Né en 85 à Paris, Je suis dessinateur et graphiste de formation.
De nombreux clients me font confiance pour créer leurs identités visuelles et supports de communication dans l’édition et le web.
Lorsque je ne suis pas derrière un ordinateur je visite des vestiges post-industriels ou no-man’s land, bombes de peinture à la main afin d’exprimer une certaine spontanéité allié à la rigueur du design typographique. Pour conserver ces œuvres éphémères j’utilise la photographie afin d’archiver ces moments libres et furtifs.
Pratiques : Multimedia
Horace Lundd
« Ce travail s’ancre résolument dans certains des enjeux les plus actuels tramant le champ de la création contemporaine, qu’il s’agisse d’une dimension postmédia assumée et réfléchie, articulant en un dispositif immersif des stratégies plastiques propres à l’installation, la vidéo, la performance ou encore à la scénographie, mais aussi en tissant un dialogue subtil avec nombres d’artistes actuels réinvestissant à nouveaux frais la question de la narration dans l’art contemporain. Enfin, son travail se fonde aussi sur une sorte de mise en scène de la construction sociale du genre en investissant des stratégies de neutralisation ou de sur-visibilité de nature à saper les assignations identitaires binaires héritées des schèmes cognitifs propres à la domination masculine. L’exposition comme espace pour un régime de regard émancipé des comportements routiniers et ouverts aux expérimentations esthétiques et sociales recoupe le territoire qu’Horace Lundd s’efforce d’explorer. »
Cyrille Bret.
Erik Fryd
Erik Fryd dessine sur mur, papier, toile, verre ou bois…avec des outils analogiques ou numériques…la plupart du temps en présence d’un public qu’il sollicite (un peu trop souvent) pour venir à la rescousse de son inspiration défaillante !
Lors des ateliers ouverts 2016, il réalisera une performance graphique numérique projetée sur les murs du bâtiment 75.
Sur invitation de Clear Mind Factory, il transformera également les locaux de cette entreprise en show-room avec la complicité d’Anne-Marie Ambiehl. Des oeuvres graphiques inédites et des meubles d’artistes s’y côtoierons dans une douillette atmosphère post-industrielle.
Vincent Rouby
Graphismes
Radio Eponyme
Portée depuis 2009 par l’association Eponyme, Radio Eponyme, webradio des musiques live à Mulhouse, se développe et installe aujourd’hui son RadioLab’ au sein du Séchoir, nouveau lieu de la création contemporaine à Mulhouse. La radio s’essaye désormais aux créations sonores et autres expérimentations radiophoniques.
Accessible habituellement sur internet 24/7, la Radio Eponyme s’écoute via son site internet (www.radioeponyme.com), l’application TuneIn et sur certaines box également.
Jean-Baptiste Friquet
dans la passion de l’image dès son plus jeune âge.
Depuis il a cherché à évoluer dans ce secteur là. C’est en 2004 qu’il
arrive au plat pays pour entrer dans l’école de cinema IAD ( Institut
des Arts de Diffusion ) à Louvain-La-Neuve en section MontageScripte-Production.
Passionné et fasciné par la télévision depuis sa tendre enfance, il
n’hésite pas une seconde pour rejoindre les plateaux de Plus Belle
La Vie à Marseille pour y suivre un stage. A peine son mémoire
terminé (2007) sur le cinema de genre ( le cinema gore : autopsie
d’un genre ), il rejoint en tant que free-lance la première chaîne
audiovisuelle belge : RTL-TVi. S’en suit une carrière en tant que
monteur broadcast aussi diverse que variée à travers le montage
d’émission, de pubs et de films d’entreprises.
Depuis lors, il explore les limites entre l’art traditionnel et numérique
par des jeux de transformation et de manipulation de l’image.
transformation du réel en irréel.
Jeremy Couvez
Ma production artistique s’alimente d’images issues d’archives privées pour la plupart. Communément appelées « images de famille », elles recèlent l’im-pénétrable entité d’une mémoire générationnelle, vecteur de récit, d’affabulation pour le regard qui tente de s’en saisir.
Ces images particulières m’engagent dans un processus artistique et poïétique qui cherche à exploiter pleinement leurs potentiels. S’engage alors un combat pour ces futures images oubliées. Je tente par mon travail de redonner à ces images, douées d’une fiction proche d’être révolues, un nouvel objet pour les maintenir à la vie. D’une mise en boîte en une dent, un mouchoir, une vidéo, une photographie, une parole, cela devient alors mon besoin de ré-inscrire l’image abîmée dans un nouveau support imagé, proposant ainsi des «images abymées ».
