et intime. C’est le lieu d’un caché qui se dévoile, qui dérange l’ordre des choses. Parfois, il accueille des visiteurs, des galeristes, des collectionneurs, des artistes. C’est alors un lieu d’échange, de partage. Ce moment qui ouvre ne dévoile pas les processus en cours, il dégage du sens à partir de l’oeuvre. C’est dans cet esprit que j’accueille depuis plusieurs années des artistes jeunes que j’estime, qui cherchent à toujours faire de l’art un accrochage à l’infini, à l’inconnu, à l’impossible. C’est cela qui peut se partager dans ces journées des ateliers ouverts. Germain Roesz

L’atelier Roesz Germain / Haleh Zahedi sera ouvert pour accueillir des livres d’artistes, des livres uniques, des livres objets (issus des Lieux Dits éditions et d’artistes amis).
Seront présents Germain Roesz, Christiane Bricka, Sima Jahangirian, Mina El Bakali et Haleh Zahedi.
Des lectures poétiques sont prévues les deux samedi correspondant à l’ouverture des Ateliers à partir de 19 h (aussi signalées sur le site de Zone d’art).

Marie Pascale Engelmann

LA DEMARCHE
Contrastes…
Fragments….
Rencontres des pigments et des matières (sable, ciment……..)
Des traces-empreintes.
« Je fais de la peinture et de la sculpture
Pour mordre sur la réalité
Pour me défendre
Pour me nourrir, pour grossir
Grossir pour mieux attaquer
Pour accrocher
Pour avancer le plus possible
Sur tous les plans
Dans toutes les directions
Pour me défendre contre la faim
Contre la mort
Pour être le plus libre possible »
Alberto GIACOMETTI
Marie-Pascale Engelman invite
Alain Riff, photographe, http://www.alainriff.com et
isabelle Fustinoni, créatrice de bijoux,http://www. isabelle-fustinoni-creation-bijoux.com

Christiane Irrmann

Initiée à la peinture abstraite auprès de GERARD HAUG pendant plusieurs années, initialement au cours du soir aux ARTS DECORATIFS de Strasbourg, puis fréquentation de son atelier privé à Strasbourg ,Grand’rue.
Cours auprès d’ELISABETH FRERING et fréquentation de l’atelier de dessin d’ElIANE KARAKAYA au centre culturel de l’Escale.
Fréquentation de l’atelier de céramique d’ANNE BULLIOT, de KARINE STEGMAIER ,DE LOUIS BUCHER.

Jean-Louis Hess

Parallèlement à mon travail professionnel (publicité, reportages, édition) et mes recherches théoriques, je développe un travail artistique personnel aussi bien en argentique qu’en numérique, utilisant depuis les appareils rudimentaires (sténopés, Holga, fotografia povera) jusqu’à la chambre 20×25. Refusant de me laisser enfermer dans une « manière », j’expérimente en permanence, passant de la photo de studio à la photographie sociale, du portrait au nu et au paysage. En collaboration avec l’illustrateur Christian Voltz, je travaille à la réalisation de livres pour enfants (une trentaine de livres parus). J’aime travailler en équipe avec Germain Roesz, Bruno de Chènerilles, Hervé Cellier, le collectif Chambre à Part, Peter Greenaway, …

Bettina Walter

Je suis créatrice de costume pour l’opéra et le théatre, et professeur de costume á l’accadémie de beaux arts á Stuttgart en Allemagne en section scénographie et costume.
Je travaille dans tous les maisons d’opéra en Europe comme la Scala de Milan, le festival de Glydnebourne, le Théatre du Chatelet, le festival d’Aix en Provence etc. etc.
Mon travail á l’atelier á Zone d’art est principalement le dessin, la préparations des maquettes de costume et mon travail de recherche dans l’histoire de la mode et du costume.

Caroline Steinbach

La recherche de Caroline Steinbach s’articule autour de deux notions : le vide et le plein.
La peinture est constituée d’un fourmillement plus ou moins dense d’écritures abstraites.

Les portraits apparaissent d’une lointaine mémoire à la manière d’anciennes créatures sorties du magma.
Les cosmos rassemblent les terres et les ciels.
Les passages montrent des portes, fentes, ouvertures de matière dans la terre.
Les horizons sont des ouvertures entre ciel et terre.

Influences :
– Art chinois traditionnel, calligraphie
– Expressionnisme abstrait (Sam Francis, Rothko, Tobey, Pollock, Mitchell)
– Impressionnisme (Monet), Pointillisme (Seurat)

Jeremy Couvez

Ma production artistique s’alimente d’images issues d’archives privées pour la plupart. Communément appelées « images de famille », elles recèlent l’im-pénétrable entité d’une mémoire générationnelle, vecteur de récit, d’affabulation pour le regard qui tente de s’en saisir.
Ces images particulières m’engagent dans un processus artistique et poïétique qui cherche à exploiter pleinement leurs potentiels. S’engage alors un combat pour ces futures images oubliées. Je tente par mon travail de redonner à ces images, douées d’une fiction proche d’être révolues, un nouvel objet pour les maintenir à la vie. D’une mise en boîte en une dent, un mouchoir, une vidéo, une photographie, une parole, cela devient alors mon besoin de ré-inscrire l’image abîmée dans un nouveau support imagé, proposant ainsi des «images abymées ».
Mon travail plastique se charge de l’organisme esthétique et sémiotique de l’image de famille, et de l’organisme que je fabrique, vus comme transmission mais aussi altération de leurs signes. Il questionne son statut de représentation ainsi que ces outils narratifs et visuels. Ceux-ci théâtralisent le sens même de l’image. Ils fictionnalisent la perception même de l’image.
Partant de cette démarche, j’ai engagé une réflexion sur ce que la ré-inscription de l’image en de nouveaux supports imagés fait potentiellement gagner à celle-ci et des conséquences sur le regard.

Mina el Bakali

L’oeuvre de Mina El Bakali traite d’un certain rapport aux corps et d’une interrogation sur la vie et sur la mort. « Le collage est pour moi une façon de détourner la réalité, de changer le sens et de raconter une autre histoire. Dans mes oeuvres, il y a une certaine angoisse, celle de notre époque, qui touche à la définition de l’humain. Mais il y a aussi de l’humour et un certain souci de dépassement. Des êtres hybrides, moitié homme, moitié animal, semblent être pris dans un processus de métamorphose…
Article Paris Normandie