Elie Mauvezin

« Il y a malgré tout, dans cette nuit sombre, une source de lumière centrale, celle d’un grand feu rougeoyant. Il nous donne à voir par ses couleurs chaudes, un attroupement de présences qui l’entourent. On ne les distingue qu’à peine. Ils·elles forment une ronde dansante qui reste ouverte, comme pour nous faire une place et nous inviter à entrer dans leur danse. (…) Je porte un costume de bête, avec des franges en tissu qui vont jusqu’aux chevilles et au bout des doigts. Je transpire sous mon masque, une gueule d’animal en papier mâché avec de grands yeux et du sang entre les crocs. Je suis, moi aussi, un chien blanc. »
Elie Mauvezin, Un carnaval en été, auto-édition, 2021, p.4.

Laurence Muller

Le Paradis est comme éparpillé sur toute la terre – et c’est pourquoi il est devenu méconnaissable. Ses traits épars doivent être réunis, son squelette habillé de sa chair : Novalis

Revoir la notion de guetteur d’images et de textes, explorer les voies vers un « dé-montage », construire la possibilité d’une traversée à pas menus, en vue d’inaugurer une vision esthétique du monde, l’exercice d’un rapport renouvelé aux objets, paysages… ; ceci par la présentation, la mise en contact de photographies, de fragments d’objets prélevés dans la nature, dans les archives, d’objets domestiques trouvés dans une maison (outils, bris, vaisselle…)

S’agit-il de l’exploration de la notion d’expérience esthétique, « une flamme entre rien et quelque chose » ainsi que l’écrit Walter Benjamin ?

Des traces de dessins, des collages/assemblages comme des textes tissés en mesure, par une pratique de la collusion, du télescopage d’images issues de sources et de supports divers.

Fragments, éclats, re-montés, un jeu vers une « iconologie de l’intervalle », proposer au visiteur d’aspecter l’écart entre les choses, les objets et un sens nouveau qu’il lui revient d’ imaginer, de créer, à son tour.

Juste la nécessité de tracer, matérialiser par des moyens techniques, presque toujours intempestifs, ce qui est perçu, ramassé : tenter d’accueillir ce qui est donné.

Aline Mathy

Je suis passionnée de dessin à l’encre. 

J’utilise cette technique de manière intuitive et spontanée pour créer des œuvres uniques qui reflètent sa vision de la vie et de l’univers. Mes inspirations viennent principalement du féminin et de mes rêves éveillés. Mon style minimaliste se caractérise par un trait continu, qui donne une grande importance à la ligne, mes dessins sont remplis de symbolisme et de poésie. 

 

J’imagine et crée également des objets, des collages, grâce à des matières récupérées et collectionnées depuis longtemps. Ma série d’empreintes de peluches selon la technique du Gyotaku associe la technique japonaise à des objets chargés de souvenirs.

 

La photographie a tenu une place importante dans ma vie, notamment à travers des vues de nature. 

Elle a également imaginé une série de photographies de muppets (peluches surdimensionnées) et une série de poupées Barbie. 

 

Mon travail est fantaisiste, poétique et parfois inquiétant.

La Maison des Feuilles

L’atelier La maison des feuilles des artistes Vanessa Gandar et François Génot, situé à Wolfskirchen en Alsace Bossue, s’inscrit dans une démarche artistique de territoire.

Ce projet allie recherches et créations, rencontres et partages de réflexions, en fédérant des artistes, des auteur.e.s et des chercheurs ayant un intérêt commun pour l’expérience artistique, l’attention au vivant et à la question des liens et du soin.

Maison Alphonse

Notre atelier se situe au 4 rue Baudelaire, au rez-de-chaussée d’une maison individuelle dans un quartier pavillonnaire de Lingolsheim. 

Autrefois cet espace accueillait une salle de bal pour le quartier car le propriétaire ayant fait bâtir cette maison dans les années 60 était musicien et invitait régulièrement ses voisins à danser. En souvenir du passé du lieu nous avons conservé les spots lumineux de couleur installés par ce musicien dans ce qui est maintenant l’atelier.

Cette maison est appelée par les premiers habitants du quartier – maintenant âgés – « la maison Alphonse », du nom de ce premier propriétaire mélomane et c’est le nom que nous avons décidé d’adopter pour l’atelier. 

Je travaille dans cet atelier le plus souvent seule mais occasionnellement il peut accueillir des amis plasticiens pour des temps de résidence car il y a une chambre et une salle d’eau indépendantes au même étage. 

C’est aussi le lieu où nous construisons et stockons les costumes,  accessoires et éléments de décor des spectacles de notre troupe de spectacle vivant Les Négligés.

Moyi mwinda

Les Ateliers MOYI MWINDA est doublement espace de création et galerie d’art avec un recule très avancé sur la solitude c’est qui explique son état d’âme, ils créent et montre des pièces solo d’un seul artiste qui sous le nom Christian botale par ailleurs Moyi c’est le soleil et Mwinda c’est la lumière c’est ainsi nous disons (ils) situé dans le quartier sobre de Saint Arborgast près des carolingiens successeurs des mérovingiens entre la reine Clotilde et le roi Clovis nous y sommes… Possibilité d’accès au terrain vague qui prolonge la rue pour faire une exposition éphémère et des performances. Nous sommes à la fois cachés mais nous vous éclairons le sentier… Les Ateliers Moyi Mwinda est ouvert tous les jours 24/24 sur rendez vous.

Colomban Mouginot

Les collages sont pour moi une manière d’assembler des idées différentes et d’articuler des moments très particuliers pour finir par provoquer des possibilités démultipliées.

L’idée m’est venue en constatant que certains de mes dessins se côtoyaient bien et pouvaient être visuellement cohérents à mes yeux et en même temps provoquer des ruptures et une discontinuité intéressante. 

Je présente des travaux qui sont le résultat d’un dialogue à l’intérieur de mon propre travail.

Mime

Sculpture…

Des personnages grandeur nature :

Des personnes d’âge et de corpulence différents, dans une pose simple, naturelle, et finalement révélatrice du caractère de chacun, une attitude, un instant, juste un instant arrêté, une image. Un rapport au temps où l’immobilité des sculptures est affectés en continu par un mouvement possible, dans la précarité de l’équilibre.

Réussir à capter la personne telle qu’elle est avec ses rondeurs, ses défaut, s’éloigner du canon de beauté, mais plutôt toucher l’âme, comme le «So» vieux terme japonais qui désigne les choses telles qu’elles sont. 

L’art indissociable de la vie réelle !

 

Hors champs :

S’inspirer d’un tableau pour montrer le personnage en grandeur nature, faire disparaître le cadre.

Mattstall’arts

Le travail artistique de Laura Geigant est inspiré de nature, de voyages et de mythes. Les œuvres originales sont réalisées à partir de plusieurs techniques de dessin, photographies, peintures, sculptures, parfois réalisés dans l’instant, parfois travaillés sur plusieurs années. Tableaux carrés, en bois ou toiles sur cadres, dessins, aquarelles, encres, gravures, sculptures, installation de laines, aux couleurs vibrantes et ou graphiques. Les pièces créées peuvent être utilisées comme point focal dans une pièce. Ces œuvres ne sont visibles pour l’instant quà l’occasion de manifestations ponctuelles, ou sur rendez-vous.