Mon travail plastique se charge de l’organisme esthétique et sémiotique de l’image de famille, et de l’organisme que je fabrique, vus comme transmission mais aussi altération de leurs signes. Il questionne son statut de représentation ainsi que ces outils narratifs et visuels. Ceux-ci théâtralisent le sens même de l’image. Ils fictionnalisent la perception même de l’image.
Partant de cette démarche, j’ai engagé une réflexion sur ce que la ré-inscription de l’image en de nouveaux supports imagés fait potentiellement gagner à celle-ci et des conséquences sur le regard.
Gaetan Gromer
Gaëtan Gromer est artiste sonore. Il mène conjointement une activité d’écriture musicale contemporaine pour la scène et l’image, la réalisation d’installations sonores et de performances où le live electronic lui permet de créer, en temps réel, de la musique à partir de diverses sources acoustiques concrètes, parfois instantanées (émissions de radio, bruits de l’environnement, paroles du public, instruments de musique, etc.)
Parallèlement, il anime de nombreux workshops de création électroacoustique et autour de l’usage des nouvelles technologies dans la création musicale. Il assume, depuis 2009, la direction artistique du collectif d’arts numériques sonores Les Ensembles 2.2.
Très attiré par l’interdisciplinarité, il multiplie les collaborations avec des artistes comme Maria La Ribot, Philippe Boisnard, Paul Hossfeld, Germain Roesz, Zahra Poonawala, Sylvie Villaume, Léo Henry, Stéphane Perger, etc.
Les Trames Ordinaires
Jimin Song
Ce que devient l’instant…
Jimin Song travaille à la croisée de plusieurs disciplines : photographie, dessin, poésie et art (ou arts) du livre, mais aussi restauration et conservation d’ouvrages anciens.
Tout l’art, chez elle, consiste à produire une « cristallisation émotionnelle » autour et à partir d’un fragment de réelau préalablement isolé, médité et bercé par la pensée.
Perles précieuses du souvenir : tantôt clairs et limpides, tantôt obscurs et confus, des instants familiers parfois dérisoires continuent de vivre en nous ou bien sur le papier.
Trace, effacement, mémoire, intimité mais aussi voir et toucher : voici donc ce dont il est question avec ses « objets-livres », tel cet ouvrage rêveur et alchimique qui procède par apparitions et disparitions, petites épiphanies et fragiles révélations. Comme si nous plongions un papier photo-sensible dans un bain de révélateur, il faut en humecter les pages afin de les rendre momentanément transparentes et commencer à voir à travers elles.
Il y a aussi ces livres aux pages diaphanes consacrées à un escargot ou bien à des pigeons, de petits êtres familiers évoquant l’univers des contes pour enfants et incidemment quelques états d’âme difficilement formulables : destin esseulé de l’hermaphrodite ou paradoxe d’une créature vivant tantôt à ras de terre, tantôt en plein ciel.
Le travail peut encore prendre la forme d’un livre-ceinture à nouer à sa taille, comme le ferait un voyageur désireux de protéger ses biens les plus précieux en les attachant solidement à lui. C’est un curieux opus fait de longues et fines feuilles formant une boucle, sur lesquelles s’inscrit le souvenir imagé d’un périple nocturne en train : paysages engloutis par l’obscurité auxquels se superpose le reflet fugace du visage de l’artiste dans la fenêtre du compartiment.
Sa série de photographies en noir et blanc « Les mots présents » semble suggérer que tous ses livres ne sont que la version un peu plus développée de ces pensées-bêtes qu’il nous arrive d’écrire au dos ou au creux de la paume de nos mains.
Avec « Mes poèmes préférés », l’artiste transforme la litanies de remontrances affectueuses ou agacées qu’un père adresse à sa fille en un bouquet de haïkus intimistes. Ce sont des mots simples, des expressions familières que nous avons tous déjà entendu avant même de les lire ; une manière pour elle se souligner que « le plus personnel est aussi le plus universel ».
En se réappropriant les traces et les empreintes de défunts inconnus, elle explore aussi la mémoire et le temps de l’histoire. Elle accumule et retravaille des photographies d’enfants anonymes tirées d’images d’archives de la guerre de Corée afin de leur édifier un paisible et souriant mausolée.
Les instants disparus ressurgissent ; de-ci de-là les lueurs vacillantes du souvenir nous guide à travers la nuit de l’oubli. Embarqués sur de frêles esquifs, nous dérivons ensemble au gré des courants sur le fleuve du temps.
David Rosenberg
Paris, janvier 2010