John Caldera

Après avoir eux une longue discussion avec les peuples des animaux de la forêt des hautes Vosges

Johanna Jackie Baier

Baier est née le 03.05.1955 à Kiel et obtient son baccalauréat à Hambourg.

Suivent des études aux universités de Hambourg, Bochum et Essen.

En 1982, elle obtient une maîtrise en littérature et en sciences du langage à l’université d’Essen avec une thèse sur le concept d’imagination d’Alexander Kluge.

Après l’obtention de son diplôme, elle travaille d’abord comme chef opérateur et directeur de production, puis comme assistant réalisateur pour plusieurs sociétés de production.

Parallèlement à ces activités, elle travaille dans le milieu indépendant du cinéma et des médias en RFA. Baier développe de nombreux projets, produit et réalise des documentaires et des courts métrages, dont beaucoup en format Super8, notamment la compilation de long métrage DIE MISSION – FILM VOM FRIEDEN UND SEINEM KRIEG, qui a été présentée en première au Forum international de la Berlinale en 1984.

En 1993, elle déménage à Berlin.

Depuis 1997, Johanna Jackie Baier est aussi officiellement une femme.

Après avoir changé de sexe, elle continue à réaliser des films : Séries TV et courts métrages et documentaires indépendants. Johanna Jackie Baier réalise entre autres les séries de Grundy-Ufa « Alle Zusammen » et « Gute Zeiten – Schlechte Zeiten ». Entre 2000 et 2010, elle tourne en tant que réalisatrice pour BAVARIA-Film/Das Erste quelques blocs de la série quotidienne MARIENHOF.

Depuis 1999, elle travaille de plus en plus comme photographe indépendante, et participe à de nombreuses expositions et salons.

En 2006/7 , elle participe à l’exposition SEXWORK (Neue Gesellschaft für bildende Kunst, Berlin) avec une sélection de 20 travaux photographiques et un court-métrage.

En 2011, le documentaire cinématographique HOUSE OF SHAME de J.Jackie Baier est présenté en avant-première dans la section Panorama du 61e Festival du film de Berlin. Prix du MEILLEUR DOCUMENTAIRE au Festival CHÉRIES – CHÉRIS, Paris/France 2011, sortie en juin 2012.

En 2013, c’est la Première mondiale du film documentaire JULIA aux X. Venice Days / Giornate degli Autori dans le programme officiel de la 70e Mostra de Venise.

Ce documentaire cinématographique a été soutenu par le Medienboard Berlin-Brandenburg, le BKM ainsi que la Culture Support Foundation of the Republic of Lithuania, il obtient une mention spéciale et 5 distinctions en tant que MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE / BEST DOCUMENTARY lors de sa projection dans des festivals internationaux en 2014. En 2017 Baier est nommé membre ordinaire de l’Académie allemande de photographie. J.Jackie Baier vit et travaille à Berlin.

Achille Zussy

J’ai toujours eu une fascination débordante pour la fiction. Je crois que les histoires que nous nous racontons sont un moyen de s’évader, de rêver ne serait-ce qu’un instant. John Stuart Mill disait que « La liberté des uns s’arrête où commence celle des autres », je pense que la fiction offre une liberté infinie, sans envahir celle des autres. C’est également pour moi, un formidable vecteur de sens ayant une influence importante sur la réalité de chacun.

C’est ainsi que j’ai commencé a créer des univers fictifs. Ces univers ont pour vocation de rester incomplets pour laisser part à l’imagination du lecteur.

Petit à petit, l’envie de faire vivre mes personnages a émergé en moi. J’ai décidé de m’aventurer dans l’animation. En m’inspirant des dessins animés et livres de mon enfance, je crée des films d’animation pour enfants.

À travers mes créations, je souhaite transmettre des messages tout en restant accessible grâce à une grande simplicité.

