Anne Fischer

Designer française, Anne Fischer est diplômée en 2016 de la Design Academy d’Eindhoven, sous la direction d’Ilse Crawford, Formafantasma, Atelier NL et Olaf Stevens.

Inscrit dans notre société de consommation, le design joue selon-elle un rôle majeur pour le futur de notre planète. Elle voit le consommateur comme un acteur et le design comme un scénario.

Considérant le monde comme un écosystème où tout est interconnecté, Anne a une approche transdisciplinaire du design qu’elle utilise afin de développer des solutions locales ayant un enjeu global.

Fascinée par le potentiel de la nature et du végétal, elle aime explorer les domaines des sciences, de la botanique, de l’ethnobotanique, de la santé, de l’artisanat ou des propriétés des matériaux.

Elle expérimente la matière, en s’inspirant de ces domaines distincts, afin de révéler des objets significatifs, traitant de sujets comme le bien-être de l’Homme mais aussi le bien-être de sa planète.

Clément Cogitore

Après des études à l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg, et au Fresnoy-Studio national des arts contemporains Clément Cogitore développe une pratique à mi-chemin entre cinéma et art contemporain. Mêlant films, vidéos, installations et photographies son travail questionne les modalités de cohabitations des hommes avec leurs images.
Il y est le plus souvent question de rituels, de mémoire collective, de figuration du sacré ainsi que d’une certaine idée de la perméabilité des mondes.
Ses films ont été sélectionnés dans de nombreux festivals internationaux (Cannes, Locarno, Lisbonne, Montréal…) et ont été récompensés à plusieurs reprises. Son travail a également été projeté et exposé dans de nombreux musées et centre d’arts (Palais de Tokyo, Centre Georges Pompidou – Paris, Haus der Kulturen der Welt – Berlin, Museum of fine arts – Boston, MoMA New-York…). Clément Cogitore a été récompensé en 2011 par le Grand prix du Salon de Montrouge, puis nommé pour l’année 2012 pensionnaire de l’Académie de France à Rome-Villa Médicis. En 2015 son premier long-métrage « Ni le ciel, Ni la terre » a été récompensé par le Prix de la Fondation Gan au Festival de Cannes – Semaine de la critique, salué par la critique et nominé pour le César du meilleur premier film. La même année il reçoit le Prix BAL pour la jeune création. En 2016 il reçoit le Prix Science Po pour l’art contemporain et le 18° Prix de la Fondation d’Entreprise Ricard pour l’art contemporain.
Né en 1983 à Colmar, Clément Cogitore vit et travaille entre Paris et Strasbourg. Représenté par la Galerie Eva Hober (Paris) et la Galerie Reinhard Hauff (Stuttgart)

Max Leiss

Jean-Paul Gavard-Perret Max Leiß: le pur inachevable 2014
Avec l’artiste de Bâle le monde se réduit presque au néant. Mais non sans ironie. Une ironie
majeure. Le monde réduit à son presque rien est fondé sur des abstractions collationnées à partir de
matériaux trouvés ou créés comme figures les plus simplement sensorielles. Ces figurations mises
en scènes en divers jeux expérimentaux possèdent une beauté particulière. Si bien que Max Leiß
pourrait faire sienne la phrase de Mallarmé: «Après avoir trouvé le néant j’ai trouvé le beau». Et ce
au sein d’une sorte d’évaporation de formes qui donne aux assemblages l’impression qu’il n’existe
pas plus d’être dans la personne, ni de vérité dans le concevable. Par la fragmentation, la
stratification, l’éclatement surgit un jeu sur l’équilibre et le déséquilibre. Le créateur ne s’appuie pas
sur le registre de la majesté mais sur son décalage. Le déséquilibre qu’il instruit donne plus de force
à l’ensemble de l’espace architectural. La «sculpture», l’installation ne se veulent plus de simples
répits ou repos du regard par rapport à cet espace. Elles ne sont pas sa transgression mais son point
d’appui et d’aboutissement. Plus qu’une tension de nature épique ou allégorique est proposée une
immersion dialectique. La « déconstruction » même de l’espace en est l’indice. Artiste de la
perturbation, Leiß remet donc en question l’enjeu de la représentation. Il montre toujours le vide que
le plein appelle en des expériences aux polyphonies d’éléments épars-disjoints. Un monde flottant
apparaît: le figuré devient le réel sur lequel ce dernier ne peut plus se plaquer. L’artiste rappelle que
la sculpture -comme l’architecture – se constitue dans le sensible mais aussi par le sensible qui lui
permet de trouver ce que Carl André appelle «sa seule harmonie». Au propos visuel de la
connaissance le jeune créateur oppose le réseau de perceptions d’aspects incongrus pour jouir de la
beauté qui s’y marque. Une beauté cachée dans le vide. Il ne s’agit donc pas d’ajouter mais de
réduire. De se contenter d’un séjour en un toast aussi funèbre que lumineux. Il peut suffire à
quelques instants de plaisir.

