SueHo

Susanne s’est spécialisée dans la conception et la fabrication de produits upcycling minimalistes et intemporels. Sa marque SueHo représente une gamme de produits écologiques et durables.

Son approche unique consiste à recycler chaque pièce textile dans son intégralité. Pour ses créations, elle utilise principalement du denim et du cuir de seconde main.
Il s’agit de matériaux robustes et intemporels qui deviennent des éléments de patchwork contemporain. Un jean se transforme ainsi en sac, chausson, coussin et autres accessoires uniques. Tous les produits SueHo sont des pièces uniques ou en petites séries fabriquées à Strasbourg dans son atelier à la Maison Rose.

Pétrole édition

Pétrole Éditions a pour perspective d’éditer des livres et des objets multiples. Pétrole Éditions fabrique et publie des livres, dont la forme et le contenu sont intimement liés, des livres dits « publications d’artistes». Aussi, nous cherchons à montrer ce qui se fait aujourd’hui dans le champ artistique, ce que nous rencontrons. Nous revendiquons une pratique de l’édition expérimentale, libre et collective.

La structure éditoriale mène une action régulière un périodique nommé Talweg – les six numéros de la transrevue sont édités à 500 exemplaires ainsi que des publications d’artistes ; Tablette de Joséphine Kappelin, Lisières de Vincent Chevillon, etc. Revendiquant les frontières, s’installant à mi-chemin entre diverses disciplines artistiques et différents genres éditoriaux, TALWEG fait tenir ensemble des idées et des images. Menée à la façon d’un laboratoire de recherche au sein duquel se côtoient des propositions plastiques et théoriques, points de vue artistiques, littéraires et scientifiques.

Pia Gisler

Son art engage une confrontation constante avec les rejets de la consommation au quotidien des sociétés autant nanties que démunies. Avant que les mots recyclage et récupération ne soient sur toutes les lèvres, elle créait ses
premières œuvres avec des feuilles de métal et de fil de fer usés, du bois de
rebus, des fragments de textile et céramique récupérés, des 0bjets en fin de vie,
ou plus couramment, perdus ou jetés. La combinaison de ces matériaux divers et
variés, parfois ramenés de voyages ici ou ailleurs soulève des questions sur les
cycles de production et de circulation des objets, la capacité et le bien-fondé de
leur réutilisation, leur impact immédiat et à long terme sur l’environnement et
notre cadre de vie. Ses œuvres sont ainsi constituées d’objets, d’images et
vidéos de diverses compositions et installations. L’art dans l’espace public a
toujours fait partie de son intervention. En plus de son travail personnel, elle a
participé de façon continue à des projets communs avec d’autres femmes, dont
le duo gasser&gisler et le collectif Pol 5. Elle a effectué plusieurs résidences de
création sur différents continents et reçu de nombreuses bourses et récompenses
pour son travail qui est également accompagné d’une importante documentation
sous forme de catalogues, essais, articles de presse et de critique d’art. Plus
d’informations sur les sites associés à son travail.
Je travaille principalement avec des matériaux pauvres : tronc d’arbre, tôle, rouleau de fil de fer, tissu. Au fil de mes voyages, j’ai été attirée par des objets comme les moustiquaires, carreaux et parapluies que je retrouve partout, mais souvent dans des fonctions différentes. Par exemple, le fil de nylon est l’élément de base du parapluie et de la moustiquaire, tout comme la terre est la matière première de la céramique. Mais, la moustiquaire joue un rôle davantage vital en Indonésie, au Sénégal ou au Mali. Recoudre des moustiquaires pour en faire une représentation du filet de sauvetage que constitue cet objet, surtout pour les enfants et personnes vulnérables, c’est aussi engager une recherche sur ses prédécesseurs locaux, en fibre végétale ou en lamelle de feuille (de palmier), relier la création d’un espace privé et sain et la lutte contre les fléaux qui affligent encore de nombreuses communautés humaines. Raison pour laquelle, le voyage a toujours été une grande source d’inspiration pour mon travail. Il me « défamiliarise » des objets même familiers, me force à réfléchir sur leur substance et malléabilité et à penser en profondeur leur transformation.

