Vieux Niang artiste plasticien à colmar

Vieux Niang artiste plasticien à colmar
Il consiste à récupérer un maximum de choses. J’ai été élevé par une famille cosmopolite, parents divorcée donc on récupère un maximum car ma mère ne roulait pas sur l’or, et si je voulais peindre il fallait que je me débrouille pour trouver mon matériel, et pas de gaspillage.
J’aime les marché aux puces, ou je récupère de tout, et donc je fais, je peins, je forme, sur ce que je trouve, les gens ou je vis le savent et me donnent souvent du tissus ou autre pour mon art.
Je travaille pour mettre un maximum de sens en émoi la vue puis le toucher et sur certain travaux l’odorat, car je fabrique moi-même en général mes toiles que je met sur chassis, et j’aime que mes toiles sentent mais peu de personnes le remarque, mes sculptures sont fabriquer de la même manière.
Ma pratique s’oriente largement vers la peinture et le dessin, le rapport à l’espace, à la mise en scène, aux objets est en permanence sous -jacent et questionne le vaste thème du paysage.
La peinture de Jean-Baptiste Defrance est un effort utopique toujours manqué, toujours recommencé, de se dire : de dire la vérité sur lui-même. Les formes qui remontent par transparence de sous les couches supérieures de peinture sont le résidu d’un combat livré à la disparition, à la mort, à l’oubli, à l’impossibilité de dire.
Chaque tableau peut être regardé comme un agencement d’évocations autobiographiques, où la multiplicité d’affects attachés à chaque objet jouerait avec ceux inscrits dans tous les autres, y compris ceux qui ne sont pas représentés sur la toile. La juxtaposition de détails réalistes et de zones plus floues traduit la texture inconstante des souvenirs, tantôt limpides, tantôt vagues, tantôt reconstruits.
Les contaminations, les imitations, les brisures, les coulures qui, de manière toujours neuve, agencent ces formes, ne craignent pas de contredire certains clichés normatifs de la psychanalyse. La révélation d’un inconscient y compte bien moins, en effet, que la répétition pulsionnelle d’un double geste d’obturation et de dévoilement.
Jean-Baptiste Defrance pourrait dire, comme Dado, que ses tableaux en contiennent dix autres : patiemment recommencés, recouverts à la tempera comme l’oubli recouvre les souvenirs dont émerge soudain une zone plus claire, alors rehaussée et rendue brillante par un mélange d’huile de lin. Avec la peinture surréaliste, son oeuvre a en commun de prendre pour objet le fonctionnement de sa propre pensée, confrontant le regardeur à des questions essentielles. Comment la pensée se pose-t-elle sur un objet ? Quel rapport entretenons-nous à ce que nous regardons, et en quoi notre regard informe-t-il le rapport que nous entretenons avec nous-même, avec notre propre vie ? » […]
Extrait du texte de L. Perez
La cire, le sel, la craie, la terre et les pigments sont seulement quelques-uns des matériaux que Gloria Keller utilise dans son travail. On y retrouve souvent une référence au pays d’origine de l’artiste qui est née à Barcelone – par exemple quand elle applique de la terre rouge ou des fleurs de l’Espagne sur la toile. Les couches de différents matériaux donnent aux toiles un effet presque plastique.
Beaucoup de ses peintures ont un sujet: un poème ou un thème actuel. Mais le travail de Gloria KELLER ne se résume pas à de simples illustrations. Mais à la manière associative dont l’artiste travaille avec les couleurs, les matériaux et les formes.
Depuis quelques années je jette un regard actif vers la peinture du siècle d’or hollandais, je m’en nourris dans mes diverses séries sur les musées, vitrines d’antiquaires et paysages urbains. Les mois passés marquent également un retour vers l’univers industriel avec lequel je n’ai pas encore réglé tous mes comptes.
Une vocation artistique qui a mis du temps à se concrétiser.
Autodidacte, Célina a commencé à peindre sérieusement à l’aube de ses 40 ans.
Sa vie professionnelle et personnelle ont quelque peu différé l’expression de cette passion,
qui s’est finalement manifestée par une première exposition en 2011…