Stefany Muller

Stefany artiste autodidacte peint des visages colorés et des petits mondes qui sortent tt droit de son imaginaire

Chantal Mura

Artiste peintre Chantal travaille à l’acrylique Elle assemble les couleurs avec brio dans des toiles empreintes de sensibilité

Clémentine Muller

Mon rapport à la céramique se consolide autour de différents axes de réflexions qui parcourent l’ensemble de mes pièces.
En prenant conscience de la capacité de ce médium à invoquer une charge historique qui lui est propre, à parler de lui-même, de son histoire et de son existence millénaire que j’envisage l’objet en céramique comme curseur de la notion de temporalité . Capable de traverser les ages et presque immuable dans le temps, ce matériau s’inscrit simultanément dans un temps relatif au passé, au présent et au futur.
J’envisage les pièces qui en découlent comme des objets d’éternité, des statues qui brouillent quelques frontières temporelles et se faisant tendent justement à parler de cette jonction floue qui raccorde entre eux différents espaces de temps.
Aussi, à travers certaines séries qui amorcent une rencontre entre l’objet érotique et la céramique, je m’intéresse aux notions d’activation de charge des pièces que je conçois. Si l’espace d’exposition optimise la charge artistique d’une oeuvre, la possibilité d’une prise en main manifeste et le caractère modulable de ces pièces permet d’entrevoir une charge autre, ludique, qui a capacité à s’exercer en dehors de l’espace dédié à l’art.
J’évoque cette charge autre à travers l’idée de charge fétiche. Dont le terme se réfère aussi bien à son utilisation en anthropologie d’objet devenu amulette, d’objet magique ; que dans sa dimension érotique d’objet ayant capacité à modifier la naturalité des relations sociales, d’objet non-humain générateur d’excitation.
Ces pièces ont vocation à rendre perceptible un terrain de jonction entre oeuvre d’art, objets érotique et objet magique.

Sirarpi Mikayelyan

Je passe mon chemin, tous les jours, toutes les heures,toutes les secondes. Je suis à la frontière entre mon passé et mon avenir, ce qui est le présent. Je suis à la frontière de la lumière et de l’ombre, à la frontière du traditionnel et du contemporain, et, du fait de mon parcours, à la frontière des cultures de l’Est et de l’Ouest. Le présent semble incompréhensible, l’avenir est incertain, seul le passé est tangible et toujours là. À mon avis, la seule façon de percevoir et de donner un sens au présent c’est d’agir. Le présent devient le passé à chaque seconde et c’est notre « valise intérieure » dans laquelle nos sentiments, nos actions, nos émotions et nos pensées sont constamment accumulés. L’avenir, oui bien sûr, est incertain, mais il a la capacité de contenir de l’espoir.

Michèle Munier

Le travail de la ligne, droite, courbe ou gribouillée se retrouve dans la gravure comme dans le dessin dans une écriture que je veux libre, forte et expressive. Cette ligne qui définit un corps, circule à l’intérieur de lui, peut parfois le démultiplier pour le faire bouger dans des repentirs qui perturbent le regard. Cela se retrouve dans mes recherches non figuratives, la gravure faisant évoluer le processus créatif.

Violaine Mangin

Le projet Dans Ma Valise me permet de m’ouvrir à divers univers. J’ai commencé par la couture pour proposer de petits objets à base de tissus colorés, pour ensuite m’intéresser au kirigami, l’art de la découpe. C’est avec Alexiane Magnin, illustratrice également présente à l’Atelier du Parc, que je peux concrétiser ce projet : elle dessine, et à l’aide de mon scalpel, j’évide ses dessins. On réfléchit ensemble à travailler avec la transparence, la lumière et différentes textures de papier. Nos compositions sont inspirées de paysages, de nature, de villages…

Melyco

Mon atelier est endroit calme pour créer sur la toile, le carton, tout type de supports. C’est un ancien appartement dédié depuis 2020 uniquement à la création. Aujourd’hui je souhaite l’ouvrir au public pour montrer ce que je crée et où.

Maximo Création

L’atelier de couture Maximo Création, fait partie d’une association d’artistes et artisans : l’association l’Ecurie. L’association a vu le jour en 2019 lorsque nous avons trouvé ce lieu, un ancien corps de ferme occupé pendant 40 ans par un menuisier. Chaque artiste de l’association possède un espace individuel, mais de grands espaces sont partagés ainsi qu’un jardin, une source d’apaisement et d’inspiration très rare en ville. Tout était à faire dans ce lieu complètement « atypique » pour que l’on se sente chez nous mais le résultat et le lieu en valait la peine. J’ai passé presque 6 mois à faire les travaux dans mon atelier, quasiment toute seule, après avoir monté une cloison, rebouché les trous, repeint, isolé, posé un parquet, j’ai enfin pu poser mes machines et mes rouleaux de tissu dans un lieu agréable.Les espaces de l’atelier sont spacieux, mon espace est divisé en deux parties : un espace de stockage, utile également pour les emballages et la réalisation des photos et mon espace principal ou la magie opère, j’y effectue tout le processus de création de mes modèles. La coupe et la couture et la broderie sont réalisés ici.

La Maison des Fées

À la Maison des Fées nous sommes créatrices, sorcières, magiciennes. C’est pourquoi chaque jour est une expérience de magie : cuisine, création artistique, cueillette, lecture, tirage de carte, danse et musique nous accompagnent au quotidien !C’est notre façon de faire communauté, de partager nos sensibilités et nos visions du monde. Nous le faisons entre nous et avec les personnes qui viennent nous rendre visite. L’idée d’ouvrir notre maison et notre atelier est de transmettre nos savoirs et expériences, à notre échelle, humblement. Et pourquoi pas, planter quelques graines, distribuer quelques potions magiques !La Maison des Fées est notre lieu d’habitation et de création. Nous expérimentons la vie en commun entre humains, plantes et animaux. Située sur la colline sur Liebfrauenberg « la montagne de l’amour des femmes » et à l’orée de la forêt, nous vivons et créons à notre rythme et celui des saisons.Notre atelier est au dernier étage de notre maison violette, et il n’est pas le seul endroit de création : les cuisines de la maison sont aussi des endroits de fabrication, les bibliothèques sont là pour nous nourrir, échanger, le jardin et la forêt sont des lieux de création, de cueillettes, d’inspiration et de repos.Nous cultivons un certain art de vivre et souhaitons le partager à travers nos différentes pratiques.

Michèle Munier

Mon atelier se situe à l’est de ma maison. Baigné de lumière, et dès les beaux jours, entouré de verdure et d’oiseaux, c’est un endroit où il est très agréable de travailler.