
alphabet : k


Caroline Koehly

Camille Kuntz
Jonglant avec les contraires, je souhaite mettre en lumière la soumission des êtres qui se plient aux machines ou aux espaces conçus pour s’adapter à elles -leur permettant une mobilité et efficience productiviste toujours plus rapide-. À tout ce qui forme le canevas de nos architectures, à ce qui structure, proportionne nos chemins quotidiens (comme les rails de chemins de fers, tramways, routes et véhicules avec ou sans moteurs tels que les Caddies de supermarchés), j’associe -jusqu’à les hybrider parfois- des matières souples (tissus, bâches, laines, végétaux, fleurs, etc) qui rappellent le vivant, qui appellent à la contemplation, soit à une certaine résistance face au monde actuel qui court sans faire de pause.
Avec le même « sens de l’interrogation et de la réflexion, le désir d’explorer des contrées nouvelles, de se frayer des passages vers des destinations inconnues […dans le domaine de l’art…] « , qu’avait repéré le philosophe Jean-Luc Nancy lors de nos échanges en 2016 autour de »l’obscène » -titre et sujet de l’une de mes recherches écrites-, je cherche au fond à saisir l’insaisissable, soit l’existence et le temps. Je poursuis ainsi ma quête conceptuelle et formelle de metteuse-en-scén’ographe consistant à sculpter l’espace-temps : Pour dilater, contracter le temps je déforme les perspectives -via des répétitions, leitmotivs, trames, plis, ondulations, lignes-, je fractionne l’espace d’arythmies. Que ce soit pour un spectacle, un film, une performance, une installation, une forme sculptée -figuratives ou abstraites-. Je passe surtout par des jeux d’échelles (de la maquette, du modèle réduit, au réel agrandi, par le décor, la sculpture).
Sans perdre de vue cette exploration des rapports de force qui se jouent entre les machines, les architectures-machines et leurs impacts sur les corps-émotions. Je questionne : Comment en viennent-elles à se retourner contre leurs créateur.ice.s ? Et que se passerait-il à essayer de revenir à l’Origine des choses / à l’essence de l’existence? Je rêve alors de rencontres collectives autour de nouveaux mythes ou rites, pour matérialiser l’idée d’une porosité entre les réalités, et d’une circulation possible entre les différents degrés de celles-ci.

Bernard Joseph Kuhn

La Kaverne
Pour les ateliers ouverts, la Kaverne accueille quatre artistes des collines environnantes.

Philippe Koerper – ensemble l’imaginaire

Virginie Kubler-Sutter

Achille Kempf

Neojungle
