Daniel Kieffer

KIEFFER Daniel, photographe-plasticien autodidacte,

français, né en 1955,

réside à Kehl (Allemagne) depuis 2006

Tilmann Krieg

L’ artiste allemand Tilmann Krieg est un peintre photographe. Les images semblent floues, comme si elles avaient été prises intentionnellement hors du plan de mise au point et se chevauchant avec d’autres images. Ainsi, ces éléments fugaces ont un sens différent de celui des éléments de la photographie classique en ce qui concerne leur représentation et leur actualité. L’artiste vise autre chose qui va au-delà de la simple apparence et de la confiance dans une représentation superficielle. Plus les figures se fondent dans le flux du temps et de l’éphémère, plus les images deviennent des peintures, bien plus que des images photographiques, véhiculant à la fois une dimension poétique et une atmosphère dense et lyrique. C’est particulièrement évident dans les images dynamiques de la série Metro, sur laquelle l’artiste travaille comme l’un de ses thèmes principaux. L’environnement urbain devient un synonyme iconographique de la vie quotidienne et de l’identité de l’individu moderne. Les gens modernes sont constamment en mouvement, constamment en route quelque part. Ce type contemporain apparaît dans ces tableaux comme des personnages anonymes dont l’identité disparaît au rythme de leur vie quotidienne trépidante. Le regard semble suivre les figures qui s’évanouissent, entremêlées d’ombres et de lumières. On pense involontairement à un ventre urbain qui protège ces êtres anonymes. En ce sens, ces images photographiques symbolisent le caractère éphémère de toute existence : êtres en mouvement, phénomènes dans l’écoulement du temps, figures qui se fondent dans l’ombre et disparaissent finalement dans le néant.
(Kho Chunghwan, critique d’art, Séoul, Corée, sur l’exposition Museum PakYoung, Séoul 2009 – extrait)

Organe Kauffmann

Faiseuse d’images et graphiste / webdesigner indépendante à Strasbourg.
Des design loufoques aux lignes épurées : du chiens saucisse aux tête de cul…

Claudine KIEFFER

Mon matériau de prédilection est le carton. Je réalise des lampes déco, qui produisent une lumière douce, créant ainsi une ambiance tamisée et chaleureuse.
Si de prime abord, le carton ne « paie pas de mine » il se révèle en fait un matériau solide aux possibilités créatives presque infinies, notamment par le travail de sa dentelle.
Chaque pièce est réalisée de manière artisanale, unique ou en toute petite série.

Rahel Knöll

gekürzt

 

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Was bleibt ist ein meist kleines Bild.

Man könnte die Bilder auch als Schautafeln verstehen, sie zeigen ausgeschnittene, nichtverbale, farbige messages und sind eine Einladung an die mündigen BetrachterInnen mit ihnen zu spielen. Spielen wird meist verwechselt mit zweckfreiem Tun, anzusiedeln in der Zeit wo Lebewesen noch nicht sozialisiert sind, dies ist aber ein gelinder Irrtum: Spieltheorie ist eine Wissenschaft, die nicht kooperative Spieltheorie ein Teil derselben, wobei nicht kooperativ meint, dass sich die Spieler auf verschiedenen Informationsebenen befinden. Nun: in der Kunst von Rahel Knöll geht es nicht um Sieger und Verlierer, sie würde diese Polarisierung keinesfalls gutheissen, nein es geht nicht einmal um Spielen im landläufigen Sinne, wo es dazu mehrere Mitspieler braucht. Es ist noch komplexer: ihre Kunst, ihre Malerei, ihre Bilder liefern quasi das Regelwerk und dies hat sie ja schon gesetzt. Der Spieler, die Spielerin, die Betrachter können sich nun soweit sie mögen einlassen auf  die spannende Frage, was ist das denn für ein Spiel und noch wichtiger, was habe ich davon wenn ich mich darauf einlasse und vielleicht noch, wieviel will ich investieren um daraus einen geistigen Mehrwert zu erzeugen. (Eine wichtige Technik beim Finden von Gleichgewichten in der Spieltheorie ist das Betrachten von Fixpunkten). Ein anderes Phänomen zum Gleichgewicht ist dass je mehr Information auf Seiten des Betrachters vorhanden ist, desto mehr Nutzen und Spass zieht derselbe aus der Auseinandersetzung mit.