Salon d’Art Télépathique International

Histoire de faire un StateMint!
Le SATI est un salon artistique et poétique qui donne une alternative aux problématiques actuelles de confinement des lieux culturels.
Il doit bien sûr être d’abord pris sous l’angle de l’humour.
Ce qui ne l’empêchera pas de glisser vers une dimension plus expérimentale et expérientielle. L’avenir nous dira déjà jusqu’où cette expérience nous portera, mais je ne suis pas devin.
L’espace-temps est indiqué sur l’affiche : il y a un créneau horaire et une adresse pour un courrier !
Mais, nous savons qu’il existe des trous de ver !
En cette période post-moderne, à chacun de développer, avec sa boite à outils et sa culture propre, ses compétences en matière d’extra-lucidité.
Si nous voulons rendre compte de cette expérience, il nous faudra la matérialiser par tous types de moyens : Traces mémorielles, au sens large : plastiques, photographiques, numériques, textuelles et autres…
Le tout doit tenir dans une valise.
L’art et la poésie érotique sont, bien sûr, les bienvenus, mais attention, toutes les dimensions spatio-temporelles ne sont pas interdites aux moins de 18 ans !
Pensez à régler vos montres sur le temps universel !
BON VOYAGE…
Vincent Schueller, le 30 décembre 2020

Olivier Charpentier

Autodidacte, j’ai un parcours technique, industriel, et depuis toujours je «bricole» avec des objets récupérés, avec cette idée de ne pas gaspiller, de recycler et de réutiliser. Mais dans tous ces objets destinés à la ferraille, et à être refondus, on y voit parfois des formes qui en inspirent d’autres. C’est la raison pour laquelle mes creations sont essentiellement en metal recyclé, outils abandonnés, inutilisés auxquels une nouvelle vie est donnée sans trop dénaturer leur aspect premier, ensuite une patine rouillée est appliquée ainsi qu’une finition vernie ou à la cire d’abeille. Chaque pièce faite à la main est unique, ces « déchets » vont vers une seconde vie et une nouvelle histoire.

Melyco

Depuis que je me connais, j’adore dessiner. Cet amour était si fort que ni les produits cosmétiques de ma mère ni les portes, les fenêtres et les murs de la maison n’étaient à l’abri de moi ! Le jour où j’ai peint sur le plafond de la cuisine, mon père s’est vu finalement obligé à m’envoyer chez son ami peintre pour mieux apprendre.

 

Les années ont passé et j’ai étudié le graphisme, la peinture, l’architecture d’intérieur et l’illustration. J’ai eu l’occasion de coopérer avec diverses agences de publicité, avec les éditions jeunesse, les agences et cabinets d’architecture et de décoration d’intérieur, les entreprises d’imprimerie et de conception de tissus et d’arts de la table. Toutes ces tentatives m’ont fourni l’opportunité parfaite afin d’acquérir de riches expériences. J’ai également participé à des expositions individuelles et collectives et enseigné le dessin et la peinture.

 

Après avoir émigré, en dépit des difficultés rencontrées j’ai enfin ouvert mon propre atelier de peinture et j’y travaille actuellement. Mon amour pour l’art est tellement profond que je ne peux pas imaginer la vie sans art, j’espère pouvoir continuer à marcher sur ce chemin grâce à votre soutien.

Emmanuel Antoine

La série Terre d’Encre aborde la notion de paysage avec peu de moyens, l’eau, l’encre de chine et le papier. Il s’agit de faire naitre le paysage à partir de la trace, de l’empreinte. La lumière enfouie dans la profondeur du papier révèle la force et l’énergie du paysage.

