Marie Mirgaine

Marie Mirgaine, diplômée d’illustration à la Haute École des Arts du Rhin (Hear) en 2015, vit à Strasbourg. Elle fait cohabiter matières et couleurs pour construire ses illustrations tout en collage. Telles des marionnettes articulées, les formes évoluent au fil de ses manipulations pour se plier à ses récits. Toujours en mouvement, l’artiste circule entre l’édition et la scène, cherchant à rendre tangible et vivant son univers. Elle cherche à décloisonner différents domaines artistiques en créant des liens entre le livre et le spectacle vivant par la voie de l’édition ou l’élaboration de petites formes racontées. Avec ses différents albums jeunesse, qu’elle illustre et écrit, elle nous emmène à la rencontre de ses personnages, à la fois grotesques et pleins de tendresse. Les différents ateliers qu’elle organise lui permettent de transmettre son énergie et le goût de la créativité.  En 2018, sa première forme a vu le jour, suivie de la publication de son premier album jeunesse, Kiki en promenade, aux éditions des Fourmis Rouges en 2019. Depuis lors, elle partage son temps entre l’écriture, l’élaboration d’expositions, l’enseignement et de multiples collaborations artistiques.

Osvaldo Marci

Né en 1946 à Barra de Piraí, une ville située à l’intérieur de l’État de Rio de Janeiro, au Brésil. Osvaldo Marci a toujours ressenti un grand désir de recréer son jeune moi. Il a commencé par dire qu’il était encore un enfant et que sa passion pour l’art ne l’a jamais quitté, son œuvre est indissociable de sa trajectoire existentielle. Il est auteur et éditeur sur les événements marquants de l’histoire contemporaine, du mouvement des hippies aux événements de Mai 1968. L’influence de la Beat Generation, de l’existentialisme et de l’esthétique, nous invite à nous lancer dans un voyage de découverte et d’exploration artistique à travers le monde. Cette odyssée planétaire, qui lui fait aimer visiter différents pays, villes et cultures, enrichit sa peinture d’un regard singulier. Cette perception visuelle, fondamentalement picturale, nous permet de capter l’essence de ses expériences.

Marion Galut

MON ATELIER :

 

Un laboratoire de recherche artistique

Mon atelier est un espace de création et d’expérimentation, situé au sous-sol de ma maison à Schiltigheim. Il s’intègre à mon quotidien, entre moments familiaux, pauses dans le jardin et plongées dans mon travail. Cette proximité permet de maintenir une connexion continue avec mon processus artistique, où la frontière entre vie et création s’efface.

 

Un espace sculpté par la lumière et le son

Plongé dans l’obscurité, mon atelier est transformé en studio de projection. Seul ressort un espace de projection circulaire blanc où les variations lumineuses prennent vie. Derrière cette surface translucide se dissimule une installation de 30 projecteurs de lumière, orchestrant un jeu subtil d’intensités et de rythmes. Le sol, les murs et le plafond noirs amplifient cette illusion sensorielle, offrant un environnement propice à une immersion totale.

Le studio est équipé d’un ensemble informatique performant, avec trois grands écrans permettant de composer les interactions entre vidéo, lumière et son. C’est ici que mes installations prennent forme.

 

Installation immersive : un voyage sensoriel

L’expérience se vit dans un dispositif combinant 30 projecteurs de lumière, un projecteur vidéo et un système sonore immersif de 10 enceintes. Un canapé, des chaises et des coussins au sol permettent aux visiteurs de s’installer confortablement pour un voyage hypnotique d’environ 15 minutes. La lumière pulsante, les images mouvantes et la composition sonore se fondent pour transporter chaque spectateur dans un espace où le temps semble suspendu. 

