Michel Conrad

Photographe dans différents domaines
Paysages, nocturne, macro nature, industriel, post industriel, paysages urbain, photos de rue, événements et studio, mise en scène ou mise en situation.

Laure Florençon

Née le 14/07/76
Professeur Agrégée d’Arts plastiques en collège et à la fac d’Arts plastiques.
Peintre de formation, je viens m’exercer au dessin anatomique dans l’atelier pour faire mes gammes. J’utilise diverses techniques telles que la mine de plomb, l’encre, l’aquarelle que je mixe parfois entre elles. C’est bien souvent l’anatomie propre du modèle qui m’impose une technique adéquate pour le représenter.
Par ailleurs, ces nus se sont imposés dans ma peinture récemment et les corps s’enlacent dans un entrelacs pictural à la frontière de figuration et de l’abstraction. Sorte de cartographie linéaire des corps immergés dans la masse picturale.
J’ai également une pratique photographique de poésie du quotidien, un regard particulier sur les choses qui m’entourent. J’aime relever la beauté partout où j’en décèle, révéler à ceux qui ne l’ont pas vue un instant, un détail, une matière.

Nathalie Savey

A la cime des yeux

Nathalie Savey est une promeneuse. En préalable à ses photographies, elle
choisit un itinéraire sur une carte, marche, observe, attend puis déclenche.
Dans son viseur, la nature est ramenée à ses éléments primaires : l¹eau,
l¹air, le végétal, le minéral. Ce ne sont pas des photographies de paysages
qu¹elle propose : le pittoresque, le sublime sont absents de ses images dans
lesquelles la réunion d¹une nature objective et d¹une intime sensation joue
sur la part d¹illusion que génère parfois le réel. Ainsi le rocher se
transmute en montagne, la photographe se fait alchimiste(..)

Héloïse Conesa
Conservatrice de la photographie contemporaine de la Bibliothèque Nationale
de France (BNF)
Extrait du texte publié du livre Nathalie Savey édition l’Atelier
Contemporain

Gérard Dumora

C’est en Polynésie française que Gérard a pris acte de la fragilité de notre environnement, de son aspect éphémère, et c’est aussi en ces lieux couleurs d’éden qu’il fait une rencontre essentielle, avec un artiste polynésien, une révélation comme une évidence qui s’impose à lui : créer…
A partir de cet équilibre ténu entre l’homme et la nature, il appréhende diverses techniques de travail, explore et transforme les matières, telles que, le plastique, le carton, le métal, le bois, le fil…
Gérard, dès lors, crée, un plaisir comme une nécessité ; il transcende émotions et sensations afin qu’elles deviennent le prolongement de ses mains, toutes entières dévouées à la tâche artistique.
Il découvre une multitude de matières naturelles, végétales et minérales, qu’il expérimente comme un « cherchant » permanent, il y associe son savoir-faire de menuisier/ébéniste et le teinte de culture polynésienne.
Gérard participe à la mise en oeuvre de l’art contemporain polynésien et créé une collection de luminaires, mobilier et sculptures.
Ainsi, depuis plus de vingt ans, et de retour en métropole, son travail de création et de recherche s’articule autour des rebuts industriels ; il active le lien entre la précarité de notre environnement et la nécessité d’en valoriser le continuum, en donnant une seconde vie aux déchets ultimes, toujours en adéquation avec sa volonté de prolonger la vie des matières.
Aujourd’hui, il crée des œuvres monumentales éphémères, en non-tissé (fibre synthétique, déchet ultime), au sein de l’espace public ou en pleine nature, tout en s’adonnant avec passion et technicité à la photographie et la sculpture.
Il forme avec Jacqueline un binôme d’envergure reconnu au fil de leurs expositions européennes.
Faire du beau et du grandiose avec du déchet, le leitmotiv créatif de Gérard.

Denis Betsch

Je pratique un technique particulière, qui est le photogramme, dont le résultat est une photo mais sans utilisation d’un appareil. Ce n’est pas une image virtuelle issue d’un ordinateur (bien qu’un certain travail y soit effectué) parce que au départ, il y a un geste artistique : un morceau de matière plastique (transparent) est soumis à de la lumière polarisée, ce qui provoque de l’irisation et de la création de couleurs. La manipulation de la matière à la recherche de la forme et des couleurs parfaites est le geste créateur.

Alain Riff

Sortir des formats, Libérer l’oeil… des paysages rognés, structurés, lissés.
Capter la poétique de l’instant, du brut et de l’éphémère.

Michel Giesi

Temps, espaces, lignes et formes et par dessus tout la lumière ont été et restent autant de sources d’inspiration et d’envie de photographies.
Lorsque aujourd’hui le travail est réalisé en « labo numérique », il se cantonne à de minimes retouches. Pas de chirurgie esthétique.
Toutes mes photographies viennent en réponse à un questionnement :
– la photographie n’étant jamais le simple recueil du réel, ce qui nous semble palpable l’est-il vraiment ? Ne serait-ce pas en fin de tout compte une simple question de disposition d’esprit ?
Les images photographiques qui habitent ma mémoire sont celles de Manuel Alvarez BRAVO, Raymond DEPARDON et Michel DIEUZAIDE.
Matériel :
– boitiers Olympus (OM1 et OM2), optiques Zuiko 35mm, 50mm et 100mm
– boitier Canon EOS Mark II, optiques Canon 24mm/105mm et 70mm/200mm

Jean-Louis Bringolf

Déjà tout enfant, j’étais très sensible aux couleurs. Ma langue maternelle était l’alsacien, mais les premiers mots français que j’ai appris étaient les noms des couleurs.
Dès l’école primaire, mon insatiable curiosité m’a parfois valu le surnom de « point d’interrogation ». Aussi, lorsque j’eus fait l’acquisition de mon premier appareil photo, je me suis intéressé à de nombreux sujets. J’ai porté mon regard sur l’architecture, les scènes historiées de chapiteaux romans, les paysages, la nature. Qu’il s’agisse de sculptures, de macrophotographies de fleurs ou d’insectes, de spectacles vivants, malgré la diversité de sujets, je les ai traité sérieusement et non en dilettante.
Passionné par la géométrie, les mathématiques et l’informatique, j’ai évolué vers de plus en plus d’abstraction. D’abord en photo, où j’étais fasciné par les interférences colorées et les gouttes d’encres de Chine de différentes couleurs se déplaçant dans des coupelles remplies d’huile, puis en écrivant de petits programmes en « basic » générant des images à l’écran.
A l’heure actuelle, je crée des oeuvres originales à l’aide de différents logiciels. Parfois je pars d’une photo que je retravaille, souvent aussi, je démarre d’une page blanche pour dessiner des géométries et des perspectives dans lesquelles le regard du spectateur s’égare et se perd. Sans oublier la finalité, qui est de transmettre une émotion face aux formes qui dansent et aux couleurs qui chantent.
J’imprime mes travaux sur différents supports, soit sur papier archive, soit pour les formats un peu plus grands, sur des toiles montées sur chassis, soit encore sur aluminium di-bond pour les rendre accessibles au public.