Yolaine Wuest

La vie ?

Une aventure humaine où chacun se démène avec ce qu’il est, avec ce qu’il croit, avec ce qu’il « sait »… Nous sommes tous plongés dans cet inéluctable mouvement temporel et inépuisable mouvement intérieur. Mouvement incessant qui pousse à se frayer un passage. Ombre et lumière… Un travail en clair-obscur est, depuis toujours, mon vocabulaire. Les fonds, que je travaille longuement, sont nourris de terre d’ombre et de sienne parfois, de noirs profonds. Je les modèle à la brosse, au chiffon, les lisse, efface, y revient, jusqu’à ce qu’ils résonnent en moi. Véritable terreau, ils me permettent de m’y ancrer, d’entrer dans la matière, non pas en surépaisseur, mais en profondeur. Cette matière pigmentée est creusée et fouillée jusqu’à y trouver la lumière. Je ne pose pas la lumière mais cherche à la trouver, la retrouver, la faire (re)naître. Je la laisse prendre sa place, celle qui m’apparaît juste, celle qui éclaire de l’intérieur et intensifie notre épaisseur humaine. Faire silence, démêler les fils, chercher la lumière, s’extraire… Forme d’instinct de survie, promesse d’une échappée belle !

Pierre Reb

Dès qu’il a été en âge de tenir un crayon, Pierre Reb s’est mis à gribouiller, peinturlurer, fabriquer, colorer, esquisser, taguer… Tout ce qui lui tombe sous la main.
Il a plongé tête la première dans le graffiti, puis en suivant naturellement des études en graphisme aux Beaux-Arts, il les termine finalement avec le diplôme d’architecte. En parallèle il s’exprimait dans un parcours plus personnel en peignant illégalement sur les réseaux urbains des villes et en exposant ses premières toiles.
La recherche d’évolution plastique reste elle constante et s’exprime dans un travail aussi conceptuel qu’esthétique où l’on entrevoit la singularité de son style.
Les formes reconnaissables s’entremêlent, saturent l’espace en se mélangeant à des références cachées. Le monde réel n’existe qu’à travers notre perception, qui fera mûrir de nouvelles idées et interprétations. On ne dévoile pas tout, sans patience et curiosité on ne découvrira que peu de choses.

Nicolas Lecuy

Autodidacte, influencé depuis longtemps par le graffiti (a tenu sa première bombe dès l’âge de 11 ans).
Mon travail s’axe principalement autour d’enchevêtrement de lignes libres.

Sébastien Prétot

Né en 85 à Paris, Je suis dessinateur et graphiste de formation.
De nombreux clients me font confiance pour créer leurs identités visuelles et supports de communication dans l’édition et le web.
Lorsque je ne suis pas derrière un ordinateur je visite des vestiges post-industriels ou no-man’s land, bombes de peinture à la main afin d’exprimer une certaine spontanéité allié à la rigueur du design typographique. Pour conserver ces œuvres éphémères j’utilise la photographie afin d’archiver ces moments libres et furtifs.

Marie Lamarche

Je crois que tout a commencé enfant déjà. J’ai toujours eu du mal a comprendre ce qui m’entourait et, pour parer la peur qui parfois m’envahissait de ne pas comprendre, j’ai développé une technique que je qualifierai de technique d’appropriation. J’ai commencé rapidement à me servir des objets et des matières que je trouvais autour de moi et à les transformer. Je travaille encore comme ça. Je cherche, dans les choses que je transforme, des réponses à mes multiples questions sur le monde. Quête de sens et transcendance, ma pratique se décline en différents médias . J’aime, pour chaque période de création et en fonction des questions qui m’animent, définir un rituel spécifique. Je travaille essentiellement dans un mode de production sériel. La répétition, comme une formule magique, a des pouvoirs. Je ne cesserai jamais d’alimenter cette curiosité qui depuis petite me porte et m’emporte. Je suis une exploratrice.

