Aurélie Billat-Mouchon

Ma peinture est le reflet de mes émotions intérieures, bien que je m’inscris aujourd’hui dans une démarche principalement intuitive,
je garde une passion pour le portrait: animalier ou humain. Ma technique depuis 2012 est passée à l’huile ce qui permet des temps de pause et un aspect plus « en patience » dans ma démarche.
Mon art est mon chemin de vie que j’aime transmettre à tous.

Michèle Morando Pocomoderno

Michele Morando est né à Vérone le 2 septembre 1978 et vit en France depuis 2010. Il s’installe à Mulhouse en 2011, où il réside toujours, et se consacre à la peinture à l’huile en travaillant sur des sujets tels que l’architecture, l’être humain et l’imaginaire. La dernière période, le travail de Morando s’est concentré sur une réflexion implicite sur le rôle du peintre, mettant en avant l’aspect artisanal du faire et se concentrant sur les enjeux centraux de la toile, la fatigue existentielle, la solitude, le rapport à l’inachevé, la pandémie. Des peintures sont nées : des oeuvres de dimensions très proches, développées autour de thèmes et de couleurs récurrents tels que des paysages rocheux raréfiés, des bois, des personnages qui semblent cristallisés dans des mondes dépourvus d’espace et de temps, silhouettes métaphysiques, solitaires et suspendues.

Ce qui se dégage de ces oeuvres, c’est en effet une solitude existentielle concrète et solide : «Devant la toile je ressens une dimension de guérison par rapport à la vie quotidienne, mais même à ce moment il y a un certain mal-être : celui du processus qui soutient la responsabilité créative, au point que je ne sais pas s’il faut ruiner, figer, embellir (et donc potentiellement enlaidir) cette toile, continuer à peindre dessus ou la laisser en un point suspendu, dans lequel le regard peut encore créer ce qui manque».

C’est ce que dit Morando pour raconter le rapport à la peinture et l’expérience d’un artiste devant sa toile, parfois sans défense voire conquis par sa candeur et ses immenses possibilités. Comme Van Gogh, qui dans une lettre à son frère
Théo raconte des heures interminables passées devant une toile blanche qui devenait moqueuse et qui l’inhibait au point de le rendre immobile. Ici ce champ infini des possibles sur lequel s’ouvre le monde réel et le plus intime de la vie
personnelle de l’homme oblige l’artiste à des questions continues sur les choix à faire pour raconter cette solitude existentielle qui enveloppe tout, et surtout sur ce qu’est le moment le plus approprié pour s’arrêter, pour décider qu’une œuvre est terminée, conclue dans son sens le plus profond.

Jara Bombana
Curatrice de l’exposition L’inattuale
Italie – Décembre 2021

severine robin gable

Passant par le simple plaisir du « faire » au plaisir de la « conceptualisation pure » pour assouvir ses fins et faims, passant du ludique au trash, trop curieuse pour se limiter ni techniquement, ni intellectuellement, l’artiste se définit comme un véritable couteau suisse, dont il ne faut pas oublier qu’il a surtout des lames. De la critique jusqu’à l’autodérision, et par soucis d’équité vis à vis des hommes, l’une de ses préoccupations principales étant la violence féminine souvent niées par les femmes elles-mêmes. Arsenic et dentelles!

Caroline Keller

Caroline Keller est une artiste peintre française contemporaine. Elle suit une formation universitaire artistique et obtient une maîtrise en Arts Plastiques, puis un Capes en 2006. Elle enseigne en collège, tout en continuant à peindre et à exposer dans différents Salons et Galeries.

Le style artistique de Caroline Keller est un alliage subtil entre figuration et abstraction, où la couleur tient une place primordiale. Inspirée par la beauté des paysages et de la nature, elle utilise des couleurs vibrantes pour créer des tableaux qui transportent le spectateur dans un univers captivant. Ses œuvres dégagent un certain raffinement, parfois accentuée par des incrustations de feuilles d’or. 

Que ce soit à travers ses paysages marins, ses représentations du féminin ou ses peintures japonisantes, Caroline Keller cherche à toucher les émotions les plus profondes de son public. Son travail est une sollicitation à ressentir et à se connecter avec le monde qui nous entoure. Il est une « Invitation au voyage ».

Sylvie Villaume

Plasticienne développant une création pluridisciplinaire.
Ses objets scéniques traduisent son intérêt pour l’assemblage (de vidéo, danse, costumes-objets, musique, texte) et la liberté qui en découle. Dans cette « intermédialité », elle oeuvre seule ou à plusieurs. SV. se consacre actuellement plus particulièrement au dessin et à la vidéo.

Iris Balbach

Was ist ein Bild?
Die Innere Begegnung mit sich selbst. Jeder betrachtet, entdeckt sich selbst im Bild.

Für mich ist die Auseinandersetzung bei der Bildentstehung eine Begegnung mit Emotionen – welcher Art auch immer – die durch die Betrachtung wieder hervorgeholt werden können. Jeder entdeckt sich in der Auseinandersetzung neu.

Ich nehme die rote Farbe von Röschenz, die eisenhaltige Farbe der Erde ist eine direkte Linie zu uns und unserer Verbundenheit.
Eitempera und Holz setzen uns in Beziehung zur Vergangenheit und Vergänglichkeit.

Die Betrachtung des Bildes lüftet Schleier, die in ihrer Farbigkeit über der Aussage des Bildes hängen, die in der Begegnung lebendig werden.

Iris Balbach

Michel Schumacher

Dans ma peinture, la ligne entre figuration et abstraction est ténue.La couleur prime sur la forme ou peut être l’inverse… J’invite le public à une lecture en plongée dans le dédale des plans, arrières plans, glaçis et autres aplats et de retrouver dans cette explosion originelle la source de nos émotions humaines originelles.
Dans le registre « figuratif », je m’implique actuellement à travers la « caricature et le dessin d’humeur  » plus dans une critique de la société humaine.

Malou Mangin

A la pêche aux trésors par terre, partout je vais pour ensuite raconter bien au-delà des mots la force de notre monde intérieur. L’autre rive, celle que je choisis, se laisse alors atteindre. C’est celle de la joie. Celle où la poésie, féerie pansent toutes les blessures. En rythme, au son du coeur qui bat, répéter le geste : casser, couper, scier, tailler la matière pour en récolter ses fragments, morceaux brisés. Et puis les recoller en toute bienveillance afin de dire l’urgence. La mienne, la vôtre, la nôtre. Celle d’aimer. Ouvrir un possible. Il est temps de reconstruire pour une autre humanité.

Walter Ciandrini

Je suis peintre autodidacte, vis et travaille à Landser en Alsace. « Je peins au couteau avec de la peinture acrylique, essentiellement sur de la toile de lin. Je ne peins pas de portraits réalistes, mais la réalité de mes émotions. Dans ma peinture et mes dessins, chacun a la possibilité d’avoir un regard sur lui-même. Mon travail me permet de libérer des bribes de pensées qui habitent mon esprit, proches ou lointaines, qui peuvent s’apparenter à de l’inspiration et me permettent ainsi d’exprimer un ressenti venant du plus profond de mon être. L’envie de peindre me pousse à recommencer sans cesse, avec chaque fois la même appréhension. »