Petra Keinhorst

Dessins à l’encre, sculptures en cire de paraffine et installations spécifiques sur le site.

Jean-Claude Deprez

12/13
Artiste autodidacte
Mes sculptures sont le reflet de mon âme torturée , de mes émotions , de la Passion que je porte celle qui a été , qui n’est plus mais qui sera….

Camille Schléret

Mon travail…
Après m’être intéressée aux monde du textile, du vêtement et de sa mise en
oeuvre et plus spécifiquement de l’ennoblissement textile avec la broderie et
la teinture, je me tourne vers l’univers de la céramique et du dessin, que
j’explore actuellement.
Je dessine et modèle la terre de façon très intuitive, souvent sans idée
préconçue, et toujours habitée par des thèmes reliés au monde végétal, aux
déesses de la fertilité, et au monde animal, en particulier celui des cétacés.
Dans mes dessins, je m’occupe plus particulièrement des motifs que je trace
au stylo très fin et qui viennent enrichir des contours, parfois aléatoires,
parfois précis comme une silhouette animale ; je dessine toujours un visage
de femme, qui occupe la place centrale du dessin et qui va orienter le reste…
Je m’inspire des miniatures persanes, de dessin didactiques d’insectes, de
motifs floraux. Récemment, je me suis intéressée aux moyens de
reproduction de mes dessin, par la sérigraphie notamment.
Pour les sculptures, où s’entremêlent souvent un corps de femme et un
arbre, je m’inspire de la symbolique des contes, de la mythologie inuite et
amérindienne, des représentations de déesses de la fertilité… Les corps sont
représentés de manière figurative et le végétal est davantage stylisé, j’y
imprime des traces, des motifs, souvent avec des dentelles anciennes ou des
pierres de lave. J’émaille avec des oxydes, laissant les surfaces mates, avec
des touches de couleurs ou de brillances à certains endroits

Dominiczak Marine

Marine oriente fondamentalement son travail du métal sur le corps, sur les relations qu’il entretient avec son environnement matériel ainsi que sur sa perception au sein de la société. Les notions de normes, de beauté et d’apparence sont au centre de sa réflexion.
Elle observe attentivement les sujets de son étude et collabore avec ces derniers pour en tirer diverses captations qu’elle conserve comme matière première de sa recherche.
De l’interprétation sculpturale, à l’objet performatif, à porter ou à contempler,en passant par le bijou, son travail témoigne naturellement de préoccupations liées au corps contraint, à la quotidienneté et aux habitudes qui en découlent, à une certaine forme de servitude volontaire que l’on peut y déceler.

Irakli Chkhartishvili

Artiste d’orient et d’occident, d’hier et d’aujourd’hui. Sculpteur et peintre. Argile, bronze, bois, soie, mosaïque, marbre, plomb. Broderie et marteau piqueur. Mystique et érotique.

La vie est une somme de contradictions et l’art donne à l’individu son seul repaire pour pouvoir se situer entre ses polarités.

Celine Lachkar

Mettre du soin dans les yeux de ceux qui regardent.
Réenchanter. Réparer ce qui a été séparé. Agir par la beauté et l’attention.
Créer des talismans.
Du dessin 1 comme port d’attache, tissant finement différentes techniques et jouant de compositions en filigrane, j’ai à coeur d’inviter à entrer dans des espaces de soin, ouvragés comme des des bijoux. A représenter cet espace de concentration , indicible, centre de toute création, partager ce cheminement profond et la magie du précieux qui ressurgit et affleure la surface.
Ce chemin initiatique des contes et des mythes, qui induit l’idée de réconciliation.
L’ensemble de mon travail s e déploie comme une chambre d’échos, un conte à
multiples facettes où j’opère à la manière d’une miniaturiste, par la finesse,
l’attention aiguisée, l’intérêt pour le symbole et les multiples niveaux de lecture.
J’y raconte sous différents angles la perte de lien et de sens, et en même
temps sa quête. Deux visions qui me constituent : celle de notre société moderne,
réductionniste, cloisonnée et fragmentée, et celle du chercheur ou du créateur qui par sa concentration peut retrouver une profondeur et une cohérence.
Ce premier regard, mécanisé et aride, nourri de quantité, de vitesse et de
spectaculaires reflets, s’arrête à la surface du monde. Comme une terre mal irriguée, il sèche et se casse. Cet état de minéralité avancée appelle à irriguer et redonner une profondeur. Dans cette quête de réenchantement , je cherche à créer des images qui nous réparent, nous abreuvent. Je cherche des surfaces qui chantent. Pour relier les fragments, trouver les résonances, on peut écouter ce qui vibre encore, ce qui brille dans le noir, nos trésors intérieurs.
Cette attention , présente dans le soin et la minutie, est un instrument de
renversement du regard , qui permet d’introduire un point d’inflexion, une verticale dans l’horizon. Elle permet de décompacter et creuser dans la surface pour faire remonter ces trésors.
Démarche archéologique, mais aussi alchimique où je distille et condense le plus
précieux. Et en cela, mon travail est une mise en abîme, puisque le geste de créer, de dessiner, est le sujet lui-même aussi.
Je vois ce geste comme un acte sensible, poétique , de quête du vivant, de ce qui
vibre encore, remet en circulation, remet le coeur en mouvement .
Un acte de jardiner, fertiliser le plus subtil en nous, planter une image-graine pour qu’elle croisse en celui qui la regarde. Un acte de beauté aussi. 2
Un cheminement de pélerin pour se défaire d’un mauvais sort, un acte magique ou conjuratoire, qui ouvre le minéral , pour s’émerveiller du beau comme
reconnaître notre infini .
* * *​
1. Dessiner, c’est “aller loin dans les pierres” (Yves Bonnefoy)
“Les dessins laissés sur les pierres des grottes abandonnées finissent toujours par les ouvrir”
(Roberto Juarroz)
2. Beauté qui soigne, voie chez les indiens Navajos ( « Variations sur la beauté » , LSD, France
Culture) / Beauté qui vient du vivant, nous relie à lui (Estelle Zhong Mengual). « Signe par lequel la
création nous signifie que la vie a un sens » (François Cheng). « Sa disparition est le signe d’une
atteinte au vivant » (Edouard Glissant) / Beauté « comme geste politique » ( « Ce qui n’a pas de prix »
Annie Lebrun)

