Eunhye Cho

Eunhye Cho s’intéresse aux situations et aux émotions qui émergent dans l’intervalle entre le réel et le fantastique. Elle considère le rêve comme un espace de libération et l’intègre dans des images imprégnées d’éléments oniriques, souvent développées à travers des récits centrés sur des figures de la nature.

Nathalie Falck

Artiste peintre et alchimiste fée. Nathalie Falck peint les mondes visibles et invisibles. Après une série sur les animaux colorés imaginaires durant les années 2000, elle travaille sur Gaïa,  notre monde/ les mondes interieurs/ exterieurs. Elle propose une prise de hauteur sur nos mondes et notre existence. Son oeuvre est une connexion au sacré, a la paix et que tout est relié. Elle propose une réflexion sur notre humanité qui cherche sa survie dans la reconnexion et respect de la nature.

Sylvain Leal

Artiste pluridisciplinaire et designer algorithmique, Sylvain Leal mêle concepts algorithmiques et techniques artisanales.
Originaire du Sud de la France, il vit et travaille à Strasbourg.
Diplômé de la Haute École des Arts du Rhin de Strasbourg, puis de l’Université de Strasbourg à la suite d’un Master recherche en culture et langue japonaise, sa pratique se situe à l’intersection de la recherche graphique et scientifique.
Il explore les systèmes de représentation d’une nature idéelle et les rapports entre humains et pensée logique.
Son travail est par ailleurs profondément marqué par une influence de la culture japonaise, qui se reflète dans son approche esthétique et conceptuelle.

L’artiste travaille actuellement sur deux projets : une série d’impressions sur bois combinant programmation, glitch et impression traditionnelle ; et une série de gauffrages de pliages en tessellation explorant géométrie et reliefs cartographiques.
Parallèlement, il mène une enquête indépendante intitulée 『森というのは』(« Qu’est-ce qu’une forêt ? »).
Ce projet de recherche vise à recueillir, selon une méthode simple et concise, des témoignages sur la construction et la représentation intellectuelle d’une forêt comme espace archétypal naturel.

À travers sa pratique, Sylvain cherche à déchiffrer les différentes manières de penser et composer des paysages, en s’appuyant tant sur des expériences empiriques et des formes et interprétations culturelles traditionnelles que sur la littérature scientifique.
Il invite ainsi à une réflexion sur les systèmes logiques et notre relation à notre environnement et notre manière de (se) le représenter, créant un dialogue entre le tangible et les modes de représentation idéels, les techniques traditionnelles et les outils contemporains.

Elisa Sanchez

La pratique artistique d’Elisa Sanchez – qu’elle soit performance, texte, installation, pièce textile ou vidéo – cherche à créer des narrations hybrides afin d’imaginer des futurs désirables.  Ses propositions tendent à former des écosystèmes propres à déployer des dispositifs fictionnels. Son territoire de recherche se situe entre le Far West et les étoiles, les rues de Strasbourg et celles de Shanghai, l’univers virtuel des jeux vidéo et l’infini de l’espace. Les histoires qu’elle raconte sont peuplées de fougères attentives, d’astronautes lesbiennes et de vaches rebelles. Par glissement, humour et détournement, Elisa questionne la manière dont on fait monde tout en y inscrivant des éléments poétiques. Elle développe une réflexion sur les possibilités de faire de l’art dans une écologie de production, une économie de moyen et une présence à la fois douce et militante.

Hanna Woll

Hanna Woll vit à Karlsruhe, elle travaille depuis 2013 au CIAV de Meisenthal, en Lorraine. Les entreprises artisanales régionales traditionnelles des deux côtés du Rhin, leur histoire et leur importance pour l’avenir occupent une place importante dans sa pratique artistique.
Plus d’informations :
https://www.hannawoll.de

