Sophie Gouvion

Le travail de Sophei Gouvion reste constamment centré sur l’humain, ses relations à lui-même et au monde. Elle affectionne les mises en scène et les installations afin d’immerger le public dans son imaginaire et susciter réflexions et interrogations. Mémoire et liberté sont la genèse et le fil conducteur de ses créations. Elle revendique cette liberté tant dans son abord au sujet que dans le choix du médium utilisé. La peinture est son mode d’expression favori, mais elle n’hésite pas à bousculer ses habitudes pour se mettre au diapason de ses coups de cœur ou de ses coups de gueule. C‘est un perpétuel renouvellement qui ouvre un vaste champ de possibles. Sa pratique picturale actuelle se compose d’images symbiotiques et ambiguës qui font osciller entre tendresse et rejet. L’Homme a acquis un pouvoir de transformation du monde qui l’entoure à la fois enthousiasmant et inquiétant. Le cerveau humain est à même de concevoir l’impossible ou de rêver l’absurde. Les êtres hybrides servent à exprimer ces antagonismes. Ils sont des mélanges inconscients de désirs et d’angoisses. La figure chimérique se présente comme un écran sur lequel projeter toutes les émotions contradictoires. L’imaginaire vagabonde sur les toiles à travers des éléments plus ou moins identifiables, entre réel et fantastique.

Caroline Riegert

D’après d’anciennes photos Mes travaux s’inspirent de photos d’anonymes. Scènes de vie de tous les jours ou grandes réunions de famille, ces personnes posent à nouveau, mais cette fois-ci pour moi. Voyage dans le passé, parmi ces souvenirs qui ne sont pas les miens. Étranges sensations de s’immiscer dans le quotidien de ces personnes peut-être disparues. Que reste-t-il de ces vies ? Mon travail parle de la mémoire, de l’effacement, des traces d’une vie…Je laisse ces personnes dans leur anonymat. Les visages que je peins, ne sont pas précis. Effacés ou esquissés, ils renvoient le spectateur à sa propre histoire.  Les fleurs  2020, le covid est là ! J’ai besoin d’une respiration ! La première étape pour moi est véritablement un travail de fleuriste. Je choisis les fleurs, compose mes bouquets avec ce que je trouve dans le jardin. J’emmène la nature dans l’atelier. Je sais que ces bouquets vont être éphémères, mais c’est aussi ce qui va faire leur beauté. Pendant ce temps là, les fleurs commencent à se flétrir. Je continue de les peindre de mémoire pour garder la fraîcheur du bouquet. Parfois j’associe des fleurs qui ne sont pas de saison et j’en fais des bouquets imaginaires.  Explosion de couleurs, cadrage resserré sur des grands formats. C’est une manière de m’immerger complètement dans la nature !

Matt Mahlen

Matt Mahlen, né à Nantes en 1968, est un plasticien-poète qui développe un travail visuel mêlant land-art, interventions in situ et performances orales. Formé à l’école des Beaux-Arts de Marseille-Luminy, Matt Mahlen a aussi étudié à Londres et à Montréal. Simple bricoleur vagabond des mots, des papiers et des couleurs, Matt Mahlen travaille régulièrement avec les acteurs de la poésie (éditions, festivals, poètes, théâtres) en tant qu’illustrateur, poète ou interprète. Matt Mahlen est, depuis 2017, l’entrepreneur en chef d’ A comme Bleu, l’insolite design. Cette entreprise, inscrite dans le réseau coopératif, est le prolongement de mes activités de saltimbanque. C’est de l’art-isanat. Basé sur la récupe, fortement influencé par l’art brut et les arts premiers, les œuvres produites sont variées , uniques et font appel à différentes techniques (soudure, peinture, bois, vannerie…). Travaillant au sein du groupe de reggae INDIKA (écriture, image, décor et poésie) , Matt est aussi le fondateur de PO&zik, un duo de poésie dite et de piano jazz avec Martin Sadoux. En janvier 2021, Matt Mahlen conçoit et lance L’EPICERIE D’ART FRAIS avec 6 ateliers complices éparpillés en France. Vit et rêvasse à Strasbourg.

