Artiste et étudiant strasbourgeois plongé dans un univers hétéroclite captivant, mêlant de manière singulière arts plastiques et arts numériques.
> Exposition exclusive de peintures et dessins pour cette participation inédite aux ateliers ouverts.
Artiste et étudiant strasbourgeois plongé dans un univers hétéroclite captivant, mêlant de manière singulière arts plastiques et arts numériques.
> Exposition exclusive de peintures et dessins pour cette participation inédite aux ateliers ouverts.
Line Engelmann est une étudiante de 21 ans qui, a baignée dans l’art depuis petite. C’est avec un bac options Arts-plastiques qu’elle se dirige vers la Faculté de Strasbourg, où elle obtiendra sa Licence. Poursuivant vers le Master Recherche elle tente dans cette filière de remettre en question son travail pour avancer vers de nouvelles techniques, s’ouvrir aux diverses champs de l’art et acquérir l’aisance d’écrire sur l’art.Son travail se diversifie souvent alliant peinture et craie. Le portrait qu’elle travaille essentiellement est pour elle le moyen de capter un moment, une émotion en mêlant abstraction et figuration. Avec ce master son travail change, ainsi que la manière de l’aborder, en effet elle remet en question la pratique du portrait pour prendre un nouveau tournant vers des scènes quotidienne influencé par la société.
L’ensemble de mon travail se déploie comme une chambre d’échos, un conte à multiples facettes. Du dessin comme port d’attache, je tisse finement différentes techniques et joue de compositions en filigrane. J’y opère à la manière d’une miniaturiste, non par le petit format, mais par la finesse, l’attention aiguisée, l’intérêt pour le symbole et les multiples niveaux de lecture. J’ai à coeur d’inviter à entrer dans des espaces de soin, à représenter cet espace de concentration, indicible, centre de toute création, à partager ce cheminement profond et la magie du précieux qui ressurgit et affleure la surface. Cette attention est un instrument de renversement du regard, qui permet d’introduire un point d’inflexion, une verticale dans l’horizon. Elle permet de décompacter et creuser dans la surface pour faire remonter nos trésors, pour s’émerveiller du beau comme reconnaître notre infini. Je cherche à créer ainsi des images qui nous réparent, nous abreuvent, des surfaces qui chantent. A relier les fragments, trouver les résonances2, écouter ce qui vibre encore, ce qui brille dans le noir. En cela, mon travail est une mise en abîme, puisque le geste de créer, de dessiner, devient le sujet lui-même. Je vois ce geste comme un acte puissant qui dissoud les rigidités, les nôtres et celles du monde. C’est une première écologie. Un acte poétique3, de quête du vivant, de ce qui vibre encore, remet en circulation, remet le coeur en mouvement. Un acte de jardiner, fertiliser le plus subtil en nous, planter une image-graine pour qu’elle croisse en celui qui la regarde. Un acte de beauté4 aussi . D’abord intéressée par la question de l’origine des formes et de l’illusion perceptive, j’ai développé par la suite celles de la perte de lien et de sens, et en même temps sa quête. Deux visions cohabitent ainsi dans mon écosystème et que j’aime à raconter : celle de notre société moderne, réductionniste, cloisonnée et fragmentée. Ce premier regard, mécanisé et aride, nourri de quantité, de vitesse et de spectaculaires reflets, s’arrête à la surface du monde. Comme une terre mal irriguée, il sèche et se casse. Cet état de minéralité avancée5 appelle à irriguer et redonner une profondeur. Ainsi naît la vision du chercheur ou du créateur qui par sa concentration peut recréer cette cohérence. Une quête de réenchantement, par une démarche archéologique, mais aussi alchimique où je distille et condense le plus précieux. Un chemin initiatique des contes et des mythes, qui induit l’idée de réconciliation. Celui qui permet de se défaire d’un mauvais sort, un acte magique ou conjuratoire.
Nous vous remercions de votre compréhension, et nous réjouissons de vous retrouver lors de ce second week-end des Ateliers Ouverts.
Au centre de mon travail se trouvent les humains et l’espace qu’ils occupent, l’espace qui s’échappe, caché et évident. J’explore les environnements, les objets et leur relation avec nos actions et nos comportements. Je me concentre sur la façon dont les individus et les objets dans l’espace s’influencent mutuellement, dans les deux sens. Je joue avec l’image du monde définie par notre système sensoriel et les capacités physiques de notre corps, élargie par le désir de
dépasser nos limites à travers la science, l’imagination et la culture.
Je travaille à travers des histoires intimes, des situations et des actions, les transformant en récits visuels. Ce sont souvent des segments d’histoires personnelles qui reflètent des récits sociaux. Je les transforme en objets, animations, vidéos ou dessins
Née le 14/07/76
Professeur Agrégée d’Arts plastiques en collège et à la fac d’Arts plastiques.
Peintre de formation, je viens m’exercer au dessin anatomique dans l’atelier pour faire mes gammes. J’utilise diverses techniques telles que la mine de plomb, l’encre, l’aquarelle que je mixe parfois entre elles. C’est bien souvent l’anatomie propre du modèle qui m’impose une technique adéquate pour le représenter.
Par ailleurs, ces nus se sont imposés dans ma peinture récemment et les corps s’enlacent dans un entrelacs pictural à la frontière de figuration et de l’abstraction. Sorte de cartographie linéaire des corps immergés dans la masse picturale.
J’ai également une pratique photographique de poésie du quotidien, un regard particulier sur les choses qui m’entourent. J’aime relever la beauté partout où j’en décèle, révéler à ceux qui ne l’ont pas vue un instant, un détail, une matière.