Yasmina Benabderrahmane

Yasmina Benabderrahmane s’est formée Villa Thiole à Nice. Après son admissibilité à la Villa Arson ainsi qu’aux Beaux-arts de Paris, elle rejoint la capitale et y a passera six ans.(atelier de Patrick Tosani et d’Eric Poitevin). Elle expérimente divers médiums, principalement la photographie et le film. Elle travaille pendant quatre ans dans le laboratoire photo de l’école en tant qu’étudiante monitrice, forge ainsi sa pratique technique et artistique. À la sortie de l’ENSBA
En 2010, elle intègre l’Atelier Choi pendant trois années en tant que retoucheuse traditionnelle ainsi qu’au tirage argentique. Participe à plusieurs résidences et stages artistiques, en France, en Allemagne à l’UDK – l’Universität der Kunst de Berlin en 2007 et au Nigéria à l’Université de Yabatech à Lagos en 2008. L’artiste a exposé à plusieurs expositions collectives comme le salon de la Jeune Création en 2013 et au 54e salon d’art contemporain de la ville de Montrouge en 2009, et réalise en 2011 sa première exposition personnelle à Primo Piano. Diplômée du Studio National des Arts Contemporains Le Fresnoy avec mention pour l’ingéniosité et la sensibilité du dispositif d’installation.

Violaine Leroy

Née en 1981, œil droit en fuite et faux-semblant, elle fait des images, des scénarios et des bandes-dessinées, des expos pour le collectif les Rhubarbus. Diplômée de la HEAR en 2005, elle est depuis restée à Strasbourg où elle dessine et se raconte des histoires étranges et oniriques dans son atelier. Vous pouvez découvrir son travail avec « Dérangés », une BD publiée aux éditions de la Pastèque ou « Les contes de Luda » chez Gallimard.

Victoria Klotz

Victoria Klotz est née en 1969 en Alsace, elle a ensuite grandi en Lorraine dans un contexte rural traditionnel. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Toulouse en 1997 avec les félicitations du jury pour des travaux aussi divers que de l’installation vidéo, de la création sonore ou un jardin vivrier. En 1998 elle s’installe dans les Pyrénées et centre sa pratique sur une expérience des territoires naturels et de l’animalité. Son oeuvre se présente sous forme de dispositifs d’observation et d’écoute, installations, sculptures monumentales, bandes audio, photographies, lectures de textes, propositions d’évènements. En 2015, elle crée une entreprise de maraichage en agroécologie qui fournit la haute-gastronomie en fruits et légumes tropicaux.

