Vanessa Gandar

Vanessa Gandar est photographe plasticienne et commissaire d’exposition indépendante. Depuis 15 ans, elle développe une pratique photographique en lien avec les paysages du monde entier suite à de nombreux voyages et projets de volontariats. Elle participe à des expositions en France et à l’étranger, récemment à la Biennale de la Photographie de Mulhouse, bénéficie de résidences d’artistes, comme à la Ferme Asile en Suisse et obtient plusieurs bourses de recherche et de création, dernièrement la bourse de la photographie documentaire du CNAP.
Ces expériences de vie lui ont permis d’apprendre à regarder, à analyser et à aborder de nombreux territoires afin de mieux en comprendre les enjeux et les
contextes. Ses photographies à l’esthétique minimale et contemplative montrent des paysages sublimes et dépourvus des êtres qui les peuplent. En habitant ces
grands espaces, en vibrant avec les phénomènes naturels en présence, elle réaffirme l’expérience de ce qui fait notre présence à la surface d’un monde fragile.
Ses projets sont habités d’histoires, et d’enquêtes de terrain. Ils questionnent les représentations du paysage, les multiples temporalités et transformations qui y sont à l’œuvre, les relations entre les vivants au sein des mondes partagés.

Edith Rodeghiero

Photographe indépendante depuis 1993, j’ai associé la photo à une activité de styliste (vêtement pour enfants) pendant 6 ans, et me consacre aujourd’hui exclusivement à la photographie. Mes domaines de prédilection sont ceux de l’architecture, de l’architecture d’intérieur, de l’industrie, mais aussi du portrait et de la mode.
Mon travail de recherche découle de l’observation permanente des formes, de la lumière, des couleurs en passant par le mouvement et l’esthétique. J’aime transmettre dans mes photos la force et le plaisir des rencontres humaines

Eléonore Dumas

Je suis fascinée par le vivant.
Collectionneuse, de tout, de rien j’accumule, stock et assemble. Je m’inspire de traditions et de légendes pour donner vie aux reliquats inanimés de la société de consommation.
À la croisée entre arts plastiques et spectacle vivant, mon travail se tisse de rebuts et de gestes répétés encore et encore.

De sachets en poissons, de filets en nymphe, de câbles en gorgone, les petits riens collectés et assemblés couche après couche donnent corps à un bestiaire de monstres et de merveilles.

Tels des personnages de théâtre mes fantasmagories s’animent à la faveur d’un éclairage. Mes installations et mes créatures donnent à voir une vision poétique et étrange du monde, entre mutation et contamination, entre mythe et onirisme.

Lilo Irion

Lilo Irion travaille avec des aspects différents de la transformation. Elle fait des photographies et les transformes dans des autres techniques comme la peinture, empreint textile ou collage.

Tatiana Chevalier

Auteur Photographe
Née en 1983 dans le Pas-De-Calais
Initiée à la photographie en 2011 par P-MOD

Victor Bethenod

Architecte de formation je m’intéresse depuis mes années d’études au montage photographique. Créées à l’origine pour la représentation architecturale, ces compositions digitales ont évolué au fil du temps ; glissant ainsi vers des images où l’architecture disparait pour laisser place au paysage, où la trace de l’Homme s’amenuise au profit d’une nature vierge, colossale, et « submersive ». Empreinte d’inspiration romantique, mes « images composites » représentent le plus souvent la nature toute puissante, mystérieuse, où l’Homme doit – dans ce siècle plus que tout autre – réapprendre à trouver sa place.

Francis Porché

Artiste photographe autodidacte, je fais de la photo depuis mon enfance. L’image et tout particulièrement le message véhiculé par celle-ci m’a toujours passionné ; se traduisant d’abord par la photo puis la peinture pour revenir à la photo de façon plus sérieuse. Je me suis mis récemment à créer mon entreprise en temps qu’auto-entrepreneur.
Ma recherche artistique se porte sur le thème de l’effacement progressif de l’individualité au profit du matériel pour le compte d’un nombre restreint de décideurs…
La valeur humaine dans nos sociétés ne cessent de décroître, c’est pourquoi j’essaie par ce travail de mettre en image et de dénoncer ce mal croissant écrasant l’être humain…
Mais mes images parlent aussi de cet instant passé qui caractérise la photo, ce présent au moment de la prise photographique qui devient passé gravé pour l’éternité sur du papier, ainsi que de notre disparition et des traces que nous laissons derrière nous…
Bref mes photos parlent de tout ce que votre regard et vos pensées glanerons sur elles….

Luc Georges

Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux Arts de Dijon
Enseignant en graphisme/image/communication au Quai école d’Art de Mulhouse
Conseil en communication et dirigeant d’agence à Mulhouse. Retraité.
Une vie professionnelle passée dans la communication, l’image, le graphisme,
après une formation reçue dans une école d’Art, a forcément une influence sur ma propre
perception de la photographie.
A l’époque des sites de liens sociaux, des smartphones où seul un index valide
suffit pour faire une photo, il est utile de se poser la question du statut d’une image
photographique aujourd’hui.
Est-elle objective ? Le message photographique est-il un message codé ?
Poser la question, c’est déjà y répondre.
Entre l’émetteur et le récepteur, il y a un filtre. Et ce filtre c’est l’auteur. Le
photographe filtre ses images pour les restituer à son public. En ce qui me concerne, mon
filtre est fait de ma culture, de mon passé, de mes convictions, de mes doutes et de mes
engagements.
Pour moi, la photographie est plus qu’un document. Elle fonctionne comme un dialogue,
un échange entre le photographe, les personnes photographiées qui ont participé au
projet et le spectateur.
Aujourd’hui, je questionne principalement la société et son cadre de vie.

Jean François Wirth

Jeu entre les espaces, les temps, les gestes et la lumière. Hasards?! Accidents volontaires. Mouvements croisés, complices ou contrariés. Danser l’impalpable pour le mettre au jour. Capter, saisir, attraper au vol. Briser le temps en éclats. Effilocher la matière, filer les chairs, tisser une autre forme, d’autres sens. Accélérer dans l’immobile. Apparaître en s’effaçant. Fondre dans le geste, jusqu’à l’abstraction, la disparition.