alphabet : k
Zoé Kiner-Wolff
Mes recherches tournent autour du corps paré.
Au sein de ma pratique artistique de multiples anatomies se rencontrent : la mienne, celles de l’humain et des autres animaux, celles des plantes et des êtres (in)animés. Leurs formes et leurs identités se mêlent dans les bijoux, les masques et les êtres-objets que je crée, donnant naissance à des créatures hybrides, “humanimales”.
Ces chimères deviennent les protagonistes d’histoires que j’écris et raconte en écho aux mythes. Ces récits dont le corps est la matière, je les mets en scène durant des temps performatifs.
Tour à tour je revêts chacune de ces parures le temps d’une métamorphose éphémère, et je murmure mes contes à celleux qui tendent l’oreille.
Pierre Kieffer
Jack Koch
Jack Koch est un illustrateur alsacien autodidacte au trait humoristique et poétique qui dessine pour une grande variété de médias dont des livres jeunesse, des textes d’écrivains ou des dessins de presse. Une grande partie de ses œuvres sont partagées à sa grande communauté de fans sur sa page Facebook.
Evgenia Kashirina
Caroline Koehly
Camille Kuntz
Jonglant avec les contraires, je souhaite mettre en lumière la soumission des êtres qui se plient aux machines ou aux espaces conçus pour s’adapter à elles -leur permettant une mobilité et efficience productiviste toujours plus rapide-. À tout ce qui forme le canevas de nos architectures, à ce qui structure, proportionne nos chemins quotidiens (comme les rails de chemins de fers, tramways, routes et véhicules avec ou sans moteurs tels que les Caddies de supermarchés), j’associe -jusqu’à les hybrider parfois- des matières souples (tissus, bâches, laines, végétaux, fleurs, etc) qui rappellent le vivant, qui appellent à la contemplation, soit à une certaine résistance face au monde actuel qui court sans faire de pause.
Avec le même « sens de l’interrogation et de la réflexion, le désir d’explorer des contrées nouvelles, de se frayer des passages vers des destinations inconnues […dans le domaine de l’art…] « , qu’avait repéré le philosophe Jean-Luc Nancy lors de nos échanges en 2016 autour de »l’obscène » -titre et sujet de l’une de mes recherches écrites-, je cherche au fond à saisir l’insaisissable, soit l’existence et le temps. Je poursuis ainsi ma quête conceptuelle et formelle de metteuse-en-scén’ographe consistant à sculpter l’espace-temps : Pour dilater, contracter le temps je déforme les perspectives -via des répétitions, leitmotivs, trames, plis, ondulations, lignes-, je fractionne l’espace d’arythmies. Que ce soit pour un spectacle, un film, une performance, une installation, une forme sculptée -figuratives ou abstraites-. Je passe surtout par des jeux d’échelles (de la maquette, du modèle réduit, au réel agrandi, par le décor, la sculpture).
Sans perdre de vue cette exploration des rapports de force qui se jouent entre les machines, les architectures-machines et leurs impacts sur les corps-émotions. Je questionne : Comment en viennent-elles à se retourner contre leurs créateur.ice.s ? Et que se passerait-il à essayer de revenir à l’Origine des choses / à l’essence de l’existence? Je rêve alors de rencontres collectives autour de nouveaux mythes ou rites, pour matérialiser l’idée d’une porosité entre les réalités, et d’une circulation possible entre les différents degrés de celles-ci.
Bernard Joseph Kuhn
La Kaverne
Pour les ateliers ouverts, la Kaverne accueille quatre artistes des collines environnantes.