 

Performances : un dialogue entre le corps et la lumière

Je propose également des performances où mon corps interagit avec les projections lumineuses sur le fond circulaire blanc. Chaque geste s’inscrit dans un dialogue subtil entre mouvement, lumière et son, amplifié par les vibrations de ma voix et de mon souffle. Les costumes, en partie conçus avec une couturière ayant collaboré avec de grands créateurs comme Jean Paul Gaultier, viennent renforcer cette esthétique immersive.

 

Un espace de rencontre avec l’immatériel

Au-delà d’un simple lieu de création, mon atelier est un laboratoire vivant, en constante évolution, une invitation à explorer de nouvelles perceptions. La lumière y sculpte l’invisible, le son dialogue avec la respiration, et chaque visite devient une expérience singulière.

 

Rendez-vous au début de chaque heure : séance vidéo (20 min) 14h – 18h. Les samedis uniquement performance (1h) 18h – 19h. Sur inscription de préférence, par SMS au 06 12 29 01 16. Places limitées, dès 15 ans.

17/05/2025 18/05/2025/24/05/2025

Le premier week-end, le deuxième weekend : 

14h -18h (vidéo)

18h-19h (performance les samedis uniquement)

Maniclay Céramique

Situé à Oberhaslach, l’atelier MANICLAY Céramique est ouvert depuis 2024. Il accueille l’atelier de l’artiste Marie Niess, céramiste. C’est un atelier agréable, spacieux et lumineux avec un grand jardin dans lequel sont exposées des sculptures monumentales de Sylvain Chartier. Le lieu est un ancien cabinet médical à présent dédier à l’art et où se tiennent régulièrement des évènements collectifs permettant de présenter des artistes locaux. L’atelier est un lieu de créations, de rencontres, d’animations, de partage et de découvertes des pratiques artistiques.

des Miches

Situé dans le quartier strasbourgeois de la Montagne Verte, l’Atelier des Miches s’est installé dans une ancienne boulangerie. L’espace boutique et l’espace cuisine y ont été repensés pour accueillir les pratiques de quatre plasticien·nes : Mathis Esnault (verre, installation, écriture), Aurélie de Heinzelin (peinture), Julie Luzoir (dessin, installation) et Capucine Vandebrouck (sculpture, photographie).

 

Toiles, encres, sculptures et papiers ont remplacé les fours. Ce ne sont plus des croissants et des baguettes qu’on vient trouver « aux Miches », mais des œuvres multiples et quatre recherches artistiques en dialogue.

Marina Haller

Après le déménagement d’Allemagne vers Haguenau, j’ai installé mon nouveau atelier d’artiste, un lieu de création inspirant, dans une partie rajouter à notre maison.  Je suis la seule artiste à y travailler. L’atelier bénéficie d’une vue dégagée sur trois côtés et d’une exposition nord, garantissant une lumière régulière tout au long de la journée, idéale pour le travail des couleurs et des textures.

Une grande zone est dédiée à la peinture, avec des murs et un sol adaptés aux œuvres de grand format. Plusieurs chevalets me permettent de travailler sur différentes pièces simultanément. Deux espaces complètent l’aménagement : l’un dédié à l’écriture et au dessin, l’autre plus grand, conçu pour mes expérimentations en gravure (linogravure, gravure sur bois et monotype). Un coin de repos et de réflexion se trouve au milieu, un éclairage spécifique permet de prolonger mon travail jusque tard dans la nuit.  l’atelier s’ouvre largement sur la nature et il y a beaucoup  de plantes d’intérieur , véritables sources d’inspiration et parfois modèles pour mes compositions.

Minarro

L’atelier « MINARRO » se situe à TANNENKIRCH  petite commune de moyenne montagne blotti dans un écrin de verdure en contrebas du massif du Taennchel. Installé dans l’ancienne école primaire du village, l’atelier donne sur un superbe panorama surplombé par le château du Haut-Koenigsbourg.