Hélène Gouvion

Mes recherches s’intéressent aux relations que nous entretenons avec notre environnement et trouvent leur origine dans des rapports d’opposition, confrontant stabilité et inconstance.Basée sur un principe de mise en situation, personnelle ou collective, ma pratique tente de révéler l’immatériel, faisant ainsi de la perception une matière avec laquelle composer. Constituée de mouvements, de déplacements et de variations, elle place les phénomènes et les temporalités au cœur de procédés de création. Mon travail s’articule autour de la rencontre entre la lumière, la matière, le corps et l’espace, et tente d’en exploiter les particularités. Laissant s’exprimer le dialogue qui nait de ces interactions, c’est entre opacités, transparences, textures, ombres, champs et hors-champs que se forme chaque composition. Dans une logique de morcellement, mes travaux cherchent à déconstruire une réalité pour faire apparaître des univers mouvants dans lesquels les repères deviennent incertains. Ceci dans l’intention de réinterroger le rapport que nous entretenons à nous-même et aux autres, à l’espace et au contexte, et la manière dont cela modèle notre façon d’habiter.

Corentin Denos

Mes illustrations touchent au monde de l’op-art et du psychédélique sympathisant avec l’univers de la musique.
Je travaille mes lignes de manière numérique, principalement en noir et blanc pour les imprimer ensuite en serigraphie, ou les décliner sur divers supports éditoriaux.

Marie Frejus-Sitter

Marie explore principalement 3 pratiques artistiques : le cinéma, la photographie et la broderie. Au sein du 7ème Art, le genre du documentaire est celui dans lequel elle s’épanouit le plus. Dès ses premières expérimentations, elle apprécie capter des moments spontanés et utiliser le montage comme un outil d’interprétation du réel engagé.“Je suis un œil. Un œil mécanique. Je suis la machine qui vous montre le monde comme elle seule peut le voir.”– Dziga Vertov, Manifeste Ciné-oeil (1923)Des œuvres de Frederick Wiseman l’inspirent dans leur processus de création : une petite équipe plonge dans une longue immersion auprès des sujets filmés. La caméra et le microphone deviennent petit à petit des personnages qui évoluent avec les individus et leurs environnements. L’objectif et la bonnette finissent par se faire oublier, les moments captés touchent le réel au plus près. À ce jour Marie travaille sur de futurs projets ayant comme base ce mode de création. Elle souhaite montrer le paysage local de la vallée de St-Amarin, un élan s’inscrivant dans les missions du Collectif des Possibles. Le travail photographique de Marie suit dans une démarche similaire à celle de sa réalisation documentaire. Depuis peu, elle se penche sur l’utilisation de la photographie comme base graphique pour ses créations textiles. Elle prépare une sélection de photos qui seront décalquées puis brodées. Il s’agit de trouver parmi la multitude d’éléments, les lignes et les détails qui seront conservés sur la toile.

Vladimir Lutz

Il commence sa pratique photographique dans les salles de concert. Il écume les scènes Alsaciennes en immortalisant les musiciens. Après avoir travaillé huit années dans l’éducation populaire, il décide de devenir photographe et commence à diversifier sa pratique et ses techniques photographiques. Ce sont deux rencontres fortes, Dominique Pichard, photographe bas-rhinois, et Marc Linnhoff, chef opérateur colmarien, qui vont, à travers des projets où il officie comme assistant, lui donner les bases de la maîtrise de la lumière artificielle. Ensemble, ils collaboreront sur quelques clips, courts métrages et films institutionnels. C’est la rencontre avec Sandrine Pirès, metteure en scène de la compagnie théâtrale Le Gourbi Bleu qui l’amèneront à côtoyer l’univers du théâtre. C’est ainsi que Vladimir Lutz travaille aujourd’hui avec de nombreuses compagnie en vidéo et en photo telles que Le Gourbi Bleu précédemment cité, Les Rives de l’Ill de Thomas Ress, la Compagnie des Naz, la compagnie équestre Equinote de Sarah et Vincent Welter.