Aude Dimofski est une artiste et pédagogue française basée à Strasbourg depuis 2020. Elle a étudié la photographie d’art à Lyon avec Dominique Sudre : un maître dans les procédés photographiques du XIXe siècle.
Elle a vécu 15 ans à Cork en Irlande, où elle a été diplômée d’une licence en beaux art et d’un master en éducation. Après avoir obtenue une bourse de 12 mois à l’atelier professionnel de gravure « The Cork Printmakers », Aude a continué à y travailler et à développer des techniques d’impressions hybrides. Son travail artistique est exposé en France et en Irlande. Il mêle photographie, gravure, sculpture et installation. Sa pratique associe des techniques artistiques traditionnelles et des procédés de créations modernes.
Mon travail artistique, Breath in, Breath out a émergé de la recherche sur l’idée de perception. La perception nous permet de voir le monde d’un point de vue subjectif qui, tout en nous libérant, peut aussi nous emprisonner en nous-mêmes. J’explore les sentiments de claustrophobie, en utilisant une combinaison d’images et de matériaux liés aux espaces ouverts et aux organes intérieurs. Le fait que l’œuvre soit partiellement occultée crée un sentiment de malaise, et renvoie également aux prisons psychologiques dans lesquelles nous sommes piégés soit par la société, soit par nous-mêmes.
Liberio s’exprime au travers de différents médiums et a l’habitude de les combiner entre eux. Ceux-ci sont des plus variés de la gomme arabique, aux encres, des pastels aux huiles et autres. Il a ainsi développé des techniques mixtes propices à accompagner la phase de création. L’obtention des couleurs est également variée de l’utilisation de pigments bruts, brou de noix, graphite,…
Illustratrice, dessinatrice, Claire Detallante (née en 1982) est une artiste dont les mondes merveilleux et facétieux palpitent sous des lignes souples et pures. Sa palette vibrante nous éclabousse d’un joyeux bestiaire revisité, de personnages fantasques ou encore de généreux végétaux qui s’épanouissent dans ses images et se déclinent sur le papier, la sculpture ou le textile.
Créatures sensibles, nuages cosmiques, éphèbes trans ponctuent son œuvre et nous invitent dans des mondes flottants où le temps s’étire, les objets s’animent et les images se répètent et se démultiplient en motif.
(Texte: Marie Terrieux)
Les ateliers de Motoco seront ouverts uniquement les 24 et 25 mai.
Nous vous remercions de votre compréhension, et nous réjouissons de vous retrouver lors de ce second week-end des Ateliers Ouverts.
Mes illustrations touchent au monde de l’op-art et du psychédélique sympathisant avec l’univers de la musique.
Je travaille mes lignes de manière numérique, principalement en noir et blanc pour les imprimer ensuite en serigraphie, ou les décliner sur divers supports éditoriaux.
Le cœur de mon travail c’est la couleur. Je cherche à travers elle à explorer mon intimité, celle de mon corps et de mon esprit. Je peins la couleur de mes émotions et les mondes oniriques qui surgissent l’espace d’un instant dans le creux de mon être.
Ceux sont les mots qui viennent en premier. Ceux sont les mots qui tournent et qui se bousculent. Et cette répétition m’obsède, alors je les consigne dans la peinture. Née alors une allégorie. Je crée des métaphores de mes obsessions, de mes envies, de mes attentes. La couleur des mots prend souvent visage humain, dénué d’âge et de genre.
J’essaye d’interroger, dans des représentations naïves, ce que m’inspire le monde, ce que c’est d’être « femme », de s’en émanciper, d’exister dans une société qui nous prive d’un avenir heureux.