Dan Gerbo

MA RAISON DE VIVRE Beaucoup d’artistes trouvent l’inspiration dans le malheur, la rage, ou le désespoir et expriment leur désarroi à travers leurs œuvres. J’ai la chance de ne pas avoir été dans ce genre de situation dramatique et j’essaye à travers mon art, de montrer que tout peut basculer d’un moment à l’autre et qu’il n’y a rien de plus important dans la vie que le bonheur et surtout pas le matériel. ETRE OU PARAÎTRE… Certaines personnes attachent plus d’importance à ce qu’elles possèdent ou pourraient posséder plutôt qu’à leur bien-être… peut-être trouvent t’elles le bonheur dans le paraître ou à travers la vision des autres… pourquoi pas. C’est aussi une philosophie de vie et je n’ai pas le droit de juger. A travers mon art, avec des symboles et un peu d’humour j’essaye juste de mettre le doigt sur ce point et à chacun d’apprécier ou non mon travail ou mes messages. L’argent peut évidemment contribuer au bonheur, mais beaucoup de gens ne courent qu’après l’argent et passent à côté du bonheur. Ces plaisirs artificiels nourris par la cupidité, le narcissisme ou la vanité, détruisent ou déforment la notion du bonheur. L’hédonisme est ma principale raison de vivre Pourquoi passer votre temps à toujours essayer de gagner plus d’argent passez donc votre temps à essayer de trouver du bonheur. Avoir assez d’argent c’est suffisant pourquoi en vouloir toujours plus….

Vérok Gnos

 Verok Gnos porte une attention particulière à la nature. Elle se laisse guider par les formes naturelles déjà existantes. Elle utilise et sublime ces matériaux et les met en scène. Ainsi l’oeuvre devient le lien entre le geste d’artiste et la création de la nature.  

Avec ses peintures elle nous invite à réfléchir à notre posture d’être humain face à la nature, à sa faune et sa flore.     

« Les Petits Bouts de Monde… » comme elle les appelle, n’ont pas vraiment de titre qui selon elle, aurait pour effet de cloisonner la pensée.    

Vérok Gnos a mis au point une technique de peinture qui permet à l’œuvre de vivre. À l’aide de l’apesanteur, les gouttes de couleurs vivent ou fusionnent sur le support (Dibond)

Gilles Michon

C’est ce qui m’entoure que j’ai d’abord considéré comme étant un paysage. Des formes d’arbre, des fragments de corps et d’architecture se sont imposés dans mes carnets de croquis. Ces formes sont devenues un dictionnaire que je consulte afin de renforcer et confirmer des impressions fugaces. Ces impressions sont devenues prétexte à déposer les couleurs sur des supports variés comme le papier, le carton, la toile et aussi à utiliser des matières comme le sable, la sciure ou même la terre.               

Ce qui est bon dans la peinture c’est son odeur, son onctuosité sa façon de couvrir et d’être recouverte. Le grand plaisir de mon métier de peintre c’est qu’il m’est permis de suggérer des traits particuliers, hasardeux, qui relèvent de l’anecdote et qui produisent, en fin de processus, une oeuvre douée d’une sorte d’existence en soi.   C’est ce qui m’entoure que j’ai d’abord considéré comme étant un paysage. Des formes d’arbre, des fragments de corps et d’architecture se sont imposés dans mes carnets de croquis. Ces formes sont devenues un dictionnaire que je consulte afin de renforcer et confirmer des impressions fugaces. Ces impressions sont devenues prétexte à déposer les couleurs sur des supports variés comme le papier, le carton, la toile et aussi à utiliser des matières comme le sable, la sciure ou même la terre.                Ce qui est bon dans la peinture c’est son odeur, son onctuosité sa façon de couvrir et d’être recouverte. Le grand plaisir de mon métier de peintre c’est qu’il m’est permis de suggérer des traits particuliers, hasardeux, qui relèvent de l’anecdote et qui produisent, en fin de processus, une oeuvre douée d’une sorte d’existence en soi.

Fabio Secco

‘’Avant d’attaquer une pierre j’ai une idée, une démarche intellectuelle. Ensuite, je me laisse aller et, peu à peu, je vois la forme prendre vie. Le principal, c’est de me faire plaisir. Je ne m’oblige pas à obtenir tel ou tel résultat mais je laisse parler mes mains. L’activité artistique doit rester quelque chose de primitif. De plus, chaque création est un voyage, une nouvelle expérience qui m’offre un enrichissement personnel.’’

Benoit Decque

« Peintures, dessins grand format, installations murales, urbaines ou… paysagères, quelques performances et de multiples curiosités, voilà les composants d’une pratique croisée dans laquelle Benoît Decque s’exerce librement: autant de confrontations qui lui permettent de construire un terrain de problématiques plurielles où s’installent les fondements de sa démarche artistique ». Paul Guérin, in les lauréats de CEAAC 2008