Wenn Sie sich ein Fahrrad kaufen oder einen Fernseher sind die Gebrauchsmöglichkeiten mehr oder weniger scharf umrissen, das Fahrrad bringt sie schneller als zu Fusse von a nach b, in den Fernseher können Sie reingucken z.B., bei Kunst, bei der Malerei, bei den Arbeiten von Rahel Knöll liegt das nicht so einfach: denn sie sagt ihnen nicht was sie mit dem Teil anfangen sollen, ob sie es als Meditationstafel oder als Spiegel oder als Schaltordnung benutzen sollen, das liegt ganz bei Ihnen, denn die Künstlerin verweigert da jegliche Auskunft, auch das eine Haltung, welche vom Vertrauen in die geschaffene Ordnung rührt, welche quasi eine selffullfilling prophecy sein soll. Leicht wird diese Haltung mit Arroganz verwechselt, ein Irrtum, denn ganz im Gegenteil kommt sie aus einer- durchaus selbstbewussten- Bescheidenheit: Rahel Knöll ist sich bewusst, was alles im Namen einer umfassenden Kunsttheorie auch schon passiert ist und was dabei auch alles nicht ganz funktioniert hat, der Begriff des Gesamtkunstwerkes z.B. mit seinem endgültigen Scheitern im 2. Weltkrieg; die Formatfrage seit den fünfziger Jahren, die grossen Amerikaner gegen die kleinen Europäer, oder das Ringen um das grösste Bild in einer Nacht gemalt von Martin Disler, die Superlative, die Rekorde, die titanischen Leistungen rauschhaften, genialischen Tuns. All das interessiert sie nicht, sie selbst würde ganz gerne ausprobieren, wie es denn wäre, eine kleine Arbeit von ihr z.B. neben oder gegenüber des toten Christus von Holbein zu setzen, was pasiert da, was geht da ab? Oder ein anderes kleines Bild an die Stirnwand des Oberlichtsaals in der Kunsthalle hängen und sonst nichts, das wäre zugegebenerweise eine Zerreissprobe, aber spannend.
Das sind die echten Herausforderungen.

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Matthias Aeberli, Dezember 2011

 

Alexandre Kato

Je regarde avec la même attention l’immense océan et les reflets étincelants aperçus entre les écailles d’un poisson rouge. Je m’attache au détail. Il reproduit en lui-même l’immensité de ce qui l’entoure ; de la même manière l’éphémère en dit long sur le temps qui passe.

Se reflétant
dans les yeux d’une libellule
les montagnes
Issa (1763-1828)

Les liens qu’entretient l’Homme au paysage et au territoire constitue la base de ma réflexion. Ils nous déterminent depuis des milliers d’années et influencent notre physique, notre nourriture et parfois même nos croyances. Que sont-ils devenus aujourd’hui, alors que nous traversons les continents et océans en quelques heures et que le monde entier est accessible depuis nos écrans ?

Le shintoïsme, animisme japonais qui place des esprits dans les éléments naturels comme la pierre, les arbres, la lune, m’intrigue. Je me demande s’il y a maintenant des esprits dans les écrans avec lesquels j’observe de grandes étendues de territoire, ou dans la lumière des lampadaires.

Mes origines japonaises sont déterminantes dans mes recherches. N’ayant jamais vécu dans ce pays, je cherche à tisser des liens avec une part de moi-même que je connais et comprends peu.

Victoria Klotz

Victoria Klotz est née en 1969 en Alsace, elle a ensuite grandi en Lorraine dans un contexte rural traditionnel. Elle est diplômée des Beaux-Arts de Toulouse en 1997 avec les félicitations du jury pour des travaux aussi divers que de l’installation vidéo, de la création sonore ou un jardin vivrier. En 1998 elle s’installe dans les Pyrénées et centre sa pratique sur une expérience des territoires naturels et de l’animalité. Son oeuvre se présente sous forme de dispositifs d’observation et d’écoute, installations, sculptures monumentales, bandes audio, photographies, lectures de textes, propositions d’évènements. En 2015, elle crée une entreprise de maraichage en agroécologie qui fournit la haute-gastronomie en fruits et légumes tropicaux.

Vasiliki Konstantinopoulou

Solo Exhibitions
2016 ‘138 hours’, invited by Franck Bragigand, ‘La Troisie?me Main’ pop-up Gallery, Bitche (FR) 2015 ‘The ego is not master in its own house’-(S. Freud),Thesis Exhibition, The Yard, Florina (GR)
Group Exhibitions/ Specific Projects
2016 ‘Curiosity’, curated by Alexios Papazacharias, Tinos Foundation, Tinos (GR)
2015  ‘Quar-t’, curated by Georgia Damianou, Artis Causa Gallery ,Thessaloniki (GR)
2016  ‘The Bricks’, Temporary Installation, Caveau de la Mediathe?que Joseph Schaefer, Bitche (FR)
2016 ‘Se jouer du Temps: Jeux d’esprits’, In Situ Installation, Maisons des Rochers, Graufthal (FR) 2016 ‘Olon, Oligon, Ouden’, In-situ installation, Athens (GR)