Eric-Azad Topouzian-Bezdjian

resentation: ( max 3000 signes) En réflexion sur les affres du monde et la condition humaine. Artiste autodidacte protéiforme, je travaille sur plusieurs supports à partir de matériaux de récupération (collage et peintures, sculptures, installation, photos…).
Mon travail interroge et provoque le monde et pose des constats parfois, par rapport à son histoire passée et récente; sur  ses mutations, ses guerres, la condition humaine universelle dans sa  globalité (enfance,mort, travail, guerre, famine, génocide, bouleversements sociologiques, identitaires et culturels…)

Dom Poirier

Dom Poirier, reporter-photographe et plasticien, ouvrira son atelier pour présenter une exposition photographique autour du commencement de l’aventure Motoco à DMC en juillet 2013.

Emmanuelle Jenny

A la recherche de nouvelles confrontations entre objets, images, matières et espaces, mon travail propose une remise en question permanente de ce qui détermine l’individu et l’environnement dans lequel il s’inscrit, en manipulant l’ambiguïté et le paradoxe.
À partir d’une réflexion née autour de la banalité, mon travail s’articule autour du rapport au temps, à la façon de vivre dans la société et à la consommation d’objets devenus ordinaires par accumulation mais également à la notion d’identité. En ce sens mes recherches expérimentales intègrent les attendus d’une démarche artistique.
Mes différents déplacements à l’étranger nourrissent et construisent mon travail.

Yolaine Gettlife

 elle développe un travail où se croise le mouvement, l’image numérique et les arts plastiques. Elle met le corps au cœur de nos interrogations, comme une identité à reconstruire, à réinvestir. Le corps lui sert de support, de matériau, ou de symbole. Son intérêt se porte sur lʼexpérience, lʼutilisation de lʼespace comme outil, les réactions sensorielles avec toutes les connexions du geste. Le mouvement est une expérience fondamentale de lʼexistence. En quelque sorte un discours sur lʼêtre, un lieu dʼéchange de lʼhomme avec lui-même, avec les autres et son environnement, finalement un espace du regard.

Ephelide

Après une formation aux Métiers de la Mode, Julie Camille décide de créer Ephélide qui naît de sa passion pour le travail du cuir. C’est dans son Atelier à Mulhouse, que la magie opère… Etiré, coupé, cousu, le cuir se transforme et le sac apparaît. Maroquinière attentive, elle est à l’écoute de vos envies pour la réalisation de modèles uniques qui voient le jour avec vous et pour vous. Les accessoires Ephélide témoignent d’une belle imagination et d’un goût certain pour l’Artisanat d’Art.

Les Artchimistes

Une quinzaine d’artistes mulhousiens faisant partie du Groupe 250 à Motoco.

Depuis 2011, l’association « les Artchimistes » a pour but de promouvoir l’art sous toutes ses formes : peinture, sculpture, photographie, graphisme, illustration, théâtre, dessin …

Les relations interculturelles et interdisciplinaires sont les éléments fondateurs de l’association

Horace Lundd

« Ce travail s’ancre résolument dans certains des enjeux les plus actuels tramant le champ de la création contemporaine, qu’il s’agisse d’une dimension postmédia assumée et réfléchie, articulant en un dispositif immersif des stratégies plastiques propres à l’installation, la vidéo, la performance ou encore à la scénographie, mais aussi en tissant un dialogue subtil avec nombres d’artistes actuels réinvestissant à nouveaux frais la question de la narration dans l’art contemporain. Enfin, son travail se fonde aussi sur une sorte de mise en scène de la construction sociale du genre en investissant des stratégies de neutralisation ou de sur-visibilité de nature à saper les assignations identitaires binaires héritées des schèmes cognitifs propres à la domination masculine. L’exposition comme espace pour un régime de regard émancipé des comportements routiniers et ouverts aux expérimentations esthétiques et sociales recoupe le territoire qu’Horace Lundd s’efforce d’explorer. »
Cyrille Bret.

Alain Villa

Il m’est souvent demandé :« Comment je fais » à quoi c’est du, comment je vois ça, mes connaissances techniques et scientifiques, et culturelles, ai-je de l’intuition…Je reviens sur ce que je nommerais l’éclatement des valeurs parallèles : confronté à un risque de marginalisation, mes activités photographiques, poétiques et plastiques, utilisées comme support et matière première, deviennent à la fois plus ténues et plus essentielles. Le viatique devient vital, journal. La photo, outil analogue à un carnet d’esquisse se trouve nantie d’une existence indépendante, certes toujours en question, souvent à la limite de l’utilité et du geste gratuit et si l’Art pose, pour moi, la question de la métamorphose, naît la crainte de l’œuvre qui comme l’ombre portée de l’artiste se matérialise, prends plus d’importance et met en abîme l’individu, l’artiste lui-même. Chacun son Bardo, espace entre le chaos et le désir d’ordre, représentation plus ou poins fragmentaire d’un microcosme et le témoignage d’un regard. À cela vient se conjuguer la revendication, cependant pas toujours indispensable, de la recherche d’interactivité des thèmes, susciter la réflexion du lecteur-spectateur et de l’acquéreur en renforçant la valeur narrative de l’image par juxtaposition des composants ; dialogue fond/forme.

Paul HARTMANN

L’objectif de ma peinture est de jouer avec l’illusionnisme de la représentation en perspective pour le trahir en le rendant manifeste et ainsi interroger notre aptitude à confondre réalité et représentation. Représenter les objets tels que l’œil nous les fait percevoir conduit à oublier qu’il s’agit d’une représentation et surtout à oublier la surface picturale. Le traitement que je fais du tableau montre le paradoxe de la création de l’illusion de la profondeur sur une surface plane. La peinture trouve sa force dans l’expression de ce paradoxe qui s’exprime dans la disjonction des touches de peintures. La présence de la toile se trouve ainsi affirmée par ces intervalles entre les couleurs. Observés de près, les détails du tableau ne permettent pas de comprendre ce qui est représenté. Seule la distance et la perception de l’ensemble permet de reconnaître ce qui est peint dans les détails grâce à un cheminement déductif. C’est par un aller-retour permanent entre les détails et l’ensemble que l’esprit identifie les composantes de la scène. Le spectateur prend conscience de ce qu’il fait activement des distinctions pour reconnaître et étiqueter par des mots les objets peints. La peinture amène le spectateur à se demander comment des objets distincts peuvent être représentés sous des touches semblables.