Cette série rejoint l’approche de Shitao : « L’encre en imprégnant le pinceau le dote d’une âme, le pinceau, en utilisant l’encre la doue d’esprit »

Nathalie Sturni

L’Art’te lier c’est le travail de Nathalie Sturni, qui donnent naissance aux Tomtes, mais aussi à toutes sortes d’objets magiques qui appellent à la reconnexion. Souvent accompagnée d’un chat ou deux, Nathalie travaille la matière de ces mains, à l’aide de machine à coudre, de fil, ainsi que de jolis bibelots chinés dans des magasins de récupération. C’est avec des tissus récupérés pour la plupart chez Emmaüs qu’elle confectionne ces Tomtes, créature légendaire, gardienne de la maison et de ceux qui l’occupent. Sorcière bienveillante, Nathalie utilise aussi la peinture intuitive comme manière de transmettre la magie (ou “l’âme agit”). Enfin, elle fabrique des pièces uniques en tissage, accompagnée par des grigris cueillis, récoltés dans la nature ou chinés dans des lieux singuliers.Elle créer, tisse au fil de ses envies, son intuition et son coeur. Elle mêle ésotérisme, écoute de soi, soin, spiritualité dans ses objets qui ont, chacun, une mission. Ce ne sont que des pièces uniques. Nathalie a choisi d’œuvrer en lien étroit avec la nature, celle qui se trouve en nous et celle dans laquelle nous évoluons.

Paola Bousseau

Paola Bousseau est née au bord de la mer, à La Rochelle et grandit dans une famille d’artisans et d’artistes amatrices. Depuis 2015 elle suit un cursus de design qui l’amène à Brest puis à Strasbourg. Volontaire dans le milieu associatif et coopératif depuis 6 ans, elle souhaite participer au développement des projets écologiques et sociaux. Ces engagements permettent à Paola de s’ancrer dans son territoire. Depuis son emménagement dans la campagne alsacienne, elle fait davantage avec ce qu’elle trouve dans son environnement et expérimente les matières vivantes, les formes et les couleurs à travers l’Atelier Faire Ici, qu’elle monte avec Céline Abadine. Elle travaille généralement avec des aliments, du textile et du papier, en fabriquant ses propres matières. Elle s’adapte aussi au rythme plus doux de la vie rurale et plus autonome qu’elle choisit en s’installant et en créant en commun, à La Maison des Fées. Avec une attention portée sur les petites choses simples, la pleine conscience, Paola expérimente depuis peu l’écriture.

Gwendoline Maximo

L’atelier était au départ un lieu consacré à la couture, mais depuis plusieurs années, j’y ai intégré un atelier de broderie, avec la fabrication d’objets de décoration en textile.Je brode des tableaux au « point de lancé », grâce à un travail d’exploration, d’expérimentations et d’échecs qui ont été nécessaires à l’approfondissement de la technique, aujourd’hui, j’ai réussi à créer des tableaux qui me représentent pleinement, des œuvres uniques composées de fils à broder et de papier, des matières nobles et simples. « Parcourir, étudier les formes et les couleurs, faire et défaire fil par fil jusqu’à trouver l’accord parfait, la bonne combinaison, voici la base de mon travail pour avoir cette singularité artistique dans mes broderies. »Je brode des paysages après avoir dessiné et percé mon papier à l’aiguille, ce sont deux étapes de préparation essentielles, plus mes pointages sont réguliers plus le rendu sera visuellement harmonieux. Mes broderies sont contemporaines, elles représentent souvent des vagues, des paysages, de grandes étendues, et c’est ce que je souhaite invoquer à travers mes tableaux : une évasion, un voyage, une liberté. Passionnée de l’harmonie des couleurs, j’aime retranscrire la lumière avec le choix minutieux des fils à broder parmi des centaines de nuances. La création d’un objet avec des matières très simples : du fil et du papier, apporte un effet contrastant entre la broderie qui est une technique ancienne et les motifs actuels qui donnent un rendu moderne et contemporain, mes broderies sont des objets de décoration qui subliment les intérieurs. Mon travail se regarde sous différents angles, de face le dessin brodé est aérien, il laisse du blanc apparaitre alors que lorsque nous sommes placés de côté les fils sont très denses, on peut bouger autour de la toile et découvrir un nouveau dessin. La toile évolue en fonction de la lumière. Les coloris des fils révèlent leurs éclats en fonction de la lumière et de notre position par rapport au tableau, on retrouve cet aspect de couleurs changeantes également dans la nature.Des créations qui évoluent, et devant lesquelles on s’évade.