Type : admin
Myriam Fourmann
Loona Sire
Des corps qui s’abandonnent, des végétaux séducteurs, des drapés scintillants, des animaux errants et des paysages déserts composent mes images. Ma pratique photographique oscille entre mises en scène et instantanés.
Quand la situation est propice à l’étirement du temps, je mets en place des dispositifs longs d’observation. J’attends le moment où mon regard est capté par des personnes qui me troublent et me fascinent dans leur manière d’être au monde, par la densité de leur regard, leur manière de se mouvoir. Je définis ensuite un lieu où le corps de ces modèles prend place de manière centrale dans la composition. Le décor vient renforcer la présence du sujet photographié.
Le processus diffère lorsque je traverse des villes, des campagnes, des paysages, je suis alors attentive à ce qui apparaît sous mes yeux et collecte des images qui entrent en résonance avec mon univers visuel.
En plus de présence humaine ou animale, des éléments sont récurrents dans mes images telles que les fleurs qui sont des marques sensuelles, synonymes de puissance féminine, d’éclosion, de vif espoir ; des tissus et drapés qui évoquent une seconde peau ou une matière évanescente. Face à mes images, la perception a du mal à se caler. Il y a confusion entre détails et mise à distance, humain, animal et minéral, peinture et photographie, charnel et éthéré, réalité et songe.
Justine Siret
– anecdote(r)
– fragmenter
– piocher
– penser / classer
– rhizome(r)
– errer = protocole(r)
– tondo / tondeuse
– trophée / trop-fait / dé-fait
– vade retro(-viseurs)
– photo/peinture – peinture/sculpture
– drapés urbains
– (en)chasser les châssis
– peinture partout – (presque) tout est peinture
– maillots-écrans
Mr Pinkasso
Olivier Godat
Jean-Marc Nigon
Silvi Simon
Céline Godié
Géraldine Bard
Géraldine Bard, artiste peintre de l’image écrite, fusionne les mots et les couleurs dans un ballet visuel envoûtant. Elle explore un univers empreint de subtilité, mettant en scène principalement des personnages, des portraits (animaux, femmes et enfants), qui évoluent dans un décor végétal fleuri de baobab.
Chaque œuvre de Géraldine est une invitation à un voyage poétique, qui transporte le spectateur des racines à la cime des arbres pour atteindre le ciel et la lumière. Son processus artistique commence par une vision initiale, suivie d’une recherche de photos pour illustrer au mieux son idée visuelle. Elle réalise ainsi un photomontage mental avant de composer sur la toile.
Au terme de la réalisation, Géraldine écoute les histoires que le tableau lui raconte, puis elle donne vie à des récits en écrivant un poème. Chaque tableau est ainsi accompagné d’une prose poétique, formant un ensemble harmonieux où l’image parle et s’écrit. Les œuvres de Géraldine font découvrir l’art d’une artiste qui peint avec les mots et écrit avec les pinceaux.