Atmospheric Pillow

Entre déformation professionnelle et souvenirs d’enfance dans sa campagne Haute Saonoise, Maud a à cœur de partager sa passion pour les petits espaces, les refuges, les cabanes perdues au milieu des bois, loin du monde, et la nature au travers de graphismes doux, épurés, minimalistes aux couleurs douces. Une grande partie de son travail tire son inspiration de livres qui lui sont chers, comme Walden de Thoreau, Indian Creek de Pete Fromm, Winter de Rick Bass. Des grands espaces, une nature sauvage, une vie plus simple, minimale. Souhaitant toujours évoluer et explorer de nouvelles manières de faire, Maud a également travaillé sur des illustrations incarnant Strasbourg, sa ville d’adoption, mais également sur des portraits de femmes inspirantes, des incontournables de l’architecture et une série végétale. Dans son processus, Maud travaille parfois par collages, croquis préliminaires, avant de sortir sa palette graphique, mais le numérique reste son médium privilégié aujourd’hui, lui permettant de faire-défaire-refaire à l’envi, pour ensuite à faire ses tirages à Strasbourg avec des imprimeurs locaux.

Architecture sonore

De 1994 à 2017, Bruno Friedmann (1954, Bühl / Baden, Allemagne) a été professeur à la Faculté des médias numériques de l’Université de Furtwangen. Au cours de ses études de base (dans les années 1980) à l’Universität Karlsruhe et en partie à la Hochschule für Musik Karlsruhe de technique de communication, génie biomédical et cybernétique, il aimait déjà se concentrer sur la théorie des systèmes et les aspects cybernétiques et ses applications à l’interaction humaine comme la perception et faire du son et de la musique, agir et réagir physiquement et mentalement. À l’Université de Furtwangen, il enseignait des langages informatiques comme Java et JavaScript et dans le cadre de «l’expérience auditive dans les médias numériques», ses conférences portaient sur la génération de sons numériques, la psychoacoustique et la perception du son, de l’espace et de la musique. Ses intérêts et sujets de recherche se situent toujours dans le cadre de la perception du son et de l’espace, des interactions transmodales, de la théorie des systèmes, de la modélisation et de la composition algorithmique. Un projet comprenant et exemplaire est sa composition Sequenza III spatialisée: la musique de la composition de Sequiano III de Luciano Berio, est intensément déplacée dans l’espace, contrôlée par des descripteurs audio du contenu musical lui-même. Il a été présenté au festival BEYOND 2013, ZKM Karlsruhe. Le professeur Bruno Friedmann a été co-fondateur de l’étude de baccalauréat Musikdesign, un projet commun de l’Université de Furtwangen et de la Staatliche Hochschule für Musik Trossingen, axé sur la musique assistée par ordinateur, le son et l’amélioration multimédia. Depuis qu’il a passé un congé sabbatique à l’IRCAM 2007, il utilise le logiciel IRCAM complet et distingué et principalement Max / MSP pour réaliser ses idées, compositions et projets de logiciels musicaux, qui ont été exécutés au Zentrum für Kunst und Medien (ZKM) Karlsruhe, Staatliche Hochschule für Musik, Trossingen, Théâtre Pforzheim, Le Séchoir, Mulhouse.

Marine Angé

Marine est artiste-autrice, créatrice sonore et musicienne. Elle compose des univers constellés de sonorités variées, emprunts de fantastique et d’absurde. Sa pratique est rythmée par les collaborations, l’improvisation, l’oralité et la musique.  En aout 2021, elle fonde, avec Christophe Deleu et Audrey Meyer et la complicité de Marjorie Ober le studio de création Sonya .

Sonya est un studio de création et de production sonore basé à Strasbourg.

Sonya est un espace d’écoute dédié à la fiction audio.

Sonya crée des contenus immersifs et colorés, avec une approche cinématographique du traitement du son et des créations musicales originales.
Sonya déploie tout un monde sonore, sensible et pluriel, dans lequel plonger et aiguiser nos imaginaires.
Sonya s’adresse aux adultes, aux adolescent.e.s et aux enfants.Sonya regroupe des artistes et professionnel.le.s, principalement du Grand Est, œuvrant dans les domaines de la création sonore, de l’écriture, de la radio, du théâtre, des arts plastiques, de la musique, du journalisme et des cultures numériques.
Sonya s’inscrit dans une économie vivante et de proximité impulsée par des partenariats locaux et la volonté de valoriser un territoire, ses histoires et ses habitant.e.s.
Sonya parcourt l’espace public, le sonde et restitue cela lors d’évènements pour et avec le public : balades sonores, temps d’écoute, rencontres, ateliers, etc.