 

Le sens, que Minarro cherche et propose, va d’un Trait. Il traverse sans aboutir, impulse sans répulser. C’est une ligne qui s’inscrit dans l’œil, dans le regard, une ligne qui, arrachée de son contexte, ne sert à rien mais suggère beaucoup lorsque le résultat interroge.

Si les mots sont parfois inventés pour cacher se que l’on pense, la peinture, elle, réinvente la pensée que les mots ne savent expliquer. Surtout ne lui cherchez aucun paradis, le fruit se trouve en celui qui veut bien le prendre.

 

Guy Minarro est arrivé en métropole à l’âge de 7 ans. Installé à actuellement à TANNENKIRCH (Haut-Rhin), il a exploité plusieurs techniques avant d’opter pour l’abstraction. Peintre autodidacte, Guy Minarro a conservé de ses racines pieds-noires d’origines espagnoles une force de caractère qui se lit comme un livre ouvert à travers ses toiles. De ses périodes picturales successives, on retiendra la fin des années 1990 qui marque l’avènement de sa palette noire, qui l’a révélé à lui-même.

L’artiste a toujours prouvé une forte indépendance picturale. Il a su créer sa propre technique, née de l’expression composée, de ses impressions décomposées

Opacité et transparence.

Ses toiles, monotypes sur cuivre, sur verre et gravures, oscillent entre continuité et rupture, opacité et transparence. Ses œuvres se présentent comme une révolte parfaitement maîtrisée, à telle enseigne qu’on peut aisément parler d’une peinture percutante, d’une peinture de mouvement, très gestuelle, verticale et physique. La toile s’offre là comme l’amplitude du bras pour un artiste qui s’épanouit dans les grands formats, les reliefs et glacis accentuent cette impression de mouvement.

La palette, elle, reste méditerranéenne. Toujours associés aux noirs (sa couleur de prédilection), les jaune-orangé, brun-rouge et ocres qui se superposent apportent aux ténèbres l’incandescence qui fait basculer l’œuvre dans la lumière.

Jacques Muhlenbach

Tableaux

« Tableaux » est une série de quatre polyptyques constitués chacun d’une trentaine d’images photographiques.

Tableau :
(1355, « toile pour peinture »). Œuvre picturale exécutée sur un support rigide et autonome.
Tableau à plusieurs volets, V. Diptyque, triptyque, Polyptyque. Tableau sur bois, toile, carton, isorel, etc.
Tableau peint à l’huile, à la gouache, au pastel. (Dictionnaire « Petit Robert).
A la définition du Petit Robert on pourrait rajouter que pour beaucoup, le tableau se complète d’un cadre qui peut avoir un rôle protecteur, de limite, mais surtout un rôle de mise en évidence.
La série « Tableaux » pose la question de la nature de l’image photographique.

Elle est une accumulation de paradoxes :
– Les cadres sont présents, mais ils encadrent quoi ? Une peinture à l’huile, une gouache, un pastel ?
Non, ils encadrent des images photographiques.
– On s’attend à ce qu’une photographie représente la réalité figurative ; c’est le propre de la photographie pour la majorité d’entre nous. Ici les photos sont abstraites, issues d’un filé, d’une mauvaise mise au point, d’un tremblement intempestif de l’opérateur, etc.

– On admet de nos jour qu’une peinture soit abstraite et non plus figurative. Mais une photo ?
– Ici, la préoccupation de l’auteur n’est pas la ressemblance, mais la simple juxtaposition de formes colorées, l’organisation de l’espace de l’image et la lumière. La peinture nous y avait habitué.

– La plupart des peintures abstraites ne sont plus encadrées. Elles sont en contact direct avec l’environnement mural qui la met en évidence. Plus d’isolement. Ici les photographies le sont.
– La présentation, quant à elle, se veut muséale. Non pas muséale comme de nos jours où l’on isole les images pour qu’elles ne soient pas altérées par sa ou ses voisines, mais comme au XIX ème siècle où il était courant d’accumuler.

Tableaux ou pas ?