Un atelier avec showroom d’environ 300m² où est exposée la Ferrari transpercée avec une trentaines d’oeuvres d’art conceptuel de Dan GERBO. Et en face de la rue un second atelier avec également un showroom de 100m² avec une trentaines d’oeuvres d’art conceptuel et de peintures de Dan GERBO.
alphabet : d
Eleonore Descazals
Un jour d’octobre 1999, j’ai mis la première fois les mains dans l’argile, matériau qui m’a de suite happé pour ne plus me lâcher. Vingt années sont passées et enfin fraîchement installée au Séchoir, je peux faire de ma passion, mon métier.
Mon travail en tant que céramiste s’articule comme un langage formel autour d’émotions et de sentiments intimes. J’ai le goût de l’esthétisme, de la couleur et du décors. J’aime le beau et la représentation explicite, qui me permettent d’exprimer des ressentis en les sublimant dans la matière et ce de manière plus explicite que par l’oralité.
Melissa Decaire
Ma Cabane à la Coop Fête l’AN 01 !
Situé dans le Quartier du Port-Du-Rhin, à deux pas de La Virgule, l’atelier « Ma Cabane à la Coop », dédié à la photographie, se trouve au coeur du bâtiment 5A, dans l’ancien Bureau d’administration de la COOP Alsace, attenant au tiers lieu Kaléidoscoop. Cet atelier qui s’intègre au projet urbain Deux-Rives conçu par A. Chemeto ff , met en lumière le projet de réhabilitation architecturale menée de 2018 à 2024 par LOFT FACTORY / DRLW et «Les Amis de la Coopé» dont je fais partie. Réhabilité pour ma part avec la complicité de REK architectes, il présente de nombreux vestiges faisant partie intégrante de la mémoire des lieux. « Ma Cabane à la Coop » est surtout un « Observatoire photographique du paysage » – échos du monde changeant. Pour célébrer « l’AN 01», j’invite le spectateur à découvrir tout ce que la transformation urbaine des espaces qui m’entoure m’inspire ; Des paysages énigmatiques, des architectures qui s’étoffent sous les grues immenses et fi ères, la wildlife, des phénomènes étranges et une pratique qui évolue avec les invisibles : les ouvriers de chantier, les petites scènes de la vie quotidienne et les habitants de ce quartier re-naissant.
Camille Drai
Camille Drai est scénographe, plasticienne et metteuse en scène. Elle a une affinité particulière pour les matières souples, notamment le textile. A partir de ces matériaux, elle imagine et conçoit des scénographies et des installations. En 2015, elle découvre l’univers de la Marionnette Contemporaine qui fait résonance avec ses préoccupations artistiques. Elle affirme, alors, ses scénographies comme des univers mobiles, manipulables, où le scénographe devient « marionnettiste de l’espace ». Avec cet univers en constante métamorphose, elle cherche à perturber l’ordre établi de nos représentations, ébranler nos certitudes face au réel et au surnaturel. Elle interroge les mécanismes inconscients et invisibles qui façonnent notre identité et notre conscience humaine.
C’est avec cette ambition qu’elle fonde en 2018, la Cie Sans Visage, compagnie de marionnette contemporaine, théâtre visuel et sonore. Elle signe la mise en scène du premier spectacle de la compagnie : « Résurgence », qui a été créé le 8 décembre 2022, au Manège, scène nationale de Reims. Il joué au Festival Mondial des Théâtres de Marionnettes, à Charleville-Mézières en septembre 2023.
Résurgence s’intéresse aux liens transgénérationnels et en particulier aux fantômes familiaux : ces traumatismes enfouis et secrets de nos ancêtres, qui se répercutent dans l’inconscient des générations suivantes et viennent entraver leurs vies, leurs relations et leurs bien-être. C’est à travers l’oeuvre et la vie du poète visionnaire Arthur Rimbaud, qu’elle a choisi d’explorer ces liens familiaux invisibles.
Parallèlement, elle collabore avec d’autres Compagnies comme la Cie les ailes de Samare, Cie Muutos, la Cie Juste Après, Cie le 7 au soir, en tant que scénographe, accessoiriste ou constructrice de marionnette. De 2016 à 2018, elle travaille avec l’agence de graphistes, Fabrication Maison, à la conception d’une signalétique originale pour la nouvelle Ecole Nationale Supérieure des Arts de la Marionnette.
Anne Derivière
Une raideur tangueuse du tronc. Une résistance flottante de la tête. La météorite creusant le sol dans la violence de sa chute. Le trou fume, le son du crépitement a changé. La fumée gonfle jusqu’à se dissoudre dans le ciel. La vague s’élève transpercée par la lumière, le blanc mêlé à l’ocre quand elle craque. Les éléments s’entrechoquent, résistent, se pénètrent. Les forces opèrent. Je construis le fantasme de territoires introuvables et partout à la fois. Intérieur-Extérieur. L’échappée, au-dessus, en-dessous, au-delà.
Sarah Dinckel
Véronique Duflot
Tout est contraste, cuivre/papier, blanc/noir, traits durs/souples. Chercher, prendre avec soi, avec force, ne rien cacher, ce qui est. Les portraits, les corps fragmentés, les paysages sont des sujets inépuisables qui permettent de multiples dérives, à la recherche d’un nouveau répertoire de signes, d’une écriture forte.
Decko
…/Decko/veut embrasser le monde, en saisir l’unité profonde – de l’infiniment grand à l’infiniment petit – dans ses rythmes sériels et ses variations fractales ; mais aussi en appréhender les fréquences et les vibrations, les forces et les énergies, pour en traduire à la fois l’ordre et le désordre, la genèse et le chaos… Tout cela par des lignes et des couleurs où la symétrie joue un rôle majeur autour d’un axe dont les irrégularités demeurent aléatoires : les lois de la physique se confrontent aux théories de l’incertitude ! Dans l’univers de Decko, la place de l’homme n’est pas oubliée, la sienne en particulier avec l’inclusion dans ses toiles de souvenirs personnels (Carnet de route) et familiaux (Ouranopolis). Quant aux symboles et aux signes, empruntés à diverses civilisations ou inventés, ils traduisent l’héritage commun de l’humanité (Traces). Mais l’artiste sonde avant tout la matière et trace son chemin dans des espaces indifféremment réels ou imaginaires qui mêlent géographie personnelle, rêverie scientifique et interrogation transcendantale. La peinture de Decko, méticuleuse et précise jusqu’à l’ascèse voire l’obsession, se donne ainsi comme une invitation à la méditation. Joël Delaine, conservateur en chef des Musées municipaux de Mulhouse in catalogue « Echo des origines », Mulhouse, novembre 2014 Ces résonances jouent une partition énigmatique dont on ne peut que ressentir la fréquence secrète, telle un soubresaut tellurique surprenant de sa secousse inattendue la quiétude d’une surface endormie. Dominique BANNWARTH (“L’harmonie invente le chaos » in catalogue « Voyage à travers la matière », mars 2003, Musée de Voïvodine, Novi Sad, Serbie). « …Et puis il y à l’incessant aller retour devant la surface ; comme l’on peut se placer devant un mur infranchissable pour prier. Le peintre y revient tous les jours de nombreux jours, voir des années… ». Claude ENGEL, (in « La durée du désir », lettre à Decko, La Réunion, 2014)