Vasiliki Konstantinopoulou

Solo Exhibitions
2016 ‘138 hours’, invited by Franck Bragigand, ‘La Troisie?me Main’ pop-up Gallery, Bitche (FR) 2015 ‘The ego is not master in its own house’-(S. Freud),Thesis Exhibition, The Yard, Florina (GR)
Group Exhibitions/ Specific Projects
2016 ‘Curiosity’, curated by Alexios Papazacharias, Tinos Foundation, Tinos (GR)
2015  ‘Quar-t’, curated by Georgia Damianou, Artis Causa Gallery ,Thessaloniki (GR)
2016  ‘The Bricks’, Temporary Installation, Caveau de la Mediathe?que Joseph Schaefer, Bitche (FR)
2016 ‘Se jouer du Temps: Jeux d’esprits’, In Situ Installation, Maisons des Rochers, Graufthal (FR) 2016 ‘Olon, Oligon, Ouden’, In-situ installation, Athens (GR)

Ludovic Debeurme

Ludovic Debeurme, parisien d’origine, grandit entre les falaises du nord de la France et les rues de la capitale. L’empreinte de ces lieux, et les rites initiatiques de l’enfance, marquent son univers plastique. Son père, artiste-peintre et sa mère musicienne, lui montrent très tôt les voix de l’expression de l’imaginaire. Il suit un cursus d’arts plastiques à l’université de la Sorbonne.

En 1996, il débute une carrière professionnelle en tant qu’illustrateur pour la presse (Libération, Télérama, le Monde, El Pais…) et l’édition, et réalise plusieurs livres pour la jeunesse, parmi ceux-ci: Dr Jekyll et Mr Hyde de R.L Stevenson, aux éditions Nathan, Le Chancellor de Jules Verne aux éditons Actes-Sud, ou bien encore Gargantua de Rabelais aux éditions Milan. Et plus récemment, Alcools d’Apollinaire.

En 2000, il publie des planches aux éditions « l’Association », dans le projet Comix 2000 qui marqueront son entrée dans le 9ème art. En 2002, sa rencontre avec les éditions Cornélius, donne naissance à Céfalus, qui met en scène son rapport singulier à la psychanalyse, ainsi qu’une poésie faite d’inquiétante étrangeté et de visions oniriques. L’ouvrage sera remarqué, comme son successeur Ludologie, par le jury du Festival d’Angoulême. Il publie l’année suivante Mes ailes d’homme aux éditions de L’An 2, puis, en 2006, Lucille chez Futuropolis (traduit depuis dans plusieurs pays) , livre récompensé entre autres par le Prix René Goscinny et par un Fauve lors du Festival d’Angoulême 2007. Il est sélectionné une nouvelle fois à Angoulême avec Le Grand Autre en 2008. Le musicien Nosfell, lui propose en 2009 une collaboration qui aboutie à un livre-disque illustré :Le Lac aux Vélies ( Futuropolis ). En 2010, un recueil de dessins, Terra Maxima sort aux éditions Cornélius, dans lequel Debeurme explore ses obsessions d’une façon extrême et radicale.
La suite très attendue de Lucille, intitulée Renée, est publiée en 2011. Les traductions anglaises de ces deux livres sortent en 2011 et 2015 aux Etats-Unis, chez l’éditeur Top Shelf.. Trois fils paru chez Cornélius en 2013 est le premier tome d’un diptyque dont le second volet Un père vertueux ( 2015 ) est sélectionné pour le fauve d’or d’Angoulême 2016. Il publie également en 2014 son premier roman: Ocean Park, aux éditions Alma.

Debeurme rejoint la compagnie Hey pour une série de spectacles avec dessins live, au Musée du Quai Branly (2014-2015).

En avril 2014, il présente HIDDEN CLUB une installation immersive, qui mêle dessins, sculptures, vidéo et création sonore au Lieu Unique à Nantes. Il multiplie par ailleurs les collaborations : pour le festival PULP (avril 2015) à la Ferme du Buisson, avec Loo Hui Phang. Dans le cadre duquel ils inventent ensemble une exposition autour de La Chute de la Maison Usher, la nouvelle d’Edgar Allan Poe. Et avec les artistes et performeuses des duos Hippolyte Hentgen et John John qui lui commande un texte pour Festival HORS PISTES au Centre Georges Pompidou (février 2015).
Il écrit et met en scène le spectacle Nostalgia Volante pour le festival de littérature « L’escale du livre » 2016.
Il publie en 2016 une série de gravures aux éditions d’art RLD, ainsi qu’un coffret/livre, Une tête cousue de fil d’argent, qui figure parmi les 20 nominés au prix Révélation Jeunes talents Livre d’artiste / ADAGP à la Maison Rouge.
Son prochain cycle en bande dessinée, intitulé EPIPHANIA et qui présentera sous la forme d’une trilogie d’anticipation apocalyptique, la question de la survivance des espèces, sera publié en septembre 2017 aux éditions Casterman.

