Valérie Hendrich

Valérie Hendrich est artiste plasticienne, diplômée de l‘école supérieure des Beaux-Arts HBKsaar de Saarbrücken. Depuis 2007, elle vit et travaille en France, et a mené plusieurs projets artistiques en Grande Région autour du langage. Sculptrice, elle s’essaie également à l’installation notamment à travers son projet Lettres miroir.L’artiste fait miroiter depuis 2010 des lettres de fer ou de lumière tout au long des rivières transfrontalières.Ses installations ont navigué entre Völklingen (patrimoine culturel mondial Völklinger Hütte), Grosbliederstroff, Sarrebruck, via le projet « La bande bleue », lancé par Interreg et l’Eurodistrict. L’artiste a aussi exposé à Strasbourg en 2019 pour L’OLCA dans le cadre du Printemps de la langue régionale « Strossburi isch bombisch », ainsi qu’ à Mulhouse en 2022 dans le cadre du projet Diagonales. Depuis, les œuvres sont devenues pérennes. Sarreguemines et Metz ont aussi choisi de pérenniser une œuvre de Valérie Hendrich réalisée dans le cadre du festival Constellations (été 2021, 2022, 2023) et du festival « mir redde Platt » (2022).

Jacques Thomann

Du monde, j’observe la « brutale beauté ». Et en retranscris les pulsations dans une peinture où la séduction de la couleur ne souligne que mieux certaines noirceurs de la nature humaine. Ma peinture constitue une inquiétante invitation au voyage. Plus exactement aux voyages intérieur et extérieur. Une dérive hallucinée dans les territoires de la poésie comme dans ceux du réel. Dans le temps du rêve comme celui du désenchantement.  » Il est étonnant de remarquer combien le travail de Jacques Thomann se révèle à la fois percutant et d’interprétation complexe. Il se livre, porté par une pure énergie de la couleur, dans une vraie-fausse immédiateté. Au spectateur de cheminer à travers les interstices d’une œuvre qui fonctionne en strates, plis et replis, découpages – par séquences multiples sur une toile unique ou par diptyques.IL réalise à l’huile des images équivoques dont l’attractivité est hantée par des indices qui invitent à se méfier des apparences. Comme dans le « vrai monde » ? C’est effectivement sur lui qu’il promène son regard admiratif et désabusé, depuis plus de cinquante ans. Un regard nourri de ses pérégrinations à l’étranger – ses carnets de voyage ont été repérés à la biennale que Clermont-Ferrand consacre au genre – mais aussi du spectacle souvent désolant, parfois merveilleux, qu’offrent ses frères humains ».

DCA peinture

Daouda Collado Aguirre, nom d’artiste DCApeintureMon travail s’inspire de la culture punk, de Picasso et Basquiat.Mon travail est principalement figuratif.

Le Grenier

L’Atelier du Grenier a vu le jour un matin d’automne 2019 à Strasbourg. Constitué d’Eloise Rey à l’encre, Lisa Blumen aux feutres, Manon Debaye aux crayons, Joachim Galerne au plâtre et Timothée Ostermann à la tablette graphique de 1988, ce groupe inséparable n’a de cesse de dessiner jour et nuit. A eux cinq, ils questionnent des médiums aussi variés que l’illustration, la bande dessinée, le fanzinat ainsi que le volume. Ils sont aussi les éléments les plus hilarants que l’on peut trouver à Garage Coop, à condition de grimper jusqu’au grenier, bien sûr. Cette année, l’atelier accueille l’artiste Paul Lannes en invité très spécial pour sa tournée des ateliers ouverts.

Eugénie Burnier

Diplômée en études de la communication et des médias (Institut Supérieur du Management et du Commerce de Dijon) et en gestion de structures et de projets culturels et artistiques (Université de Haute-Alsace), Eugénie Burnier initie son parcours professionnel au sein du Théâtre Universitaire de Franche-Comté en tant que chargée de communication et relations publiques puis au sein du Théâtre National de Strasbourg en tant qu’assistante de communication et attachée aux relations presse. En parallèle, elle collabore notamment avec avec le Centre Dramatique National de Besançon Franche-Comté dans le cadre de cartes blanches et accompagne des groupes, collectifs et compagnies émergentes dans leur structuration et leur développement.

Résidente de l’atelier Wärma, elle est aujourd’hui responsable pédagogique et administrative d’un théâtre universitaire. Elle entreprend un travail de recherche autour de l’exposition aux risques professionnels et psychosociaux, ainsi que leur prise en charge, pour les artistes du spectacle vivant.

Tatiana Blin

Diplômée de l’Institut Européen des Arts Céramiques, mes créations sont issues de recherches et d’expérimentations. Je joue avec la plasticité de la terre, sa résistance à la haute température, et la fusion entre différents émaux. Je profite de l’aléatoire de ces combinaisons pour révéler la beauté de la matière, tant pour réaliser des pièces uniques que de l’utilitaire (art de la table).Je créée des sculptures en terre papier (mélange d’argile et de cellulose) ce qui permet de révéler la douceur, la fragilité et la légèreté de ces pièces. Il y a un côté intuitif et organique que j’essaye de transposer dans ma collection d’art de la table : ce sont des pièces en grès, tournées, tournassées et émaillées.Au travers de mes différentes collections, Intemporelle, Organic et Origine, j’invite le spectateur au voyage. Ainsi, avec la collection Origine, je dessine des paysages en jouant avec des textures pour pourvoir ensuite les mettre en relief avec l’émail.Sur la nouvelle collection Grés noir – Email blanc, le voyage est plus sensoriel ! Dualité entre deux matières : le brut du grès noir vient épouser la douceur de l’émail blanc.Et au fil de mon inspiration, apparaît cette rencontre entre mon utilitaire et mes sculptures en terre papier Métamorphoses : le visiteur entre dans l’univers d’un végétal marin ou floral. Il s’agit de tasses et de bols en grès tournés et façonnés avec des sculptures en terre papier : il y a Seascape, Flowerbloom et Tiny Flowers.