Jeanne Bischoff

Tantôt savante, exploratrice ou alchimiste, la plasticienne Jeanne Bischoff navigue avec manœuvre et sagacité parmi les ouvrages et archives anciennes (La Mode Illustrée, Maria-Sybilla Merian, Conrad Lycosthenes, etc.). De ces différents fonds, patrimoniaux ou personnels, l’artiste expérimente le support pour en extraire la trace intangible, souvenir du passé, histoires illustrées, littéraires, graphiques ou historiques.

Formant les sillons d’une recherche intime au sein de l’image, Jeanne Bischoff scrute l’empreinte avec minutie, prélève le détail et retient la forme. Dans l’humilité de ce terreau visuel confidentiel, l’artiste pétrit avec instinct, façonne et sublime l’image jusqu’à épuisement par le geste et l’ordinateur. Purs et anonymes, ces motifs résiduels parachèvent ainsi la première armature de ses créations.

De cette lente consomption de l’archive (re)surgit une œuvre résiliente, protéiforme et ondoyante. Dans l’élégance d’un mouvement aérien, les formes vibrent de concert avec la couleur et distillent l’énergie d’un motif sans cesse renouvelé, composant une odyssée visuelle et sensorielle exaltante.

Tel un art de la mémoire, Jeanne Bischoff dévoile un ailleurs poétique, entre nostalgie et archive collective. Excluant le décoratif pour n’en conserver que la confidence d’une image, l’artiste confère à l’expérience de la forme et du motif, la délicate résurgence d’un intime souvenir. Elodie Gallina, chargée des relations internationales au CEAAC (Centre Européen d’Actions Artistiques Contemporaines, Strasbourg) Septembre 2020.

Carolle Masson

Je m’intéresse aux images, et recherche des moyens pour diluerleur évidence, leur permettre d’échapper à la surface à laquelleelles sont souvent cantonnées.J’aime jouer la superposition, la transparence, la fusion pour fairecirculer notre regard entre des strates auxquelles la rencontredonne un sens nouveau. Mes différentes questions se tissent dansles symboliques de l’intime, jouant sur la singularité et l’universel,interroger l’ambiguïté entre la notion de frontière et de limite, de cequi est étranger mais aussi ce que l’on reconnaît de soi chezl’autre.Les mises en forme passent par la photographie, la vidéo, lesinstallations, ou d’autres médiums selon les projets.Née en 1980, je vis et travaille en Alsace. Mon atelier est dansl’ATELIER 12, bâtiment des anciennes filatures de Guebwiller.

Katharina Rüll

Die interdisziplinäre Künstlerin, Katharina Rüll, setzt sich über die unterschiedlichsten Medien mit dem Verhältnis von Ordnung und Chaos auseinander.

Sie forscht insbesondere nach menschlichen Kontrollversuchen, Chaos in einen geordneten Zustand zu bringen. Sie sieht diese Bemühung als Ausdruck von Schutzbedürftigkeit. Schutzmechanismen können auf der einen Seite, Entwicklung und Wachstum fördern, sowie Fragiles bewahren. Auf der anderen Seite können sie, von einem Moment zum Anderen, zu einem gewalttätigen Akt werden.

Die Künstlerin kreiert Schutzräume und Objekt, die genau diese Widersprüchlichkeit behandeln. So entstehen Kokos, Labyrinthe und andere Orte der Innenkehr und Entwicklung Aber auch Käfige und «Objekte der Angst».

Anatolatonal

Sound.Musique. Composition. Hörspiel.Video.Musique de scène. Shakuhachi. Instruments.Mystic exercises.

Birgit Kempker

Birgit Kempker vit et travaille à Bâle. Arts visuels. Expositions. Installations. Multimédia. Langage. Idées. Radio . Lesungen. Textes. Essais . Prose. Poésie. Hörspiel. Parallel worlds .Vidéo. Son. Concepts. Collaborations. Conscience. Elle enseigne art et langage à Bâle et Bienne.

