Révéler une archéologie des restes.
Collecter et accumuler des fragments comme de multiples archives, des morceaux de formes, d’architectures, de sculptures, d’objets (…) est au coeur de ma pratique. Ces traces qui demeurent, leurs histoires et celles qui ont disparues sont les bases de mon travail plastique.
Je colle, re-colle, assemble, et fixe les restes et les images. Je creuse les strates et met à jour des vestiges. Je sculpte les traces éphémères, leurs réminiscences, et créer des objets à mémoires.
Le travail pictural de Jaime Olivares est à la fois éclectique dans ses thèmes et constant dans ses préoccupations plastiques. Ses tableaux traitent la matière picturale comme le support de ses projections mentales. Des «Rorschach» qu’il élabore à la manière d’un alchimiste et qu’il ordonne pour y faire émerger des images mouvantes qu’il définit partiellement. Souvent fantasmatiques et parfois ultra-présentes, les images questionnent le corps ou l’objet dans son contexte, la relation à l’espace, la puissance évocatrice de la couleur, l’importance de la composition. Ses thèmes de prédilection sont le corps féminin, le volume «organique» et les mythes, donnant lieu aux séries Portraits, Prométhée, Sculpteur et modèle, Ondine, Natures mortes, Jardins nourriciers, Femmes de l’eau, Tauromachies, Menines, Suggestions, Trapèzes, Paysages imaginaires… Des séries de dessins, d’observation ou d’inspiration libre, témoignent d’une activité graphique constante, d’une analyse permanente de la ligne, du trait, de la tache, des valeurs, de la mise en page, etc. Son travail fait appel à de nombreuses techniques qu’il met au service de sa pédagogie, et qui vont du dessin académique à la liberté d’expression qu’offrent les procédés picturaux modernes en passant par des choix de peinture alla prima, de peinture par glacis, dessin construit et sfumato, perspective linéaire et atmosphérique, le geste, etc.
Je suis graphiste depuis 9 ans et plasticienne depuis toujours. Ma pratique favorite reste le dessin au crayon et l’encre de chine. Ce qui ne m’empêche pas d’explorer d’autres médiums. J’aime également créer mon propre papier. M’étant mise à mon compte très récemment, je tiens à recréer des papiers en fibres naturelles, gérant ainsi tout l’aspect de mon travail. J’explore le symbolisme mort/vie et le lien sensuel entre les deux.
Il s’agit des élèves du cours de mosaïque de l’Université Populaire Européenne, cours dont je suis l’enseignante. Ces élèves sont des adultes dont certains suivent les cours depuis 8 ans, date d’ouverture de cet enseignement à l’UPE.
La création est un acte fondamentalement positif car il fait naître quelque chose de l’inexistant. Il est dans l’A-venir.
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En encrant mon travail dans le savoir-faire traditionnel et historique qu’est la typographie à caractère mobile, je donne du sens et un devenir à ma pratique du design graphique.
Les signes, les formes, les couleurs sont les témoins et les messagers de notre histoire, personnelle et collective. Ils donnent une consistance à notre existence et nous permettent d’être en tant qu’individu pensant.
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Être dans la durée, donner de la profondeur, soigner les détails et aller vers le beau font de ma pratique plastique un geste militant.
Mes illustrations sont parfois issues de ce que j’observe, parfois imaginées. On y trouve des morceaux de ce qui m’entoure, beaucoup de façades de bâtiments, beaucoup de nature, beaucoup de Strasbourg, un peu de croquis de voyages, plein de maisons et de plantes, et parfois de petites choses cachées ça et là dans les dessins.
J’aime beaucoup varier les supports, et voir mes travaux dessinés sur du papier, peints sur des murs entiers, imprimés en grand ou en petit, sur des bouteilles de bière, dans des livres, sérigraphiés sur du tissu ou tatoués sur des copains, imprimés avec le soleil en cyanotypes, gravés à la main, encadrés en exposition ou perdus dans le bazar de mon bureau !
À l’Atelier du Parc où tout le monde vient fraîchement d’arriver, vous pourrez voir mes travaux : des illustrations, affichées ou bien dans mes carnets. Mais aussi les fruits de collaborations entre membres de l’atelier : kirigami (œuvres en papier découpé), cyanotypes ou encore linogravure.
Après un diplôme des beaux arts en design textile sur la représentation des émotions et du lien entre l’Homme et la machine, j’ai poursuivi des études à l’Université de la mode en rédigeant un mémoire sur le recyclage dans la mode. Autant de thématiques liées à la production humaine et à ses conséquences sur l’Homme et son environnement, qui me questionnent et me permettent de réaliser des productions tout en donnant un fil conducteur à ma démarche artistique. Installée à la friche artistique Lamartine de Lyon durant cinq ans, j’ai collaboré au développement de projets artistiques interdisciplinaires : scénographie, installation plastique, costume, sérigraphie et ateliers participatifs. L’intervention sur des ateliers artistiques est une activité que j’exerce depuis plusieurs années en me confrontant à des types de publics très variés et à des activités pluridisciplinaires. Je suis sensible au fait de travailler dans la transdisciplinarité et de lier des publics de manière intergénérationnelle.
Annalisa peint sur des matériaux semi-finis – bois, tissus et papier – les rencontres qui caractérisent son voyage. Elle s’interroge sur le concept d’identité composant des portraits qui dissertent sur l’essence perçue de l’autre. Pour ce faire, elle met en évidence différents niveaux de réalité, entre superpositions et séparations de plans spatiaux et temporels.
Artiste pluridisciplinaire, Anthony Vest construit au jour le jour un réseau d’images tantôt en dessin, peinture ou photo, tantôt à travers objet ou installation. Il choisit le médium correspondant le plus justement à une construction personnelle d’un univers dans lequel notre œil corrompu se perd inconsciemment.
Sa démarche est une proposition d’observation, une contemplation humble et positive traduite par l’économie des moyens mis en œuvre : pour les tableaux, de l’encre de chine, de la mine de plomb, un peu de peinture beige sédiment et du bleu. Pour les bas-reliefs, du béton. Pour les sculptures, du rebus ou du pvc bombé couleur cuivre…
Anthony Vest n’a pas d’empreinte, sinon celles qu’il laisse volontairement sur le tableau en même temps que ses tampons dateurs qui garantissent l’originalité de l’œuvre. Tentative sérieuse de nous accompagner vers une profonde légèreté. Le tout, autant que possible, avec un soupçon d’ironie et une économie de moyens.