Muriel BORDIER

Photographe et vidéaste, Muriel Bordier aborde le plus souvent ses sujets avec un goût certain pour la dérision et l’humour. Qu’elle mette en scène le tourisme, l’histoire de France ou le musée d’art contemporain, ses photographies dévoilent un regard amusé et satirique sur le monde. Elle choisit des éléments appartenant à notre mémoire collective, aux codes culturels de notre société, objets, monuments, paysages, personnages, les juxtapose, les met en scène, les photographie en jouant du décalage que produit leur image avec leur représentation dans l’esprit du spectateur.

Silviâme

L’argile est son matériau préféré pour exprimer ses ressentis. Elle modèle des têtes surréalistes le plus souvent mais également inspirées de modèles vivants. C’est au moment de ses méditations que les couleurs ou les patines lui apparaissent comme une évidence. Les couleurs sont souvent en lien avec l’émotion représentée.
Le doré évoque le sacré. Il est entré dans son art suite à son pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle. C’est d’ailleurs de là que vient son nom d’artiste, Sylvie en latin se dit Silviam. Elle l’a découvert sur sa Compostela (document attestant que l’on a fait le pèlerinage) remise à Santiago en 2008 ; Sylvie a choisi « Silviâme » car lorsqu’elle créé, c’est avec son âme…
Déjà toute petite l’art faisait partie de sa vie. Elle a peint son premier dessin émaillé sur un plat à l’âge de 5 ans. Puis elle a expérimenté de nombreux médiums artistiques dont la peinture et la terre.. Le buste de sa grand mère a été sa première œuvre d’art-thérapie.
Pour beaucoup de ses œuvres, l’imaginaire est son guide et ses mains travaillent « seules », parfois les yeux fermés pour mieux ressentir la matière.
Son travail actuel se tourne vers l’expression du divin dans l’homme mais aussi vers une représentation de la détresse que vivent les humains comme les migrants par exemple. D’autres thèmes universels :
le respect, l’écoute, la paix intérieur, l’union du masculin et du féminin dans l’homme, l’amour inconditionnel, l’expression des sentiments, la beauté.

Une fois qu’un artiste a bien épuré son histoire personnelle, il est prêt à exprimer celle de son environnement et à témoigner de son époque.

Daniel Weimer

Maquilleur effet spéciaux pour le cinéma et l’audiovisuel de formation, j’ai créé la société Accurate Dream, un atelier dans lequel j’adapte les compétences de sculpteur, modeleur, coloriste, ébéniste, plasticien pour offrir à chaque personnes ou organismes ayant le désir de voir devenir réalité un de leur rêves.

Catherine PICARD

ART PYXIDAIRE – Je mets en boîte des scènes de vie de manière un peu décalée et humoristique. Pas sérieux…… n’hésitez pas !

Isabelle Charbonnier

Je regarde la vie en face ‘ rien d autre . La terre ne triche pas et je m attache à donner vie à mes créatures’ humaines, animales .

Marièle Gissinger

C’est dans un ancien lieu de maraicher où l’on cultivait la terre et l’on préparait les produits issus du labour pour nourrir les êtres humains que l’atelier Art-gm œuvre avec la terre et la couleur.Du labour de la terre s’est faufilée dans ces lieux de création une autre manière d’œuvrer avec la terre et les couleurs, celle de la création artistique qui nourrit le vivant, son être intérieur.Il s’agit de penser avec la peinture, de ressentir avec la terre.Constitué de différents espaces de création, l’Atelier Art-gm cherche à capter le vivant dans le quotidien des êtres humains, d’en capter l’indicible et de le rendre visible, de saisir ce qui les relis dans l’invisible de la relation. Comme il émerge d’une graine invisible plantée dans une terre labourée, une plante, la création nous permet de faire émerger de notre terre intérieure l’indicible, l’innommable du vivant en nous.Architecte de formation, la peinture et le modelage m’ont permis d’aller à la rencontre de l’intime en soi. La Nature m’enseigne et la terre me guide pour capter le vivant, questionner nos sociétés, saisir l’indicible des émotions qui nous traversent.Parallèlement, je me suis formée en tant qu’Art-thérapeute à l’université de Paris Descartes, pour accompagner l’Être à travers la création et lui permettre de découvrir sa terre intérieure. Entrer dans son espace imaginaire et cheminer vers son soi profond au travers du processus de création. Ce travail m’a permis de questionner le lien entre les différentes matières travaillées en création et l’intime en soi. Pour Cézanne, la Nature enseigne. Pour Paul Klee, l’Art rend visible.Peindre, c’est penser en image. Peindre, c’est poser une émotion en formes et en couleurs. Puisque la Nature enseigne, j’aime poser mon chevalet en pleine nature et par des touches de couleurs sur une surface plane, capter l’énergie du lieu. De retour dans mon atelier, c’est par la peinture que je travaille sur des faits de société, que je cherche à capter l’immuabilité du mouvement de la vie. Modeler, c’est toucher la matière, la ressentir dans son volume et communiquer avec elle pour en faire émerger une émotion. À travers le modelage, c’est le souffle de l’être humain, son émotion que je cherche à capter pour faire émerger le vivant en soi. Tirer la matière jusqu’à la faire résonner en nous. C’est dans le vivant que je puise mon inspiration : le quotidien des êtres humains, les entreprises, l’actualité, l’écologie, les faits de société, le changement climatique, la surconsommation, l’enfance. L’art, présent depuis la nuit des temps, est le cœur de la vie qui bat et rend visible et perceptible ce qui dépasse nos sens.

Barbara Schnetzler

Barbara Philomena Schnetzler est sculptrice
Elle vit et travaille entre Bâle et Mulhouse.

martine lutz

par le matériau je construis , vis comme un funambule , cherchant à garder équilibre et maitrise
le materiau comme la voix devient source d’expression .

ESKA

Œuvre

Dès ses premières expositions, Shirin Khalili affirme son intérêt pour le corps humain qu’elle interprète d’une manière expressionniste. Explorant des thèmes comme la danse, le couple, les chimères… l’artiste modèle et torture la matière inerte pour lui donner vie et mouvement. Après leur cuisson, elle applique sur ces sculptures en terre une patine complexe qu’elle a mise au point au fur et à mesure de ses expériences.

Se déclinant avec les volumes réels et les formes, ces textures de surfaces apportent aux sculptures des teintes, des brillances et des matités.

 

A travers son travail, Shirin s’interroge et interroge le spectateur sur l’érotisme et la sensualité, mais aussi sur la place du corps nu dans la représentation. Femmes lascives ou meurtries, couples enlacés ou corps en bataille expriment douleur ou érotisme, mouvement ou stupeur et dégagent des sensations qui invitent le regard à la caresse. 

Ses pièces s’articulent toutes autour de la même idée du corps où la question première est celle de la liberté, de la femme et de l’artiste.