Kerstin Mörsch

Zeichnung, Malerei, Bildhauerei und Performance. Mich interessiert das Zusammenspiel der verschiedenen Medien und die Räume die sich „dazwischen“ öffnen.

Meine Arbeit ist existenziell. Es sind die Transformationen, die ich in meinen unterschiedlichen Arbeitsprozessen begleite, die mich immer wieder neu fordern und begeistern. Schritt für Schritt, Werkzyklus für Werkzyklus.

Je weiter ich in meiner Arbeit komme desto klarer und einfacher werden meine Werke. Die Reduktion auf das Wesentliche, das Grundlegende, sei es eine Linie, eine Geste, eine der Grundfarben oder einfache geometrische Formen. Der „leere“ Raum wird für meine Arbeit immer wichtiger.

Dessin, peinture, sculpture et performance. Je m’intéresse à l’interaction entre les différents médias et aux espaces qui s’ouvrent « entre les deux ».Je m’intéresse à l’interaction entre les différents médias et aux espaces qui s’ouvrent « entre les deux ».

Mon travail est existentiel. Ce sont les transformations que j’accompagne dans mes différents processus de travail qui me stimulent et m’enthousiasment toujours à nouveau. Pas à pas, cycle d’œuvres après cycle d’œuvres.

Plus j’avance dans mon travail, plus mes œuvres deviennent claires et simples. La réduction à l’essentiel, au fondamental, que ce soit une ligne, un geste, l’une des couleurs primaires ou des formes géométriques simples. L’espace « vide » devient de plus en plus important pour mon travail.

Melyco

Depuis que je me connais, j’adore dessiner. Cet amour était si fort que ni les produits cosmétiques de ma mère ni les portes, les fenêtres et les murs de la maison n’étaient à l’abri de moi ! Le jour où j’ai peint sur le plafond de la cuisine, mon père s’est vu finalement obligé à m’envoyer chez son ami peintre pour mieux apprendre.
Les années ont passé et j’ai étudié le graphisme, la peinture, l’architecture d’intérieur et l’illustration. J’ai eu l’occasion de coopérer avec diverses agences de publicité, avec les éditions jeunesse, les agences et cabinets d’architecture et de décoration d’intérieur, les entreprises d’imprimerie et de conception de tissus et d’arts de la table. Toutes ces tentatives m’ont fourni l’opportunité parfaite afin d’acquérir de riches expériences. J’ai également participé à des expositions individuelles et collectives et enseigné le dessin et la peinture.
Après avoir émigré, en dépit des difficultés rencontrées j’ai enfin ouvert mon propre atelier de peinture et j’y travaille actuellement. Mon amour pour l’art est tellement profond que je ne peux pas imaginer la vie sans art, j’espère pouvoir continuer à marcher sur ce chemin grâce à votre soutien.

Gwendoline Maximo

L’atelier était au départ un lieu consacré à la couture, mais depuis plusieurs années, j’y ai intégré un atelier de broderie, avec la fabrication d’objets de décoration en textile.Je brode des tableaux au « point de lancé », grâce à un travail d’exploration, d’expérimentations et d’échecs qui ont été nécessaires à l’approfondissement de la technique, aujourd’hui, j’ai réussi à créer des tableaux qui me représentent pleinement, des œuvres uniques composées de fils à broder et de papier, des matières nobles et simples. « Parcourir, étudier les formes et les couleurs, faire et défaire fil par fil jusqu’à trouver l’accord parfait, la bonne combinaison, voici la base de mon travail pour avoir cette singularité artistique dans mes broderies. »Je brode des paysages après avoir dessiné et percé mon papier à l’aiguille, ce sont deux étapes de préparation essentielles, plus mes pointages sont réguliers plus le rendu sera visuellement harmonieux. Mes broderies sont contemporaines, elles représentent souvent des vagues, des paysages, de grandes étendues, et c’est ce que je souhaite invoquer à travers mes tableaux : une évasion, un voyage, une liberté. Passionnée de l’harmonie des couleurs, j’aime retranscrire la lumière avec le choix minutieux des fils à broder parmi des centaines de nuances. La création d’un objet avec des matières très simples : du fil et du papier, apporte un effet contrastant entre la broderie qui est une technique ancienne et les motifs actuels qui donnent un rendu moderne et contemporain, mes broderies sont des objets de décoration qui subliment les intérieurs. Mon travail se regarde sous différents angles, de face le dessin brodé est aérien, il laisse du blanc apparaitre alors que lorsque nous sommes placés de côté les fils sont très denses, on peut bouger autour de la toile et découvrir un nouveau dessin. La toile évolue en fonction de la lumière. Les coloris des fils révèlent leurs éclats en fonction de la lumière et de notre position par rapport au tableau, on retrouve cet aspect de couleurs changeantes également dans la nature.Des créations qui évoluent, et devant lesquelles on s’évade.

