Barbara Schnetzler

Barbara Philomena Schnetzler est sculptrice
Elle vit et travaille entre Bâle et Mulhouse.

martine lutz

par le matériau je construis , vis comme un funambule , cherchant à garder équilibre et maitrise
le materiau comme la voix devient source d’expression .

ESKA

Œuvre

Dès ses premières expositions, Shirin Khalili affirme son intérêt pour le corps humain qu’elle interprète d’une manière expressionniste. Explorant des thèmes comme la danse, le couple, les chimères… l’artiste modèle et torture la matière inerte pour lui donner vie et mouvement. Après leur cuisson, elle applique sur ces sculptures en terre une patine complexe qu’elle a mise au point au fur et à mesure de ses expériences.

Se déclinant avec les volumes réels et les formes, ces textures de surfaces apportent aux sculptures des teintes, des brillances et des matités.

 

A travers son travail, Shirin s’interroge et interroge le spectateur sur l’érotisme et la sensualité, mais aussi sur la place du corps nu dans la représentation. Femmes lascives ou meurtries, couples enlacés ou corps en bataille expriment douleur ou érotisme, mouvement ou stupeur et dégagent des sensations qui invitent le regard à la caresse. 

Ses pièces s’articulent toutes autour de la même idée du corps où la question première est celle de la liberté, de la femme et de l’artiste.

Jean-Claude Mathieu

Jean claude Mathieu
Est né en 1951 à Beuvardes dans le bas de l’Aisne en Picardie, le pays de Jean de la Fontaine.
Un territoire et une pensée qui vont nourrir un caractère ancré dans un désir d’Absolu.

Jean Claude Mathieu fait ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, de Reims et de Strasbourg.
Sa rencontre avec le sculpteur Léopold Kretz, qui fut son professeur, va marquer profondément son travail.

Pour cet artiste, la sculpture n’a pas vocation à raconter ce qui peut être écrit ; pour lui la forme dans sa sculpture privilégie les perceptions visuelles .Un rapport particulier et sensible dont l’homme est une partie qui s’intègre à un ensemble, sa démarche s’inscrit dans la grande tradition occidentale.
Pour jean Claude Mathieu, la figure Humaine, le Nu en particulier et le Modèle, fonde le quotidien de son travail.
Incroyable ténacité de l’Homme qui cherche dans l’oeuvre la structure d’une vie
Son travail s’inscrit hors du temps contemporain.
Comment peut-on dans le monde d’aujourd hui, monde d’images et d’informations secondes, prendre le temps de séjourner dans ces formes, que peut-on comprendre d’une méditations,si nous ne sommes pas dans ce temps ?
Inclassable travail qui fait penser aux engagements de Lucian Freund dans sa peinture.

Après ses études et sa vie à paris, il installe ses ateliers en Vendée où il produit les grandes sculptures comme celle de Trélazé.
De son compagnonnage avec son ami le sculpteur François Cacheux, avec qui il travailla aux grandes réalisations du « Jean Moulin » d’Angers ou aux Grands Hommes de Montpellier, il garde la marque des sculpteurs confrontés aux grandes oeuvres.

Pour en revenir à la contemporanéité du travail de Jean Claude Mathieu, je laisse à Guiseppe Penone la paternité de ce qu’il résume lors d’un colloque en 2002 : « …dans un musée, une oeuvre de n’importe quelle époque a toujours un caractère de contemporanéité du moment qu’elle est visible par un spectateur d’aujourd’ hui. C’est uniquement la connaissance qui assigne aux oeuvres un temps spécifique : pour le regard, tout est contemporain. Cette contemporanéité du regard, l’enfant la connait très bien ; c’est le caractère unique de l’art »
Depuis 2011 ,Jean Claude Mathieu vit et travaille à Labaroche.Son nouvelle atelier en restauration « La Batteuse » va accueillir prochainement ses nouvelles sculptures .

Véronique Bader

Céramiste depuis 20 ans
J’ai commencé à pratiquer auprès d’artistes et d’artisans issus d’univers variés.
En parallèle J’ai suivi des cours et des stages à L’IEAC de Guebwiller.
J’enseigne depuis quelques années les techniques du modelage aux enfants et encadre un groupe d’adultes dans leur propre recherche.
J’exerce en institution avec une approche s’apparentant à de l’art thérapie.
J’avance au gré des découvertes, des recherches et rencontres céramiques.

severine robin gable

Passant par le simple plaisir du « faire » au plaisir de la « conceptualisation pure » pour assouvir ses fins et faims, passant du ludique au trash, trop curieuse pour se limiter ni techniquement, ni intellectuellement, l’artiste se définit comme un véritable couteau suisse, dont il ne faut pas oublier qu’il a surtout des lames. De la critique jusqu’à l’autodérision, et par soucis d’équité vis à vis des hommes, l’une de ses préoccupations principales étant la violence féminine souvent niées par les femmes elles-mêmes. Arsenic et dentelles!

Thomas Dirsch

Thomas DIRSCH a installé son atelier à Rountzenheim près de Haguenau et poursuit une production artistique depuis 1990.
Il travaille actuellement sur une série de buste en céramique, une terre argileuse modelée et cuite à haute température. Il aborde à travers ses remarquables sculptures la thématique du mythe, par la représentations de geishas, de femmes avec coiffe africaine, de figures mythologiques. La recherche du sens, du mystère, est au centre de sa quête.

Camille Goutard

Après des études en Design de Mode et hautes technologies textiles Camille Goutard lance sa marque en Mai 2014 au nom de BLACK HOLE, faisant appel à un univers à la fois sombre et mystérieux. Après s’être tournée vers le textile et la création de bijoux elle décide de se consacrée essentiellement au travail du métal afin d’en explorer toutes les facettes de manière totalement autodidacte.
Les thèmes des différentes collections se situent entre réalité et fiction, naturel et artificiel et s’inspirent de la nature, de l’architecture, de la géométrie et de la science.
Toute la production est réalisée en France dans son atelier à Strasbourg au sein de l’Association Art’créenvole.