Hervé Petit

Artiste plasticien, Compositions contemporaines mixtes photo,
collages, installations…
Il vit et travaille à Strasbourg
La photographie est une des constantes dans son travail.
Déclinée en collages, impression sur tissus, photocopie, reproduction, elle est quasi systématiquement mise en scène, répétée, mouvante et se mêle à d’autres techniques.
Une des spécificités de son travail réside dans un processus de collage sur des plaques, objets et rubans métalliques, sur lesquels les effets de l’oxydation se mêlent au papier.
Les photos se délavent, les taches de rouille les envahissent.
Êtres et lieux sont ses sujets de prédilections comme les friches industrielles par
exemple pour l’histoire qu’elles racontent et celle qui continue de les habiter ou qu’il invente en faisant s‘entrechoquer les matières. La matière humaine n’y fait pas exception, qui apparaît ou disparaît de façon spectrale.

Wonderbabette

S’exprimer différemment, découvrir de nouveaux langages qui nous permettrons de formaliser nos pensées. L’art porte les idées, les points de vue, les univers du créateur. Il va permettre de communiquer sur d’autres modes, plus instinctifs, plus émotionnels.Mes productions allient le merveilleux avec des questionnements bien réels, en écho avec mes ressentis sur le monde, les incompréhensions que j’ai de celui-ci et la farouche volonté de l’envisager autrement. Wonderbabette agit depuis avec des publics dits sensibles, cherchant à ouvrir les yeux sur l’absurdité de nos comportements ou de nos fonctionnements au moyen de pratiques artistiques.Sensibiliser à la responsabilité que l’on a chacun de pouvoir agir sur et autour de soi, dans la société, dans son quartier, dans nos relations avec les autres… « C’est avec douceur que l’on ferme les yeux des morts, c’est avec douceur qu’il faut ouvrir les yeux des vivants. » Jean Cocteau

Mattalabass

Né en 2043, je suis tombé dans la peinture rapidement pour n’en jamais ressortir. Mon travail est porté par une interrogation constante sur le langage, sur son utilisation comme outil de relecture du monde dans lequel je vis et j’évolue. Mon travail interroge l’espace urbain et la manière dont nous l’appréhendons en fonction des aléas de déplacement, de rencontres, de temps. Ce que j’en perçois, je le transforme en paysage abstrait, « carte heuristique » de mes propres déplacements physiques et/ou émotionnels dans une réalité urbaine.
Voilà ce qui m’intéresse. Je rend compte de ce monde, dans lequel je vis aussi, par la construction d’images à partir d’éléments simples (lignes brisées, traces, fragments de phrases) combinés et recombinés à l’infini. Je dresse une cartographie sensible d’un espace fait de tension, de colère apaisées par une recherche d’équilibre par la couleur et la ligne. L’énergie punk mixée avec des influences Street Art, les deux tempérées par un vocabulaire abstrait volontairement simple. Eviter l’esthétisme sans pour autant perdre de vue son intérêt. Une poésie urbaine.

Beatrix Li-Chin Loos

Revendiquant un design engagé et artisanal, je me suis fait connaître avec Chut ! Collections, un concept d’objets de décoration et de petit mobilier entièrement réalisés à partir de chutes de bois. Les pièces sont confectionnées en Alsace en collaboration étroite avec des artisans de la région. Le concept est né de l’idée qu’une simple chute de bois peut se transformer en tout nouvel objet, à la fois écologique et esthétique. Mais ma démarche va au-delà de l’éco-conception et du développement durable. Elle s’inscrit dans le mouvement du slow design, philosophie théorisée par Alastair Fuad-Luke. Prôner la lenteur face à la frénésie. Produire autrement. Produire moins, mais de meilleure qualité. Des pièces qui durent, que l’on aime garder longtemps voire transmettre. Des pièces intemporelles. Des pièces qui donnent à réfléchir. Utiliser des matériaux locaux, renouvelables, recyclés et recyclables. Des matériaux naturels et nobles comme le bois et le cuir. Des produits de finition écologiques. Renouer avec l’artisanat. Fabriquer localement, en circuit fermé. Des pièces uniques ou petites séries. Penser l’objet et sa fabrication dans sa globalité. Trouver l’équilibre entre l’Homme et la Nature. À partir de formes simples et géométriques comme le cercle, j’aime travailler en superposition, marier le brut et le fini. Je m’amuse à créer des surfaces intrigantes. Les matériaux dits pauvres s’anoblissent. Up-cycling oui, mais avec raffinement et sans effet de mode. Je désire insuffler une âme à l’objet et donner ainsi une valeur émotionnelle à mes créations. En insistant sur le travail bien fait, chaque pièce est le fruit d’un long travail de composition et de confection. Le résultat est une collection à l’esthétique singulière, sculpturale et pleine de poésie, qui invite à la contemplation. Du slow design de belle facture. Beatrix Li-Chin Loos