Eva Molina

Eva Molina entwirft Farbkonzepte für Architektur. Diese  Arbeit umfasst die Gestaltung von Farben, Materialien und Oberflächen von Innen- und Aussenräumen. Ob einzelne Räume oder komplexe Areale- die Farbe wird eingesetzt, um Orientierung, Atmosphäre, Identifikation und lebenswerte Räume zu schaffen. Ein anderer Arbeitsbereich Eva Molinas sind handgewobene Textilien für den Raum.

Willem Mes

The land on which we live has always shaped us. It has shaped the wars, the power, politics and social development of the peoples that now inhabit nearly every part of the earth. We will to some degree always be shaped by the rivers, mountains, deserts, lakes and seas that constrain us all – as they always have. As a kind of ‘subsistence organism’, ‘we’ created the state as an organism rooted in a specific territory. With this concept of idea we’re justifying the existence of a particular state incorporating particular regions. The state border is the ‘peripheral organ’ of the state organism, the skin, so to speak. It demarcates and protects the core area of a state. In the so called three-country region of France Germany and Switzerland we’re facing three of these ‘organs’ and thus also three borders, all defining a specific ‘space’, with there own system of rules, esthetics, traditions, ambiance, power and political system. Geographic borders, especially those that separate states, capture the imagination. The border is also a barrier to flows of goods and services, to forms of cross-border cooperation between regions on both sides of the border and to the living environment, activities and experiences of the border by border residents and societies. But the border is not only a barrier, the state also maintains contacts with the outside world via the border. People, goods, knowledge, capital enter the country via border crossings and also leave the country in this way. This dual function of the border can be found in border towns that are both military fortresses and economic hubs for cross-border trade.  During the residency I’ll capture these different functions and physical manifestations, with the sometimes border-crossing activities in and of the border area. My photography has a dual role, namely that of representation of the object or subject in the border area and the photos also create a different framing and perception of the ‘organ’. The project stem from different disciplines: photography, cultural anthropology, design, architecture and urban planning. It’s almost an anthropological fieldwork and analysis. During my fieldwork period, as documentary photographer, I intend to (de-)contextualisation as means of creating signification and representation of the subject or object, trying to questioning the status of photographs, objects and rituals in relation to structuring the organisation of space. In order to raise awareness or change of perception of the viewer about the public space along borders.

Guy Minarro

Travail de l’artiste :  Le sens, que Minarro cherche et propose, va d’un Trait. Il traverse sans aboutir, impulse sans répulser. C’est une ligne qui s’inscrit dans l’œil, dans le regard, une ligne qui, arrachée de son contexte, ne sert à rien mais suggère beaucoup lorsque le résultat interroge. Si les mots sont parfois inventés pour cacher se que l’on pense, la peinture, elle, réinvente la pensée que les mots ne savent expliquer. Surtout ne lui cherchez aucun paradis, le fruit se trouve en celui qui veut bien le prendre.   Né le 21 juin 1955 à Saint-Eugène, près d’Alger, Guy Minarro est arrivé en France à l’âge de 7 ans. Installé à Colmar (Haut-Rhin), il a exploité plusieurs techniques avant d’opter pour l’abstraction. Peintre autodidacte, Guy Minarro a conservé de ses racines pieds-noires d’origines espagnoles une force de caractère qui se lit comme un livre ouvert à travers ses toiles. De ses périodes picturales successives, on retiendra la fin des années 1990 qui marque l’avènement de sa palette noire, qui l’a révélé à lui-même. L’artiste a toujours prouvé une forte indépendance picturale. Il a su créer sa propre technique, née de l’expression composée, de ses impressions décomposées Opacité et transparence; Ses toiles, monotypes sur cuivre, sur verre et gravures, oscillent entre continuité et rupture, opacité et transparence. Ses œuvres se présentent comme une révolte parfaitement maîtrisée, à telle enseigne qu’on peut aisément parler d’une peinture percutante, d’une peinture de mouvement, très gestuelle, verticale et physique. La toile s’offre là comme l’amplitude du bras pour un artiste qui s’épanouit dans les grands formats, les reliefs et glacis accentuent cette impression de mouvement. La palette, elle, reste méditerranéenne. Toujours associés aux noirs (sa couleur de prédilection), les jaune-orangé, brun-rouge et ocres qui se superposent apportent aux ténèbres l’incandescence qui fait basculer l’œuvre dans la lumière.