Geneviève Morin travaille surtout avec les médiums de la peinture,du Dessinde l’aquarelle et dernièrement aussi de nouveaux avec la gravure, eaux forte. Ses toiles souvent deGrands formats, peins avec des traits de peinture parfois énergique mais aussi fin, donne des tableaux qui ont quelque chose de brut, sauvage etaussi ouvert et libre. Elle s’inspire de photographie qu’elle collectionne dans un archive personnel, depuis des années, des photos prise par elle-même ou dejournaux. aussi desvidéo Stillet de plus en plus de rêves et d’images qui flotte et tourne dans sa tête. Les thème des Œuvres de Geneviève Morin sont pris dans la vie.Le contenu de ses tableaux est un amalgame de plusieurs monde qui se superpose, se tissent, se mélange une mixture de ;rêve / réalité, conscient/ inconscient, du vécu, du vue, de la littérature, le personnel /le sociale, la politique sont tous des éléments qui entre dans la construction de ses tableaux. Geneviève Morin peins aussi ses rêves. L’impalpable, le flou, l’inconnu,l’insolite, l’inexpliqué qui sont propre au rêve, ne sont que prétextes et une occasion pour trouver denouvelles formes de figuration, de métaphores avec aussi un certain détachement, créer des endroits où on ne reconnais pas très clairement où on est… il y a aussi souvent dans ses tableaux un sentiment mélangé de bien-être et de dérangement. Le noyau, l’essence de son œuvre est caractérisée par un amalgame entre la représentation du réel, et de visions avec une dimension archaïque, émotive, empreinte d’instinct et d’intuitions. Une recherche pour trouver les métaphores intérieures, une invitation au rêve éveillé
Jean claude Mathieu
Est né en 1951 à Beuvardes dans le bas de l’Aisne en Picardie, le pays de Jean de la Fontaine.
Un territoire et une pensée qui vont nourrir un caractère ancré dans un désir d’Absolu.
Jean Claude Mathieu fait ses études à l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts de Paris, de Reims et de Strasbourg.
Sa rencontre avec le sculpteur Léopold Kretz, qui fut son professeur, va marquer profondément son travail.
Pour cet artiste, la sculpture n’a pas vocation à raconter ce qui peut être écrit ; pour lui la forme dans sa sculpture privilégie les perceptions visuelles .Un rapport particulier et sensible dont l’homme est une partie qui s’intègre à un ensemble, sa démarche s’inscrit dans la grande tradition occidentale.
Pour jean Claude Mathieu, la figure Humaine, le Nu en particulier et le Modèle, fonde le quotidien de son travail.
Incroyable ténacité de l’Homme qui cherche dans l’oeuvre la structure d’une vie
Son travail s’inscrit hors du temps contemporain.
Comment peut-on dans le monde d’aujourd hui, monde d’images et d’informations secondes, prendre le temps de séjourner dans ces formes, que peut-on comprendre d’une méditations,si nous ne sommes pas dans ce temps ?
Inclassable travail qui fait penser aux engagements de Lucian Freund dans sa peinture.
Après ses études et sa vie à paris, il installe ses ateliers en Vendée où il produit les grandes sculptures comme celle de Trélazé.
De son compagnonnage avec son ami le sculpteur François Cacheux, avec qui il travailla aux grandes réalisations du « Jean Moulin » d’Angers ou aux Grands Hommes de Montpellier, il garde la marque des sculpteurs confrontés aux grandes oeuvres.
Pour en revenir à la contemporanéité du travail de Jean Claude Mathieu, je laisse à Guiseppe Penone la paternité de ce qu’il résume lors d’un colloque en 2002 : « …dans un musée, une oeuvre de n’importe quelle époque a toujours un caractère de contemporanéité du moment qu’elle est visible par un spectateur d’aujourd’ hui. C’est uniquement la connaissance qui assigne aux oeuvres un temps spécifique : pour le regard, tout est contemporain. Cette contemporanéité du regard, l’enfant la connait très bien ; c’est le caractère unique de l’art »
Depuis 2011 ,Jean Claude Mathieu vit et travaille à Labaroche.Son nouvelle atelier en restauration « La Batteuse » va accueillir prochainement ses nouvelles sculptures .
mais dessiner, ça vient d’où ? De
…la main qui s’échappe, galope ou s’assagit enfin…
reprendre…
ne plus savoir et observer au même moment l’outil tracer, la ligne révéler le papier
…
un dessin, mais qu’est ce que c’est ?
…l’étrangeté d’une apparition ?
…juste un instant qui marque son empreinte ?
…un nu ?
Riva Sergio (1942) Seit 1972 gehören Collages und Décollages, neben Malerei, Zeichnungen, Tiefdruck und Photographie zu meinen bevorzugten Arbeitsweisen. Während der Veranstaltung « Ateliers ouverts 2016 » werde ich eine umfangreiche Palette von Colleges, Décollages, Colleges-reliefs und Objekts collés zeigen. Diese Arbeiten sind zwischen 1990 und 2015 entstanden. Ästhetische Geometrie und Zufall als Gestaltungsprinzip: das sind für mich die Referenzgrundlagen für meine Arbeit mit Leim und Papierfetzen. Dabei geht es mir nicht um politische oder sozialkritische Botschaften. Aus einer unendliche Auswahl von Papierfetzen, die per se keine Familiarität miteinander haben, werden diese Fragmente in neuen Konstellationen komponiert und zusammen gefügt. Durch Zufall und Improvisation, Rhythmus und Ordnung entsteht eine ästhetische Geometrie als eigenständiges Kunstobjekt.