Neojungle

Graphiste de métier, je cherche à m’affranchir des contraintes imposées dans mes projets professionnels par la création d’œuvres personnelles. Inspiré par les affiches, le collage et le photomontage numérique, je laisse libre cours à mon imagination pour créer des visuels très graphiques ou aux univers surréalistes parfois même chaotiques. 
Les photos que j’utilise sont issues de mes archives ou recyclées d’Internet. J’y ajoute parfois des formes, des effets spéciaux ou des éléments typographiques. Je m’amuse avec les couleurs et la lumière pour donner une atmosphère plus cohérente à l’ensemble. 
J’aime la liberté de composition et la rapidité d’exécution que permet le collage, d’autant plus lorsqu’il s’agit de collages numériques. Je peux ainsi me laisser porter au grès de mes envies et improviser, ce qui engendre parfois de beaux accidents. Le seul défaut étant l’aspect trop froid du tout numérique, j’aspire à m’orienter vers des méthodes plus analogiques, et à terme, faire converger ces deux aspects sur des projets de plus grandes envergures.

Jade Tang

Artiste plasticienne, Jade Tang développe sa pratique entre recherches de terrain et productions plastiques. D’abord intéressée par une certaine « matière à l’œuvre » dans la sculpture, dont les formes se renouvellent et laissent place au changement d’état, elle observera ensuite ces transformations au sein d’espaces habités. Ces recherches au long cours sur les chantiers s’affirment à travers le projet sur les chantiers domestiques Perspective Résidentielle, dont découle Saisir le chantier par l’image et aujourd’hui Caresser l’histoire, qui s’emploie à questionner le végétal dans les chantiers d’aménagement urbains et archéologiques. Son goût pour la recherche transdisciplinaire l’a conduite à intégrer SPEAP en 2018, un Programme en Arts Politiques, ayant cette année-là pour thématique “Terre habitable”. Pour toujours s’adapter aux sujets investis et aux disciplines convoquées, son travail trouve ses moyens d’expressions aussi bien dans des expositions que dans des publications ou sous forme de performance, tout en créant des œuvres-outils dédiées à la réflexion @jadetang__
http://www.jadetang.fr/

Jana Bernartová

Jana Bernartová (*1983), diplômée de la Faculté des arts et de l’architecture de l’Université technique de Liberec, où elle a étudié de 2003 à 2007 au Studio de communication visuelle – médias numériques de Stanislav Zippe. Pendant ses études, elle a également fréquenté le Studio de photographie et d’intersection intermédia de ĽuboStacho à l’Académie des beaux-arts de Bratislava (2006-2007) et le Studio intermédia de VáclavStratil à la Faculté des beaux-arts de l’Université de technologie de Brno (2007-2009). Elle a terminé avec succès le programme d’études doctorales à l’Académie des arts, de l’architecture et du design de Prague, dans le Supermedia Studio de Federico Díaz (2010-2013). Elle vit et travaille à Prague et à Liberec. Elle expose en solo depuis 2007, sa dernière exposition solo était sous la direction curatoriale de VáclavJanoščík à la Galerie régionale de Liberec (Zero One, 2018)

 

Sonia Verguet

Sonia Verguet est designer. Elle cuisine ses projets à différentes échelles (croissant, objet, scénographie, vidéo, livre) et dans des domaines aussi variés que l’évolution des traditions, l’usage du rêve dans le quotidien en passant par celui de bon sens subjectif. Elle vise à enrichir le quotidien de sens. Elle s’est spécialisée depuis 15 ans dans le design culinaire.

Ksenia Khmelnitskaya

Ksenia mène des pratiques collective et solitaire, qui se complètent et se nourrissent. Entre une fine attention au détails et les brulures, les douleurs et les crachats, son travail prend ses appuis dans les archives familiales, les réseaux sociaux, les influences de mode, d’internet et d’ultraviolence. Ses projets sont souvent co-construits et co-conçus à l’aide d’un vocabulaire qu’elle écrit avec ses complices de .dx, une grouppirovka basée en France et en Belgique. Les images et les objets crées au sein de l’atelier Wärma habitent les espaces-temps des performances. Ainsi, ses pratiques performative et picturale sont inséparables, contaminantes et communicantes. Elle met en lumière les rapports de forces, les révoltes, les contre-courants et explore les multiples facettes de l’identité de sa génération, née dans la fracture entre l’URSS et la Russie.