Jean-Christophe Gresse Hohnadel

JeanChristophe Gresse Hohnadel
www.jcgressehohnadel.com

Chaque toile raconte une histoire à condition de s’y plonger avec une attention délicate. Le regard peut l’appréhender de très loin et puis s’approcher progressivement pour éviter de passer à côté de détails essentiels.

« Tempus fugit », prenons ce temps-là tant qu’il nous est donné, tel est le message.
Bruns, ocres, couleurs terriennes, jaunes orangés forment les fonds. Rien de fixe, de statique cependant…les nuances se déclinent au gré de la lumière. Les aplats s’associent pour se dissocier sitôt la prunelle de nos yeux posée.

L’écriture y figure toujours, sentinelle postée en rappel d’un passé qui nous a permis de décoder le monde. Mais elle évolue ; d’inclusions figée, elle se glisse à présent sur toute la surface en signes lancés comme des messages. Tantôt, tout en douceur et en langueur, les caractères diffusent une poésie infinie. Tantôt hérissés comme des piques, mordants comme des avertissements, ils sont cris muets à écouter.

Les symboles, peu à peu, ont pris possession des tableaux de l’artiste.
Le carré s’oppose au cercle, le réalisme à un monde taillé de toutes pièces, clés de lecture de ces créations, toujours en recherche dans une troublante incertitude qui pose question.
L’artiste narre sa vision du monde comme s’il se trouvait dans l’impossibilité de faire un choix. Au travers de ses expérimentations picturales, il cherche une voie, tenant dans sa main crayons et pinceaux comme le funambule tient sa perche pour rétablir toujours l’équilibre entre le cosmos et lui-même. Nomade ou sédentaire, incertitude ou conviction, terre ou imaginaire, infinitude ou cloisonnement ? Rien n’est monisme, tout est dualité…

Quand je l’interroge, l’artiste soupire et explique le plaisir de créer, ses questionnements, ses doutes et le bien-être qui en résulte lorsque l’œuvre, enfin, est aboutie. Il insiste sur le long cheminement de l’idée dans son esprit avant que le crayon ne soit apte à la poser sur le croquis préparatoire.
A présent, il manque déjà de place, d’espace car son horizon s’élargit encore.
Ses signes débordent de la surface du tableau, prennent leurs quartiers sur les bords ou finissent cachés dans l’envers du décor.
Rien n’est figé, clôturé, tout reste à dévoiler, détecter, repérer.

Danièle FRAUENSOHN

Sandy

Ma démarche artistique est souvent qualifiée d’originale, expressive, mais aussi diversifiée et la référence à d’autres cultures y est perçue. 

Je suis créative, productive, mêlant une variété de supports, de formats et de  techniques : peintures, collages, tissage… 

Mes thématiques favorites sont l Homme et la Nature : des visages  tantôt figuratifs, tantôt expressifs ou des paysages plus abstraits, souvent composés d’éléments organiques.

Ma pratique est également influencée par mes voyages à l’étranger. Ainsi, la culture africaine est illustrée par le  côté brut et l emploi  de matériaux de récupération. D autre part, certains travaux peuvent être rapprochés de l art oriental niveau technique du fait de la minutie et des détails.

Ma peinture  est une invitation au voyage, à  la vie, au rêve et à l’imaginaire.

Sandro

Quelle prétention que la présentation de soi-même !

Christiane Simon-Roques

Au départ une véranda qui fuit de toutes parts et puis la décision de retaper cet espace pour y faire un lieu de création lumineux et prêt a accueillir gens. Un2 ème escalier permet d’accueillir sans passer par le foyer principal.

Christian Manss

Depuis 2005, la Ville de Strasbourg soutient les artistes strasbourgeois souhaitant mener à bien un projet de création dans l’une de ses villes partenaires à l’étranger. Le dispositif des résidences croisées vise à favoriser la mobilité et les échanges entre artistes européens. Cette résidence d’une durée de 2 mois consécutifs, à pour but de permettre à l’artiste de réaliser un projet de production en lien avec la ville d’accueil.