Annick Mischler

Loin de nous faire vivre
sur le mode de la fantaisie gratuite, l’image semble
nous livrer profondément
à nous-mêmes. 
Maurice Blanchot
– Les deux versions de l’imaginaire –
Nous vivons dans un maelström d’images.
Images populaires, publicitaires, d’ici et d’ailleurs,
images cachées, révélées, images qui nous racontent.
Toutes sont de près ou de loin une partie en miroir
d’une réalité trop grande à embrasser.
Le cadre de l’image isole la partie du tout Pars pro toto
Il est un aménagement, une mise à distance.
Le cadre crée un hors-champ donnant accès à un espace fictionnel…
Un pas-de-côté qui nous arrache au flux du monde.
Il permet de voir autrement
Tous azimuts, la convocation et la juxtaposition des images créent un étonnement (oh !),
une interrogation (pourquoi ?) voire une énigme (mais encore…).
Comment comprendre la présence de ces images qui relève du hasard, comment comprendre « ce qui est » sans aucune intention ?
Comment appréhender  le hasard, radicalement, de façon absolument imperméable à toute récupération idéologique et à toute morale.
Et voici poindre l’insignifiant, si réel.

Marianne Mell

Je m’intéresse aux phénomènes naturels comme créateurs de motifs, de couleurs, de matières, j’en collectionne des extraits et des images qui constituent mes inspirations principales. L’écriture de mon mémoire de fin d’études fut guidée par la question suivante : Comment l’usage d’un protocole permet-il de libérer le geste ? Cette question m’a amené à observer les cycles du vivant comme moteurs créatifs, comment ils interviennent dans l’usure de la matière par exemple, puis j’ai intégré la pratique de la teinture végétale à ce questionnement. Les couleurs évoluent dans le temps en fonction de leur emploi, de leur exposition à la lumière, de la manière dont on les fixe sur le tissu, etc… Depuis environ deux ans, je m’intéresse donc spécifiquement aux teintures végétales et aux plantes tinctoriales et sauvages. Mes collectes et recherches de couleurs deviennent des installations prenant la forme de cabanes textiles poétiques ou de grandes bannières en patchwork ou bien encore sous forme de petits nuanciers textiles. En 2021, j’ai cofondé le studio Dé-teintes avec la jeune artiste/ designer et céramiste Flora Acquistapace, rencontrée à la Hear à Mulhouse, qui vit et travaille à Paris. Dé-teintes est un projet pluridisciplinaire qui porte des valeurs écologiques et éthiques. Les projets que nous y développons s’intéressent au paysage, aux nuances cachées d’un territoire, aux artisanats des régions que nous arpentons et ses habitant.e.s.

Stefany Muller

Stefany artiste autodidacte peint des visages colorés et des petits mondes qui sortent tt droit de son imaginaire

Chantal Mura

Artiste peintre Chantal travaille à l’acrylique Elle assemble les couleurs avec brio dans des toiles empreintes de sensibilité

Clémentine Muller

Mon rapport à la céramique se consolide autour de différents axes de réflexions qui parcourent l’ensemble de mes pièces.
En prenant conscience de la capacité de ce médium à invoquer une charge historique qui lui est propre, à parler de lui-même, de son histoire et de son existence millénaire que j’envisage l’objet en céramique comme curseur de la notion de temporalité . Capable de traverser les ages et presque immuable dans le temps, ce matériau s’inscrit simultanément dans un temps relatif au passé, au présent et au futur.
J’envisage les pièces qui en découlent comme des objets d’éternité, des statues qui brouillent quelques frontières temporelles et se faisant tendent justement à parler de cette jonction floue qui raccorde entre eux différents espaces de temps.
Aussi, à travers certaines séries qui amorcent une rencontre entre l’objet érotique et la céramique, je m’intéresse aux notions d’activation de charge des pièces que je conçois. Si l’espace d’exposition optimise la charge artistique d’une oeuvre, la possibilité d’une prise en main manifeste et le caractère modulable de ces pièces permet d’entrevoir une charge autre, ludique, qui a capacité à s’exercer en dehors de l’espace dédié à l’art.
J’évoque cette charge autre à travers l’idée de charge fétiche. Dont le terme se réfère aussi bien à son utilisation en anthropologie d’objet devenu amulette, d’objet magique ; que dans sa dimension érotique d’objet ayant capacité à modifier la naturalité des relations sociales, d’objet non-humain générateur d’excitation.
Ces pièces ont vocation à rendre perceptible un terrain de jonction entre oeuvre d’art, objets érotique et objet magique.

Sirarpi Mikayelyan

Je passe mon chemin, tous les jours, toutes les heures,toutes les secondes. Je suis à la frontière entre mon passé et mon avenir, ce qui est le présent. Je suis à la frontière de la lumière et de l’ombre, à la frontière du traditionnel et du contemporain, et, du fait de mon parcours, à la frontière des cultures de l’Est et de l’Ouest. Le présent semble incompréhensible, l’avenir est incertain, seul le passé est tangible et toujours là. À mon avis, la seule façon de percevoir et de donner un sens au présent c’est d’agir. Le présent devient le passé à chaque seconde et c’est notre « valise intérieure » dans laquelle nos sentiments, nos actions, nos émotions et nos pensées sont constamment accumulés. L’avenir, oui bien sûr, est incertain, mais il a la capacité de contenir de l’espoir.

Michèle Munier

Le travail de la ligne, droite, courbe ou gribouillée se retrouve dans la gravure comme dans le dessin dans une écriture que je veux libre, forte et expressive. Cette ligne qui définit un corps, circule à l’intérieur de lui, peut parfois le démultiplier pour le faire bouger dans des repentirs qui perturbent le regard. Cela se retrouve dans mes recherches non figuratives, la gravure faisant évoluer le processus créatif.