Juliana Zepka

Juliana Zepka (née à Mulhouse, France, 1995) est une artiste franco-brésilienne qui vit et travaille à Paris.

Après une formation de critique d’art à l’Université de Strasbourg, elle se dirige vers la recherche-création en appliquant sa méthodologie 

de chercheuse à la réalisation d’œuvres questionnant l’image et l’information à l’ère des technologies de reproduction numérique. En 2020, elle poursuit son parcours au sein du Sandberg Institute (Gerrit Rietveld Academie, Amsterdam) où elle s’oriente vers l’art vidéo, la para-fiction, la micro-histoire et la recherche plastique archivistique.


Ses travaux explorent les dimensions spectrales et mémorielles du document d’archive dans le cadre de ses politiques de reproduction, de digitalisation et de restitution. En 2022, à l’issue de son diplôme, elle rédige un manifeste sur « l’anarchive », clef de voûte de sa réflexion plastique : l’étude de l’archive à travers son anti-matière, ses pages blanches, à travers l’invisible, le fictionnel, l’anonyme, l’oublié.


Depuis 2021, elle forme un duo avec l’artiste sonore et doctorant en droit Thibault Mechler. Leur pratique combinée explore la relation incarnée entre espaces, sons et affects à travers la notion de « paysages sonores ». Ensemble, ils collaborent en 2022 à la création d’une installation « Gardens of Law » interrogeant les relations entre droit international, paysagisme et territoire à travers la captation de matériaux visuels et sonores dans les jardins du Palais de la Paix, siège de la Cour internationale de Justice (La Haye). La même année, ils sont résidents à Tempel Amsterdam et leur installation « The Overview Project » est exposée au Kunstverein de Freiburg dans le cadre de l’exposition « On the Brink of Remembering » pour la REGIONALE 23.

En 2023, elle est invitée en tant qu’artiste résidente à la fondation Stichting Destination Unknown (Pays-Bas) et présente à l’issue de sa résidence une publication de recherche et une installation sonore sur les traces réminiscentes de l’ancien site industriel Philips de Roermond.

Julie-Anne Weber

Il était une fée née du froid de l’hiver, Il était une fée née du froid de l’hiver, Au cœur d’une nuit d’encre et de papiers froissés, Bercée d’antiques fables et de contes passés, Qui grandit au pays d’émerveillés trouvères. Dès l’âge le plus tendre, un crayon à la main, Elle illustre ses rêves peuplés de korrigans. L’art et le cinéma, deux chemins intrigants, L’emportent vers Bruxelles aux studieux lendemains. Revenue diplômée en sa ville natale, Elle ouvre son studio de films d’animation, Sans jamais oublier ses premières passions, Petite faiseuse d’images, aux mille idées étales. Qu’elle façonne en détail une perle de neige, Ou qu’elle projette en grand les façades alsaciennes, Traçant d’un pinceau neuf des légendes anciennes, Elle invite en son monde à un tour de manège. Biberonnée de contes et légendes depuis sa plus tendre enfance, Julie-Anne Weber a toujours vécu au pays d’Émerveille. Du bout de son crayon, elle s’essaye très tôt à illustrer de nouvelles histoires, glissant d’un univers à l’autre à coup de plumes et de pinceaux. Petite faiseuse d’images, elle se passionne bientôt pour le cinéma et trouve dans l’animation le parfait barbouillon de culture où déverser ses rêves. Peinture, couture, modelage… elle cultive l’expérimentation multi-techniques, enchaînant clips vidéo et événements artistiques. Diplômée de l’École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles et membre fondateur de l’association Art Puissance Art dont elle deviendra directrice artistique, elle est désormais installée au sein de l’espace Colod’art, à la tête de son propre studio d’animation : Animaillons ! Projet après projet, Julie-Anne Weber façonne un monde miniature animé à la main, image par image, mais elle ne cesse de rêver en grand et se lance bientôt dans le vidéo-mapping, dépassant le cadre de l’écran pour projeter ses images sur scène puis sur des bâtiments. A travers ses créations, qu’elles soient animées ou picturales, comme avec les J’mages, un duo artistique mère/fille – photo/aquarelle, elle cherche à susciter l’émerveillement où on ne l’attend pas, à réenchanter le quotidien, et à sensibiliser son public, avec humour et poésie, aux causes qui lui tiennent à cœur (lutte contre les discriminations, les stéréotypes sexistes, les violences conjugales…).