Christophe Noise

NOÏSE AKA N°15 a fait ses armes dans la rue au travers du graffiti, un Street Artist dans l’âme depuis plus de 20 ans.
Parcours atypique, artiste complet, entre voyages graphiques et œuvres éphémères, il vous offre son talent avec générosité.
NOïSE AKA N°15 vous propose un voyage entre graffiti, graphisme et peinture.

Bettina Walter

Je suis créatrice de costume pour l’opéra et le théatre, et professeur de costume á l’accadémie de beaux arts á Stuttgart en Allemagne en section scénographie et costume.
Je travaille dans tous les maisons d’opéra en Europe comme la Scala de Milan, le festival de Glydnebourne, le Théatre du Chatelet, le festival d’Aix en Provence etc. etc.
Mon travail á l’atelier á Zone d’art est principalement le dessin, la préparations des maquettes de costume et mon travail de recherche dans l’histoire de la mode et du costume.

Caroline Steinbach

La recherche de Caroline Steinbach s’articule autour de deux notions : le vide et le plein.
La peinture est constituée d’un fourmillement plus ou moins dense d’écritures abstraites.

Les portraits apparaissent d’une lointaine mémoire à la manière d’anciennes créatures sorties du magma.
Les cosmos rassemblent les terres et les ciels.
Les passages montrent des portes, fentes, ouvertures de matière dans la terre.
Les horizons sont des ouvertures entre ciel et terre.

Influences :
– Art chinois traditionnel, calligraphie
– Expressionnisme abstrait (Sam Francis, Rothko, Tobey, Pollock, Mitchell)
– Impressionnisme (Monet), Pointillisme (Seurat)

Mina el Bakali

L’oeuvre de Mina El Bakali traite d’un certain rapport aux corps et d’une interrogation sur la vie et sur la mort. « Le collage est pour moi une façon de détourner la réalité, de changer le sens et de raconter une autre histoire. Dans mes oeuvres, il y a une certaine angoisse, celle de notre époque, qui touche à la définition de l’humain. Mais il y a aussi de l’humour et un certain souci de dépassement. Des êtres hybrides, moitié homme, moitié animal, semblent être pris dans un processus de métamorphose…
Article Paris Normandie

Haleh Zahedi

née en 1982 à Téhéran, vie et travaille à Strasbourg

Fabienne Delude

Fabienne Delude est peintre et Scénographe.Ma peinture s’intéresse au travers du paysage à ce qu’on perçoit de la vitesse et de l’immobilité. « Schirmeck Road Movies » est une série d’images défilant depuis une voiture: les flous créés par la proximité du bord de la route et les nets au ralenti créés par l’éloignement des montagnes.  » Autobus rouges » est la vitesse qui fusionne toute la lumière de la ville. »Balises » est une idée de l’immobilité de la paralysie, un arrêt dans le temps. « Hors Saisons »: sont les constructions fermées pour un hiver, évacuées devant l’avancée de l’océan, les vestiges de la guerre soudés dans le sable.« Refuges » est la fusion de minuscules constructions et de la haute montagne.

Philippe Geldreich

PHILIPPE GELDREICH
Né le 28 janvier 1969, j’ai fais des Etudes d’Arts Plastiques à la Faculté de Strasbourg de 1988 à 1992.
Ayant obtenu mon CAPES d’Arts Plastiques, j’enseigne au Lycée Jeanne d’Arc à Mulhouse depuis 1994.
Je suis père de Titouan (en 2006) et Coline (en 2007)

Parallèlement j’ai une activité de peintre depuis mes études. Mon regard se porte sur les paysages, la nature, les voyages…
Les prémisses montrent des espaces ouverts vers l’extérieur de la toile. Le support recouvert d’ocre, de limaille, de cendre, est parcouru de chemins sans fin se croisant et de traces aléatoires sur lesquelles je fixe de signes (fragments de bois, coquilles d’escargots,…) présents dans mon travail depuis l’origine.
Petit à petit les motifs ont évolué et la présence animale puis humaine est devenue prégnante.
Enfouis sous les couches de sable, de végétaux et de peinture, des visages et des bouts de carte apparaissent par endroits, comme des fragments du monde qui cherchent à s’harmoniser.
Cheminer nous pousse à éprouver le cadre et la frontière. Nos frontières s’ouvrent avec les formes et les couleurs dans l’inachevé de la peinture. Ainsi, sur le fil de la rencontre, nos pensées elles-mêmes prennent formes dans ce moment et ce mouvement de la balade.

Mon travail actuel consiste à interpréter des « planches » de sciences naturelles anciennes (insectes, plantes, animaux,…). Je les reproduis sur des supports qui sont des couches d’affiches arrachées. Ces supports me permettent de donner une identité plastique à mes images en déchirant, ajoutant, collant, peignant les motifs. Je les gratte pour accentuer les stigmates du temps.
Ces images ainsi obtenues disent la diversité, la fragilité et la beauté d’une nature en train de disparaître mais aussi la nécessité d’en entretenir et d’en propager la mémoire.

Bérengère Paris

Présents depuis les temps les plus anciens, les monstres, tout comme les contes, les légendes ou encore la peur, répondent sans doute à un besoin profondément inscrit dans l’esprit humain.
De plus en plus protégé, notre univers est mis aujourd’hui à l’abri de ce qui nous trouble.
Le design se veut bienfaisant : dans mon processus de création, j’utilise le code inverse en prenant pour point de départ les images universelles de la peur, afin de créer un objet poétique et décalé.
Mon univers est un lieu de rencontre entre l’imaginaire et le quotidien. Un monde où l’adulte côtoie l’enfant et où les loups, les ogres, les monstres, l’étrange, s’invitent sous nos toits.
Mon travail évolue techniquement par une volonté d’explorer d’autres procédés et à revisiter naïvement des techniques traditionnelles liées au textile. Ma curiosité me pousse à apprendre sans cesse de nouvelles techniques que j’exploite dans mes créations de façon inattendue.
Fil, tissu et images se rencontrent dans mes mains et des histoires se construisent progressivement au fur et à mesure des coups de crayon et d’aiguille. Ainsi je développe des collections textiles en concevant et en fabriquant de curieuses créatures, des collections de tissus sérigraphiés de qualité et toute une gamme d’objets textiles.

Johanny Melloul

Il y a deux semaines, après avoir échoué pour la 73ème fois à l’examen du permis de conduire, Johanny Melloul inventa la téléportation instantanée.
Depuis, contraint à l’exil par le lobby de l’industrie pétrolière, il vit et travail à Rixheim.
Il se consacre désormais à temps partiel à l’étude et l’observation du couple de loutres du Zoo de Mulhouse.
Le reste du temps est dédié entièrement à son œuvre majeure, Bouldi.
Le célèbre créateur de Bouldi, maire de Mulhouse depuis 1988, prix Nobel de la paix 2002 ex-æquo, inventeur de plus de 4 différentes recettes de pâtes au maïs, le « prince glutamate » comme on le surnomme dans le milieu de la frite vietnamo-américaine mulhousienne, celui qui se décrit timidement comme « quelqu’un qui répond quand on l’appelle » s’est rendu compte qu’il était un prophète.
Aux dernières nouvelles, perturbé, il est allé prendre un américain-nem supplément fromage à emporter et après il est allé se coucher.