Ludovic Debeurme est aussi musicien, guitariste et compositeur, et forme avec la dessinatrice et chanteuse Fanny Michaëlis , le groupe FATHERKID.

Guillaume Pinard

Le travail de Guillaume Pinard prend des formes très variées qui lui permettent de questionner différents formats et un rapport au temps décalé. Certaines de ses réalisations réclament de la lenteur, d’autres exigent une pulsion exaltée, compulsive, une réalisation au poing. L’ensemble organise un voyage à travers la peinture et les images dans un convoi d’associations, de liens et de signes. L’artiste effectue sans cesse des allers-retours entre son atelier, lieu de gestation de l’oeuvre et de son geste fondateur, le dessin, et son bureau où s’élaborent les pistes de recherches et les prospections hasardeuses via internet, les archives, les livres. C’est à partir de ses intérêts pour les encyclopédies, la bande dessinée, le dessin animé, les correspondances, la peinture que l’artiste met en mouvement – au fil d’installations – les bribes d’une narration, les articulations d’un monde éclaté.

Fanny Michaëlis

Fanny Michaëlis, auteure de bande-dessinée (Cornélius) et illustratrice pour la presse (le Monde, le Magazine littéraire, les Inrockuptibles, XXI…) et l’édition jeunesse (Thierry Magnier, Actes Sud), est née à Paris en 1983.
Elle étudie d’abord à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Paris avant de partir pour Bruxelles, où elle est diplômée de l’Institut Saint-Luc en 2007.
Elle doit ses toutes premières parutions à Stéphane Blanquet, qui publie ses dessins dès 2008 dans différents collectifs (Le Muscle Carabine, Tendon Revolver) aux éditions United Dead Artists.
En 2011, commence une collaboration avec l’éditeur de bande-dessinée indépendante Cornélius. Paraîtra d’abord « Avant mon père aussi était un enfant » en 2011, suivi de « Géante » en 2013 et de « Le lait noir » en 2016. En 2014 elle publie « Dans mon ventre » un premier album illustré autour de la maternité, aux éditions Thierry Magnier. Suivra « Une île » un conte écrit et illustré par l’auteure, paru chez le même éditeur en septembre 2015.
Elle expose régulièrement son travail, dernièrement au Palais de Tokyo (mars 2016) dans le cadre de l’exposition de Sara Favriau « La redite en somme, ne s’amuse pas de sa répétition singulière » ou encore au Mémorial de la Shoah jusqu’en octobre 2017, dans le cadre de l’exposition « Shoah et Bande-dessinée ».
En avril 2016, elle participe à la création du spectacle « Billy the kid, I love you », aux côtés de Loo Hui Phang, Philippe Dupuy , Rodolphe Burger et Julien Perraudeau dans le cadre du Festival PULP à la Ferme du Buisson.
Fanny Michaëlis est également chanteuse dans le duo FATHERKID au côté du dessinateur et guitariste Ludovic Debeurme et de la claviériste Donia Berriri.
biblio:
« Le Lait Noir », éditions Cornélius, 2016
« Une île », éditions Thierry Magnier, 2015
« Dans mon ventre », éditions Thierry Magnier, 2014
« Géante », éditions Cornélius, 2013
« Avant mon père aussi était un enfant », éditions Cornélius, 2011
« Peggy Lee », éditions bd music, 2010
« Les Orphelines » de Marion Aubert, Actes Sud, 2010