Rose-Mahé Cabel

Né en 1995, Rose-Mahé Cabel a étudié à la Hear Strasbourg de 2014 à 2020 en option art-objet atelier verre, puis a suivi une formation d’herboristerie de 2020 à 2023. Aujourd’hui, Rose-Mahé Cabel est plasticien, performeur, chercheur indépendant, travaille entre Strasbourg et Paris. Iel fait parti de plusieurs collectifs d’artistes ; collabore régulièrement avec Aëla Maï Cabel, autour de savoir-faire vernaculaires textiles, teintures naturelles et tissages. Notamment, dans le projet créé par Aëla Maï Cabel et Jeremy Piningre, Adventices, Callune, Ailante, Lichens et plantées – Teinture naturelle en Limousin & ailleurs. A co-créé la collective Æchillea, en 2020, avec Zoé Joliclerq et Valentine Cotte, collective autour des pratiques de soins. En creusant la faille de la fragilité, du soin, de l’attention, du changement de perspective, le travail de Rose-Mahé Cabel questionne la rationalité et l’ordre établi, avec la mutation comme dispositif, la dédicace comme langage et l’organique comme matériau*. Avec son alter-égo fictionnel Rose, iel convoque les chimères, les créatures déviantes ; figures intermédiaires au sein d’écosystèmes élargis, entre les humains et les non-humains, le vivant et l’inanimé, le visible et l’invisible. Sa démarche s’inscrit dans celle de la mythopoétique, consistant à historiciser et à analyser les mythes à travers leurs variations, leurs réinventions et leurs reconfigurations – dans une nécessité de multiplier les points de vue et de se réapproprier des histoires trop souvent construites et racontées conformément à une doxa dominante. L’ensemble de ses recherches se structurent dans un jeu d’allers-retours entre un travail de remembrance iconographiques et une pratique d’investigations et d’enquêtes de terrains ; prenant en exemple les vivants non humains et portant une attention toute particulière aux circulations de partages de savoirs et savoir-faire. *Céline Sabari Poizat, NONFICTION, 2023.

Osvaldo Marci

Né en 1946 à Barra de Piraí, une ville située à l’intérieur de l’État de Rio de Janeiro, au Brésil. Osvaldo Marci a toujours ressenti un grand désir de recréer son jeune moi. Il a commencé par dire qu’il était encore un enfant et que sa passion pour l’art ne l’a jamais quitté, son œuvre est indissociable de sa trajectoire existentielle. Il est auteur et éditeur sur les événements marquants de l’histoire contemporaine, du mouvement des hippies aux événements de Mai 1968. L’influence de la Beat Generation, de l’existentialisme et de l’esthétique, nous invite à nous lancer dans un voyage de découverte et d’exploration artistique à travers le monde. Cette odyssée planétaire, qui lui fait aimer visiter différents pays, villes et cultures, enrichit sa peinture d’un regard singulier. Cette perception visuelle, fondamentalement picturale, nous permet de capter l’essence de ses expériences.

Philippe Freyd

C’est en découvrant les sculptures de Louise Bourgeois à la Fondation Beyeler
que sa pratique artistique s’est infléchie en faveur de la création de volumes.
Aujourd’hui, il en est venu à réaliser des volumes composés d’une structure en
bois et en carton, revêtus d’une couverture formée d’éléments végétaux prélevés
dans la nature, tels que : samares d’érable (fruit sec pourvu d’une membrane en
forme d’aile), gousses d’acacia, graines de catalpa ou feuilles de ginkgo. Une
fois posé, ce revêtement est mis en couleur avec de la peinture acrylique. Les
volumes, de forme simple (souvent des parallélépipèdes ou assemblages de
parallélépipèdes) sont généralement munis d’ouvertures apportant un peu de
légèreté, des jeux d’ombres, de lumière et de transparence. Les dimensions des
volumes sont assez diverses; ils peuvent être de taille modeste, comme ceux
présentés pour l’exposition (30 à 50 cm de haut), mais peuvent aussi atteindre
deux mètres de haut et prendre une allure de totem.

Justine and Cow

Pratique artistique textile depuis 2012 et peinture sur bois depuis 1983
BEATEP, animation Personne Agées- Strasbourg 2004
Formation de Tailleur sur Cristaux – Sarrebourg 1983
Galerie Barbara Wartenberg, Bad Belingen (D) depuis 2013
Galerie l’Escalier, Brumath depuis 2013
Galerie Ligne Bleue Sélestat, 2016, 2017
Galerie Decorde Strasbourg 2017 à 2019
Pour l’Amour du Fil Nantes, depuis 2017
Carrefour Européen du Patchwork Sainte Marie aux Mines depuis 2013
Salon Objet Textile Manufacture Roubaix en 2013
Festival du Point de Croix Kutzenhausen 2015 et 2016

La Caméléone – Virginie Pflumio

Mon univers poétique, parfois allégorique, tantôt fractal, basé sur la dualité, s’inspire de la nature quelle que soit sa forme. L’élément EAU – sous toutes ses formes (liquide, solide et gazeuse) entre dans le processus de la création de l’oeuvre pour faire partie du résultat graphique final (abysses, océans, lagons, vagues, écume, brouillard, humidité…).  Les oeuvres requièrent une double lecture : détails, signes et symboliques visibles de près, une lecture globale de loin. Elles apportent un message visuel qui diffère selon l’imagination du spectateur. Une perte de repères se fait ressentir, le MACROCOSME se confond avec le MICROCOSME.  Dans mon atelier, je suis en symbiose avec ma conscience insconsciente, la toile et l’énergie vibratoire provenant de ma cuisine « ARTchimique ». Ma technique est mixte, constituée d’acryliques, aquarelles, pigments naturels, encres, pastels gras et secs, cire… L’ensemble est modelé selon des températures variables.