Marco Godinho

Né en 1978 à Salvaterra de Magos au Portugal, Marco Godinho partage sa vie entre Paris et le Luxembourg.

De 2000 à 2005, il suit des études à l’École nationale Supérieure d’art de Nancy (France), à l’École cantonale d’arts de Lausanne (Suisse) ; à la Kunstakademie et Fachhochschule de Düsseldorf (Allemagne).

Depuis 2006, son œuvre a fait l’objet de plusieurs expositions monographiques, notamment au Mamac – Musée d’Art Moderne et d’Art Contemporain, Nice, France (2016), MNAC – Museu Nacional de Arte Contemporânea do Chiado, Lisbonne, Portugal (2015) ; au Casino Luxembourg – Forum d’art contemporain (2013), au Neuer Kunstverein Aschaffenburg en Allemagne (2012), à l’Espace pour l’art à Arles (2012), au Mois de la Photo à Montréal au Canada (2011).

Il a également pris part à de nombreuses expositions collectives, notamment au Museo Universitario  Universidad de Antioquia à  Medellin, Colombie, au Museo Nacional de Artes Visuales, Montevideo, Uruguay (2011)et à la Bienal Video y  artes mediales, Santiago du  Chili (2013), au Musée du Quai Branly à Paris (2011), au Mudam Luxembourg (2011), à la Fondation Berardo de Lisbonne au Portugal (2011).

L’artiste est représenté par la galerie Hervé Bize, Nancy et Sapar Gallery, New York.  

Ses œuvres ont été achetées par de grandes collections publiques nationales et au Luxembourg.

Marceau Pensato

Etudiant à l’ESAL de Metz en 2ème année option communication.

Comment, inconsciemment notre mémoire collective ou personnelle, influe sur nos expériences et nos souvenirs ?

La construction, la récurrence, la destruction, jusqu’à effacement : j’expérimente par le dessin ou l’installation ces étapes qui nous construisent ou nous détruisent.

Kiki Stierlin

Contours d’argile

Modeler l’invisible par des contours d’argile, ressentir sa forme presque imperceptible, la recouvrir d’une fine peau de glaise.

Dans le travail de la céramique ce qui m’intéresse est de rendre visible  cette énergie de vie cachée, la révéler par des contours, lui donner un espace de vie. Cette manifestation nous renvoie directement à notre propre conscience, cloisonnée dans notre corps de chair. La céramique comme un langage s’adressant à l’intime, au sensible, au subtil.

Et une citation de P.Claudel qui colle bien à ma vision de la céramique et de l’art en général.

« Par des choses visibles, nous sommes conduits à la connaissance des choses invisibles » Paul Claudel

Annie Sibert

Mon travail est intimement lié au lieu ou il se réalise. L’expérimentation avec les outils et les matières est le centre de mes intérêts. Je prend du temps pour regarder comment fonctionne une machine, je m’intéresse à la fonction des outils et à la façon dont un matériaux réagit au changement. Comme une alchimiste, j’ai développé une relation intime avec les matières et les éléments qui constituent mon atelier. Pour que les choses deviennent mienne, je les transforme, je les détourne, et je créer des objets ou des bijoux qui parlent de mon point de vue. A chaque fois, je considère le contexte de la création de façon à mettre dans mon travail, un sens bien précis.
J’ai récemment trouvé de nouvelles inspirations à travers des résidences en Asie et les motifs sont devenus des éléments qui ajoutent un sens profond à mes objets.

Hugo Lacasse

J’ai voulu être scénariste. Les scènes de vie auxquelles je prends part
repassent dans mon esprit en mille variantes. C’est le jardin aux sentiers
qui bifurquent. A chaque redite je me sens devenir plus sage. Maintenant je
les mets en scène et comme le sage j’entrevois que tout apprentissage
m’éloigne de la simplicité originelle. Je dessine. L’encre ne pardonne pas.
Aussi je dois reprendre des centaines de fois parfois le trait qui n’est
pas conforme à celui que mon esprit a vu émerger de la page blanche.
Lorsque je retrouve la simplicité, le trait devient juste. Je médite aussi.
Je dis oui souvent. Je ris presqu’autant.

Antoine Maillard

Mon travail s’inspire beaucoup de l’imagerie américaine de fiction, que ce soit à travers son cinéma (David Lynch, Greg Araki, Robert Wise…) ou sa peinture ( Edward Hopper, Andrew Wyeth…) ou encore ses auteurs ( Daniel Clowes, Dash Shawn, Theodore Weesner). Se mélange à cela des influences diverses comme le manga japonais. Je continue actuellement un projet de roman graphique sur des adolescents au coeur d’un meurtre. J’illustre également des articles pour la presse (New York Times, New Yorker, XXI, Citrus…). J’explore des formes hybrides entre bande dessinée et animation pour les supports numériques. Mon projet de bande dessinée animée Roaxaca Zone à été second lauréat du prix digital au festival d’Angoulême cette année. Mon travail est également en ce moment exposé à New York dans l’exposition collective Fit to print à la Society of illustrator de New York.