Romuald Le Bris

La peinture de Romuald Le Bris explore les pistes d’abstraction du réel. Son travail vient bouleverser la définition même de l’art abstrait qu’en avait fait Michel Ragon :

« J’appelle art abstrait tout art qui ne contient aucun rappel, aucune évocation de la réalité observée, que cette réalité soit, ou ne soit pas le point de départ de l’artiste. »

Il décompose les lignes d’un monde matériel et survolté et bruyant et s’en sert pour tisser des toiles qui surprennent, fascinent, invitent à la méditation et au retour au calme. Les formes s’entremêlent, les textures apparaissent, plus ou moins profondes, les couleurs jaillissent par moments, dans une recherche permanente de dialogue esthétique et de symbiose avec son art.

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L’artiste propose des ateliers d’arts plastiques pendant lesquels il partage avec ses élèves les recettes et les techniques qu’il expérimente chaque jour dans son atelier (renseignements au 06 06 43 52 71).

Iva Šintic

Au centre de mon travail se trouvent les humains et l’espace qu’ils occupent, l’espace qui s’échappe, caché et évident. J’explore les environnements, les objets et leur relation avec nos actions et nos comportements. Je me concentre sur la façon dont les individus et les objets dans l’espace s’influencent mutuellement, dans les deux sens. Je joue avec l’image du monde définie par notre système sensoriel et les capacités physiques de notre corps, élargie par le désir de
dépasser nos limites à travers la science, l’imagination et la culture.
Je travaille à travers des histoires intimes, des situations et des actions, les transformant en récits visuels. Ce sont souvent des segments d’histoires personnelles qui reflètent des récits sociaux. Je les transforme en objets, animations, vidéos ou dessins

ESKA

Œuvre

Dès ses premières expositions, Shirin Khalili affirme son intérêt pour le corps humain qu’elle interprète d’une manière expressionniste. Explorant des thèmes comme la danse, le couple, les chimères… l’artiste modèle et torture la matière inerte pour lui donner vie et mouvement. Après leur cuisson, elle applique sur ces sculptures en terre une patine complexe qu’elle a mise au point au fur et à mesure de ses expériences.

Se déclinant avec les volumes réels et les formes, ces textures de surfaces apportent aux sculptures des teintes, des brillances et des matités.

 

A travers son travail, Shirin s’interroge et interroge le spectateur sur l’érotisme et la sensualité, mais aussi sur la place du corps nu dans la représentation. Femmes lascives ou meurtries, couples enlacés ou corps en bataille expriment douleur ou érotisme, mouvement ou stupeur et dégagent des sensations qui invitent le regard à la caresse. 

Ses pièces s’articulent toutes autour de la même idée du corps où la question première est celle de la liberté, de la femme et de l’artiste.

Sévérino Da Silva

Energies et portraits,
Peinture : Tente de ressentir les faces cachées et les retranscrire grâce au PHOSPHORE, l’acrylique et l’huile.
Sculpture : Tente de se rapprocher d’une forme esthétique et minimale.
Aquarelle : Ouvert à de nombreuses expériences diverses.