Jeanne Metz

Je travaille la terre. Ma pratique est centrée sur la production de pièces au tour. Je collabore avec des cuisinier-es, des artisan-es, des artistes. Je crée des objets fonctionnels et artisanaux. Chaque pièce a été pensée pour un usage, est le résultat d’un dialogue entre Humain, Matière et Possible. La fonctionnalité, l’émotion, la beauté sont révélées par la forme de l’objet et par l’émail qui le couvre. Je fais des recherches autour des émaux de cendre et matières naturelles.

Arthur Metz

C’est en Allemagne que s’est révélée ma vision romantique de la peinture et de la vie. Je m’efforce depuis de l’appliquer dans mes tableaux à l’expression du Zeitgeist contemporain, travaillé de mouvements contraires, pris dans le flux des réseaux sociaux, des tragédies terroristes ou environnementales, de l’angoisse existentielle, mais aussi et en même temps des joies et des grâces quotidiennes.  Cette ambition se décline en différentes thématiques : la fête comme succédané du religieux, la pression du divertissement, les événements politiques et sociaux marquants de notre temps, la crise d’identité européenne, le dérèglement climatique, la richesse et la difficulté des rapports humains. 

Alison Metté

Alison Metté crée et développe en 2010 sa marque qui porte son nom. Elle y exprime son style en créant des boucles d’oreilles, colliers ou bagues aux formes audacieuses et élégantes en très petites séries ou des modèles uniques. Son travail se caractérise par des textures et jeux de lumière qu’elle crée avec le métal. Les répétitions et croisements de motifs se reflètent dans ses collections qui oscillent entre floral, graphique et géométrique, naviguant entre le figuratif et l’abstrait. Chaque pièce conçue est le fruit d’une exploration et s’articule autour de techniques comme la réticulation.
Une fois finis, les bijoux sont dorés à l’or fin 24k.

Nelly Massera

Nelly Massera est artiste et réalisatrice. Elle développe un ensemble de vidéos et
d’installations qui jouent avec les frontières narratives du cinéma. Ancrées dans des réalités humaines, ses œuvres, souvent fragmentaires, placent le corps au seuil du réel. Nelly Massera est invitée pour de nombreuses résidences d’artistes et expositions en France et à l’étranger. A partir de 2014 elle développe un projet de long métrage documentaire en Algérie. Finalisé en 2018, il reçoit un bel accueil dans diverses salles. Pour le théâtre, elle élabore des dispositifs vidéo jouant avec l’espace scénique. Depuis quelques temps , elle replonge ses mains dans différents procédés d’estampe, processus sensible et de réflexion à la base de son travail.
Elle mène par ailleurs des ateliers en milieu scolaire, associatif, carcéral, à l’Université, dans les musées et les écoles d’art.

Camille Mkm Creation

Graveuse, illustratrice et designer graphique freelance. Passionnée de gravure et de techniques d’impression traditionnelles. J’accorde un intérêt particulier aux matériaux et aux détails qui rendent chaque pièce unique. Diplômée d’un DNSEP (Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique) en Communication Visuelle aux Beaux-Arts de Besançon depuis 2023.

Amandine Meyer

Amandine Meyer est dessinatrice et plasticienne, elle aime les nouvelles aventures, comme dessiner pour des concerts symphoniques, avec des bébés, faire bouger de la céramique…Elle crée et illustre des livres pour adultes et pour enfants.

Mathias Martinez

Né en 1993, Mathias Martinez grandit en banlieue parisienne à Cergy-Pontoise entre les ruines du parc Mirapolis, à quelques encablures de Disneyland Paris et non loin du Parc Astérix, d’où sa fascination pour les parcs d’attractions. Il découvre le dessin avec les cartoons de Betty Boop et la bande dessinée en lisant Crumb, Calvo, Tezuka et Winsor McCay. Il apprend la gravure à l’école Estienne de Paris puis rejoint l’atelier d’illustration de la HEAR à Strasbourg d’où il sort diplômé en 2019. Depuis il vit et travaille à Strasbourg et expose ses dessins à la Galerie Arts Factory de Paris ou à la galerie E 2 sterput de Bruxelles. Il a été remarqué par la maison Jean-Paul Gaultier qui lui a demandé de réaliser des visuels illustrés pour leur campagne de prêt-à-porter « Les Marins » et de dessiner ensuite leur carte de vœux 2022. Il publie son premier album de bande dessinée Clocki aux éditions Misma en 2023, qui remporte le prix Mention Spéciale catégorie livre jeune adulte à la Foire Internationale du Livre Jeunesse de Bologne en 2024. En parallèle, il travaille aussi comme illustrateurs pour divers revues telles que Télérama, Kiblind, Topo, Fluide Glacial, etc…