Alain Haeffele

Travail autour du noir, du blanc, du gris,
Ecouter un tableau, comme on écoute une musique.
Simplement regarder pour entendre l’image
Enfin, écouter le tableau.

Héloïse Maillet

Dans un corps à corps avec le visible et l’invisible, Héloïse Maillet cherche à atteindre ces espaces si nombreux, présents entre toutes les choses : le interfaces. Elles sont les lieux et les modes d’échange. L’artiste tente de saisir l’imperceptible, le micro, le fluide. Image argentique, gaufrage, sculpture sont autant de moyen d’explorer ces espaces de liaison. Les questions de la trace, du reste, du fragment sont omniprésentes dans ses œuvres.

Pour Héloïse Maillet, le corps et particulièrement la peau sont des interfaces à visiter comme on parcourrait un paysage.

A l’échelle des plaines agricoles dont elle est issue, ses recherches récentes questionnent les liens entre sa pratique artistique et le métier d’agricultrice qu’elle perpétue. Là encore, ce sont les phénomènes insaisissables de la vie végétale qui animent la curiosité de l’artiste dans sa quête de connexion avec l’invisible.

Germain Roesz

Atelier Germain Roesz. (avec Mina El Bakali, Mélissa Fries, Ainaz Nosrat et Haleh Zahedi).
L’atelier est habituellement et nécessairement le lieu d’une machinerie, d’une machination secrète et intime. C’est le lieu d’un caché qui se dévoile, qui dérange l’ordre des choses. Parfois, il accueille des visiteurs, des galeristes, des collectionneurs, des artistes. C’est alors un lieu d’échange, de partage. Ce moment qui ouvre ne dévoile pas les processus en cours, il dégage du sens à partir de l’oeuvre. C’est dans cet esprit que j’accueille depuis plusieurs années des artistes jeunes que j’estime, qui cherchent à toujours faire de l’art un accrochage à l’infini, à l’inconnu, à l’impossible. C’est cela qui peut se partager dans ces journées des ateliers ouverts. Germain Roesz

L’atelier Roesz Germain / Haleh Zahedi sera ouvert pour accueillir des livres d’artistes, des livres uniques, des livres objets (issus des Lieux Dits éditions et d’artistes amis).
Seront présents Germain Roesz, Christiane Bricka, Sima Jahangirian, Mina El Bakali et Haleh Zahedi.
Des lectures poétiques sont prévues les deux samedi correspondant à l’ouverture des Ateliers à partir de 19 h (aussi signalées sur le site de Zone d’art).

Jeremy Couvez

Ma production artistique s’alimente d’images issues d’archives privées pour la plupart. Communément appelées « images de famille », elles recèlent l’im-pénétrable entité d’une mémoire générationnelle, vecteur de récit, d’affabulation pour le regard qui tente de s’en saisir.
Ces images particulières m’engagent dans un processus artistique et poïétique qui cherche à exploiter pleinement leurs potentiels. S’engage alors un combat pour ces futures images oubliées. Je tente par mon travail de redonner à ces images, douées d’une fiction proche d’être révolues, un nouvel objet pour les maintenir à la vie. D’une mise en boîte en une dent, un mouchoir, une vidéo, une photographie, une parole, cela devient alors mon besoin de ré-inscrire l’image abîmée dans un nouveau support imagé, proposant ainsi des «images abymées ».
Mon travail plastique se charge de l’organisme esthétique et sémiotique de l’image de famille, et de l’organisme que je fabrique, vus comme transmission mais aussi altération de leurs signes. Il questionne son statut de représentation ainsi que ces outils narratifs et visuels. Ceux-ci théâtralisent le sens même de l’image. Ils fictionnalisent la perception même de l’image.
Partant de cette démarche, j’ai engagé une réflexion sur ce que la ré-inscription de l’image en de nouveaux supports imagés fait potentiellement gagner à celle-ci et des conséquences sur le regard.