Elise Beltz

L’art, pour Elise Beltz, est un «besoin kinesthésique, un rapport avec le corps, de l’ordre du mouvement». Une nécessité de travailler de ses mains, un désir profond de «manipuler les matières», quand ses «outils précieux» que sont ses stylos, feutres, aquarelles ou ciseaux, deviennent «des extensions» de son corps. Elise a plongé dans l’univers artistique dès son plus jeune âge, entre dessin, danse jazz et africaine, photographie ou encore couture, inspirée par la longue et riche tradition d’impression sur étoffe, héritage exceptionnel de Mulhouse, sa ville d’adoption. C’est donc tout naturellement qu’elle s’est dirigée vers des études de graphisme – avec un détour en ethnologie –, avant de devenir graphiste publicitaire. L’informatique s’est depuis transformée en outil servant à accompagner et à engager plus loin la création artistique. Elise continue de dessiner au stylo, de peindre à l’aquarelle, de se balader dans des univers tapissiers et textiles – notamment des batiks, technique apprise au Togo, ou des peintures numériques sur toiles tendues. Le tout avec des couleurs vives et franches. Une manière pour elle d’écrire les rêves, de dessiner l’inconscience, de laisser libre court au symbolisme. «Engagée quand il s’agit d’artistique et de culturel», elle continue à exposer régulièrement. Sa devise, quand rien ne va plus? «Je fais hurler mon stylo pour survivre…»

Mots clés. Textile, tapisserie, pastel sec, collage, couleurs vives, technique mixte, infographie.

Camenisch et Vetsch

Christine Camenisch et Johannes Vetsch travaillent depuis de nombreuses années sur des installations vidéo qui remplissent l’espace. Avec leurs projections, ils transforment la structure fixe de l’architecture et dissolvent le lieu. Leurs installations ont été et sont toujours visibles en Allemagne, en France et en Suisse.

 

Salomé Macquet

Salomé E.  Macquet est designer et artiste. D’un pas de côté, elle conçoit des formes singulières figurant des sujets complexes. À l’enseigne d’un studio de création et de recherche actif dans les champs du design graphique et du design spéculatif, elle dessine des livres, des identités visuelles, des objets numériques et des installations. Dans ses recherches, Salomé explore les questions temporelles de la physique relativiste et quantique pour mieux questionner notre rapport au temps. Depuis 2019, elle imagine la fiction quantum.ville avec Grégoire Delzongle. Ce projet de design spéculatif brouille les pistes entre réel et fiction et imagine une ville autosuffisante à temporalité relative. Son atelier est un laboratoire. On y interroge les matériaux, les interactions, les expériences, les encres, les interfaces, les espaces physiques et virtuels, les algorithmes, dans le but de créer des outils innovants de communication et de transmission des savoirs, des idées, des projets, des récits. Elle a notamment travaillé avec : Renault, l’Institut français d’Allemagne, le Signe – Centre national du graphisme, l’École des Arts décos, Akoustic arts, Le Parisien, les éditions Hermann, la Cité de l’architecture et du patrimoine.

Atmospheric Pillow

Entre déformation professionnelle et souvenirs d’enfance dans sa campagne Haute Saonoise, Maud a à cœur de partager sa passion pour les petits espaces, les refuges, les cabanes perdues au milieu des bois, loin du monde, et la nature au travers de graphismes doux, épurés, minimalistes aux couleurs douces. Une grande partie de son travail tire son inspiration de livres qui lui sont chers, comme Walden de Thoreau, Indian Creek de Pete Fromm, Winter de Rick Bass. Des grands espaces, une nature sauvage, une vie plus simple, minimale. Souhaitant toujours évoluer et explorer de nouvelles manières de faire, Maud a également travaillé sur des illustrations incarnant Strasbourg, sa ville d’adoption, mais également sur des portraits de femmes inspirantes, des incontournables de l’architecture et une série végétale. Dans son processus, Maud travaille parfois par collages, croquis préliminaires, avant de sortir sa palette graphique, mais le numérique reste son médium privilégié aujourd’hui, lui permettant de faire-défaire-refaire à l’envi, pour ensuite à faire ses tirages à Strasbourg avec des imprimeurs locaux.