Thomas Dirsch

Thomas DIRSCH a installé son atelier à Rountzenheim près de Haguenau et poursuit une production artistique depuis 1990.
Il travaille actuellement sur une série de buste en céramique, une terre argileuse modelée et cuite à haute température. Il aborde à travers ses remarquables sculptures la thématique du mythe, par la représentations de geishas, de femmes avec coiffe africaine, de figures mythologiques. La recherche du sens, du mystère, est au centre de sa quête.

Serge WITTMANN

Serge Wittmann exerce sa créativité à travers trois disciplines : la sculpture, la gravure et le land art.
Ses représentations sont réalistes et fonctionnent comme des métaphores. Elles dévoilent des fragments de vie intérieure, des questions existentielles en embarquant le spectateur dans une autre dimension. Les œuvres tels que : les chutes, le fossoyeur, les têtes au carré, l’envol, verbotene Leiterhaus, alors fuit salaud… illustrent cette disposition.
Les têtes au carré par l’absence de visage donnent à voir une présence et une corporéité. Ces sculptures ont aussi une dimension ironique et humoristique. « Le chien pisseur » et « Yes man » ont été réalisés dans cet esprit.
A noter que le style des dernières œuvres sculptées est plus léger que les gravures plus anciennes de la série « La dernière poire de la saison » qui sont introspectives et tintées de gravité.
Enfin, les créations de land art sont d’une facture abstraite, avec celles-ci de nouvelles formes naissent, elles ouvrent le champ des possibles.

Association la Basse Cour Des Miracles

L’association La Basse-cour des Miracles regroupe des talents multiples ( plasticiens, céramiste, architectes, chercheurs, illustrateurs, musiciens…).autour de la gestion collective d’un lieu.

Créée en 2013, Elle habite les bâtiments de la COOP dits « La Cavina » au 10 rue du port du Rhin, à Strasbourg. Elle hérite du travail de certains ‘grands anciens’ qui y
sont actifs depuis 1993.

Elle s’inscrit dans la démarche d’appropriation d’une friche par des artistes en inventant un espace de production / diffusion adapté à leur travail : (construction de sculptures
monumentales, utilisation de machines, espaces pédagogiques et de monstration).

Aujourd’hui, l’association veut garantir la pérennité d’un lieu qui soit à la fois un espace individuel de travail, un endroit de création à plusieurs et un jardin ouvert sur le
quartier COOP.

Certains de ses membres dont Daniel Depoutot, Macha Luchankina, John Caldéra et Nicolas Despas auront le plaisir de vous accueillir et de vous faire découvrir les productions des uns et des autres.

Seront également présents, les collectifs « un Pneu Déjanté » et « Boîte à Outils »

Daniel Depoutot

Daniel Depoutot ouvrira son atelier en extérieur , donnera des explications sur le fonctionnement de ses horloges monumentales à moteurs à poids , fera des démonstrations de machine à botter les culs, mettra en route sa sarabande d’automates .

Il fait partie de l’association » La Basse-cour des Miracles  » qui regroupe des talents multiples ( plasticiens, céramiste, architectes, chercheurs, illustrateurs, musiciens…) autour de la gestion collective d’un lieu.

Elle s’inscrit dans la démarche d’appropriation d’une friche par des artistes en inventant un espace de production / diffusion adapté à leur travail : (construction de sculptures monumentales, utilisation de machines, espaces pédagogiques et de monstration).

Aujourd’hui, l’association veut garantir la pérennité d’un lieu qui soit à la fois un espace individuel de travail, un endroit de création à plusieurs et un jardin ouvert sur le quartier COOP.

Pascal Zagari

Pascal ZAGARI Artiste Plasticien
né le 09 juin 1983 à GUEBWILLER.
Etudes d’arts Plastiques à l’université de Strasbourg Niveau
fondateur associés de l’association la basse cour des miracles: association regroupant des artstes autour de projets communs Strasbourg